Esther

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Testo

C’est une tragédie très différente des autres, parce qu’elle contient un prologue, un chœur, et le thème aussi est très différent, comme on le verra après.
Déjà dans le titre on a des informations à ce propos : il faut observer que le titre complet est « Esther, tragédie tirée de l’écriture sainte » ; en effet on a l’histoire d’ Esther dans la Bible, dans l’ Ancien Testament. Dans le Livre d’ Esther on est dit qu’à Suse, dans la Perse, il y avait un Juif qui s’appelait Mardochée ; on l’avait déporté de Jérusalem avec des autres qui furent conduits en exil par ordre de Nabuchodonosor, roi de Babylone ; Mardochée avait élevé Esther, après la [morte] de ses parents.
A cette époque le roi Assuérus avait chassé sa femme Vasthi parce qu’elle avait refusé l’ordre de son mari d’ apparaître devant son peuple pour montrer sa beauté. Maintenant il voulait chercher une autre femme dans toutes les provinces du règne, et à la fin il a choisi Esther, qui était sa captive et qui n’avait pas lui avoué ses origines juives.
En même temps deux eunuques du roi [essaya] de [le] tuer, mais Mardochée les découvrit, et ils furent pendus. Il avait un dangereux ennemi, qui s’appelait Aman, qui était le favori d’ Assuérus, et qui haïssait Mardochée parce qu’il était Juif et surtout parce qu’il ne se agenouillait jamais devant lui. C’est pour cela qu’ Aman fit rédiger un décret qui condamnait à mort tous les Juifs du règne
A ce point Mardochée demanda à Esther d’avouer ses origines pour sauver son peuple, et en effet elle se présenta devant le roi, en disant qu’elle voulait organiser un festin, et elle invita Aman aussi. En même temps le roi ordonna de récompenser Mardochée parce qu’il l’avait sauvé, et juste Aman [devait] le faire.
Enfin Esther avoua toute son histoire à Assuérus et accusa Aman d’ avoir manipulé le roi, et enfin elle obtient qu’il soit tué. Dans la Bible on est dit aussi que toute la famille d’ Aman et [tous] les ennemi des Juifs furent tués, et ces jours furent appelés « les jours du Purim ».
Racine utilise et adapte cette histoire plutôt fidèlement, même s’il introduit des personnages nouveaux, qui sont utiles pour le développement de la pièce (par exemple Elise, qui est la confidente d’ Esther, et Zarès, qui est la femme d’ Aman).
Mais passons à analyser la préface, qui nous présente le contexte et nous explique les causes qui ont poussé l’auteur à écrire un sujet si différent des autres ; il dit qu’il a écrit une tragédie avec un thème biblique pour les jeunes filles de Saint-Cyr, parce qu’elles doivent apprendre les choses qui peuvent former leur esprit, et surtout les choses qui peuvent être utiles pour servir Dieu, mais elle doivent s’amuser aussi en chantant et en récitant. Mais toutes les pièces les plus beaux, ou presque, étaient fondées sur des sujets profanes, qui peuvent être dangereux pour la morale des jeunes filles ; donc Racine propose le thème d’ Esther, entièrement tiré de l’écriture sainte, et qui est complètement inoffensif.
C’est encore dans la préface que Racine remarque que les rôles des personnages d’hommes sont représentés par les jeunes filles « avec toute la bienséance de leur sexe ». Cela est très important parce que les femmes ne doivent pas faire des actions qui peuvent les compromettre.
Il dédie quelques lignes au thème de l’unité de lieu, en disant que toute l’action se passe dans le palais d’ Assuérus, mais qu’il n’a pas respecté cette règle avec la même rigueur des autres tragédies ; en effet l’action se situe en trois lieux différents du palais pour « rendre ce divertissement plus agréable à des enfants ».
A la fin de la préface il remercie J.-B. Moreau, qui a composé la musique, en disant qu’il a eu un rôle fondamental dans la succès de la pièce.
Il remarque aussi que les Juifs, encore aujourd’hui, célèbrent le jour où Esther sauva son peuple de la méchanceté d’Aman.
La tragédie commence avec un prologue où la Piété parle tout d’abord de la maison de Saint-Cyr et de la grandeur de roi qui a fondé ce lieu où « ces colombes timides / Eparses en cent lieux, sans secours et sans guides » peuvent trouver la paix, la vérité et l’abondance.
A mon avis on peut établir une liaison entre la Piété qui parle dans le prologue et Madame de Maintenon, qui s’occupe de ces jeunes filles orphelines ; en effet Racine doit gagner sa confiance. Parce que à cette époque elle exerçait une forte influence sur la cour et sur le roi ; Racine, qui avait abandonné le théâtre en 1677, après la représentation de la « Phèdre », et qui ensuite était devenu l’historiographe du roi, voulait depuis longtemps se consacrer à l’écriture d’une histoire [pareille] :
« J’entrepris donc la chose et je m’aperçus qu’en travaillant sur le plan qu’on m’avait donné, j’exécutais en quelque sorte un dessein qui m’avait souvent passé dans l’esprit, qui était de lier, comme dans les anciennes tragédies grecques, le chœur et le chant avec l’action, et d’employer à chanter les louanges du vrai Dieu cette partie du chœur que les païens employaient à chanter les louanges de leurs fausses divinités. »
[ Préface ]

