Stendhal

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Testo

STENDHAL
LE ROUGE ET LE NOIR
L’AUTEUR:
L’auteur de ce roman est Henry Beyle, né à Grenoble en 1783. Le jeune prendra le pseudonyme de Stendhal seulement en 1814. Resté orfelin de sa mère à l’age de 7 ans il a vécu son enfance à Grenoble avec le père qui ne l’aimait pas et avec son grand-père.
Cette manque d’affection lui causera, dans sa vie, une recherche de l’amour des femmes qu’il ne trouvera jamais.
Il aime beaucoup la philosophie du XIX siècle parce qu’il a une grande sensibilité; au lycée il suit des cours scientifiques et à l’université il fréquente le polytechnique mais puis il l’abandonne. La grande instabilité de caractère se voit aussi dans ses oeuvres (il y en a beaucoup qui sont inachevées).
Aidé par un cousin il réussit à entrer dans l’armée de Napoléon, puis il demissionne et rentre à Paris et enfin il se deplace à Milan où il est enchanté par le pays et par la ville cosmopolite.
En 1821 il rentre à Paris, le centre culturel,et commence à écrire dans un premier temps dans un journal et puis il pubblie ses premiers romans.
Après il rentre de nouveau en Italie à Trieste où il ne reste pas longtemps (il était suspecté de la police autrichienne de sympathie pour les Carbonari ) et à la fin il est contraint à se deplacer à Civitavecchia. A cause de sa santé altérée il prend de nouveau congé. De retour à Paris en 1841 il meurt d’apoplexie l’année suivante.
Il écrit selon un style appelé Beylisme qui raconte une chasse, presque une quete du bonheur qui ne termine pas, un individualisme qui est exaspéré, enthousiasme du culte de soi ( il aime les passions, la belle vie, les femmes), très dynamique, le héros de Stendhal va toujours à l’attaque, il agit.
LES OEUVRES:
1822: DE L’AMOUR
RACINE ET SHAKESPEARE (critique litteraire)
1823: LA VIE DE ROSSINI
1827: ARNACE
1830: LE ROUGE ET LE NOIR
1839: LA CHARTREUSE DE PARME
1894: LUCIEN LEUWEN (oeuvre inachevée)

LE ROUGE ET LE NOIR
STRUCTURE DE L’OEUVRE
Première partie
Après la présentation de la ville de Verrières et de son maire (M. de Renal), l’histoire commence avec la décision de celui-ci de prendre comme précepteur de ses enfants Julien Sorel le fils d’un charpentier de la ville qui connaissait toute la bible à memoire. Julien vivait avec son père ,qu’il n’aimait pas du tout, et travaillait avec ses frères; il est un garcon très décidé qui aime beaucoup les études et qui, au contraire, déteste le travail. Comme ca, après l’engagement, Julien commence à travailler chez M. de Renal. Tout au coup notre héros fait preuve de timidité devant Mme de Renal qui le prend en pitié.
Après quelque temps la dame tombe amoureuse de lui et devient jalouse de sa femme de chambre qui s’était éprise du meme. Un soir, Julien lui effleure la main et meme si , elle retire la sienne, le jeune décide de recommencer pour réussir à conquérir le coeur de la dame et pour obtenir ses faveurs; cependant Mme de Renal est déchirée entre deux sentiments : l’amour pour ses fils (qui ne lui permet pas d’aimer Julien) et l’amour pour le jeune homme qui repond aux doutes de la dame avec froideur.
Connaissant enfin un peu de bonheur, Julien est nommé garde d’honneur pour la visite du roi à Verrières, à l’occasion de laquelle il voit et connait l’éveque de Agde. Les remords de Mme de Renal s’aggravent avec la maladie de son fils. Elle écrit de fausses lettres pour détourner les soupcons de son mari qui a recu une lettre anonyme et lui fait face avec sang-froid, alors que s’intensifie la rivalité du maire et de Valenod; l’homme de la congrégation et des jésuites, qui s’en prennent notamment à l’abbé Chélan. Le jeune Julien, conseillé par l’abbé Chélan, decide alors de quitter Verrières et de se rendre au séminaire de Besancon. Mais là-bas il ne vit pas bien parce qu’il est surveillé et espionné par les autres séminaristes et la seule chose qui lui reste est l’aide de l’abbé Piccard qui le défend; meme avec l’aide de son protecteur il fait preuve d’imprudence et alors il a grandes difficultés pour son examen. Piccard le recommande auprès du marquis de La Mole qui l’engage comme secrétaire et, meme si l’abbé n’était point d’accord, Julien avant de se rendre à Paris, décide de faire sa dernière visite à Mme de Renal.
Deuxième partie
Après les recommandations de l’abbé Picard Julien se présente à l’hotel de La Mole où il apercoit Mathilde,la fille du marquis, qui lui déplait. Il fait la connaissance du fils du marquis et apprend les codes qui régissent la vie dans cette maison aristocratique. Il provoque un chevalier en duel et se fait passer pour le fils naturel d’un gentilhomme auprès du marquis qui commence à le considérer de plus en plus. Au cours d’un bal, Mathilde le remarque et l’admire car il s’oppose aux jeunes de son age qui sont vides et sans projets pour l’avenir.Les deux se rencontrent dans la bibliothèque de l’hotel et à ce moment-là Mathilde comprend d’aimer le jeune. Elle met tout en oeuvre, lui écrit, lui donne un rendez-vous et se donne à lui mais après quelque jour commence à avoir des doutes et traite Julien, qui devient malheureux, avec froideur. Notre héros, alors, passe quelque temps à Strasbourg. En meme temps Mathilde, complètement soumise à l’amour, annonce à son père qu’elle est enceinte. Devant les projets de sa fille le marquis se résout à faire de Julien un chevalier et à le faire nommer lieutenant des hussards.
Julien est au comble de la joie, car il a rejoint son objectif, mais, sur ordre de son confesseur , Mme de Renal écrit au marquis pour dénoncer l