Pour mieux comprendre le contexte dont se situe la tragédie, il faut souligner qu’à cette époque l’esprit de dévotion et les inquiétudes de nature religieuse remplissait les âmes, donc l’auteur devait se conformer à ces conditions.
A la fin la Piété introduit le lecteur directement dans la pièce, se référent à l’histoire glorieuse d’ Esther :
« Retracez-lui d’ Esther l’histoire glorieuse,
Et sur l’impiété la foi victorieuse.
Et vous, qui vous plaisez aux folles passions,
Qu’allument dans vos cœurs les vaines fictions,
Profanes amateurs de spectacles frivoles,
Dont l’oreille s’ennuie au son de mes paroles,
Fuyez de mes plaisirs la sainte austérité :
Tout respire ici Dieu, la paix, la vérité. »
[Prologue, vv. 63-70]
On peut ainsi comprendre le type de texte qu’on va lire, et on peut retrouver des éléments qui caractérisent la maison de Saint-Cyr et le public aussi.
Maintenant on va analyser le premier acte de la tragédie, c’est-à-dire l’acte de l’exposition, qui se déroule dans l’appartement d’Esther.
La première scène est fondamentale pour le développement de la pièce, parce qu’elle présente tous les faits qui précèdent l’action ; cette partie est très importante parce que est le [nucleus] de l’exposition, où le spectateur est mit au courant de tous les évènements qui [conduirons] à la formation de l’intrigue.
Esther est la reine de Perse, et Elise est sa confidente ; elles se rencontrent après six mois, et le rencontre est incontestablement heureux ; cette manière de nous introduire dans la tragédie est plutôt commun, et déjà utilisé par Racine, par exemple dans l’ « Andromaque », où Pylade et Oreste, deux amis, se rencontrent après longtemps ; les personnages ont ainsi l’occasion de raconter [ce qui] s’est passé, et donc de nous expliquer la situation. Elise a un rôle très important parce qu’ elle demande des informations à Esther, elle l’ écoute et répond aux questions de la reine. Elle descend de Benjamin comme Esther, et elle a été sa compagne assidue dans les premiers ans de sa vie. Elle croyait qu’ Esther était morte, et c’est pour cela qu’elle a vécu séparée des autres humains, en attendant la fin de ses jours. Tout à coup un prophète a lui dit que sa maîtresse était encore vivante, et qu’elle se trouvait assise sur le trône de Suse, ensuite elle va chercher sa maîtresse, et enfin la trouve.
A ce point-là elle demande à Esther si « le ciel a-t-il conduit ce grand événement » (v. 30), c’est-à-dire qu’elle lui demande d’expliquer les faits qui l’ont amené jusqu’au trône. De cette façon la reine peut commencer raconter les faits, et peut ainsi introduire les autres personnages.
Tout d’abord elle confie à Elise l’ histoire de Vasthi, la femme que Assuérus, le roi de Perse, a chassé « de son trône, ainsi que de son lit » , et c’est pour l’oublier que le roi a fait chercher des filles de l’ Inde, de l’ Hellespont, de l’ Egypte, de Suse, du Parthe et du Scythe, et enfin il a choisi Esther.
Le monologue d’ Esther dans la scène première ne [fournisse] pas seulement des informations sur les faits, mais aussi sur les caractéristiques physiques et psychologiques des personnages (et cela est une autre fonction de l’exposition, c’est-à-dire de faire comprendre les caractères des personnages, même si par la bouche des autres ) .
Esther décrit le roi comme une personne fier, orgueilleux et [austero], qui n’ a ceduto que devant Esther, qui fut frappé par ses faibles attraits, jusqu’au point de déposer « dès ce moment même » le diadème sur sa front.]
Déjà dès premiers vers on relève la souffrance de la reine, et à la fin de la scène on comprend la cause de sa souffrance : Esther est la reine de Perse, mais elle est Juive aussi, et le roi ne connaît pas ses origines.]
Mais si s’une part on relève beaucoup d’informations sur le personnage, de l’autre on a dans le premier acte l’intrigue aussi. En effet, dans la troisième scène, Mardochée (qui ici est l’oncle d’ Esther , [alors que] dans la Bible elle est la fille de l’oncle de Mardochée) dit à Esther qu’ Aman veut tuer tous les Juifs ; Esther est triste et effrayé, mais elle décide de parler avec le roi.
Dans le premier acte on trouve aussi le chœur, qui est formé de jeunes Israélites qui, dans la scène deuxième, « De la triste Sion célèbrent les malheurs » :
« Déplorable Sion, qu’as-tu fait de ta gloire !
Tout l’univers admirait ta splendeur :
Tu n’est plus que poussière ; et de cette grandeur
Il ne nous reste plus que la triste mémoire.
Sion, jusques au ciel élevée autrefois,
Jusqu’aux enfers maintenant abaissé,
[…] »
[Acte I, Scène 2, vv. 132-137]

Dans la scène cinquième le chœur paraître à nouveau. ; les jeunes israélites se plaignent de leur malheureux destin

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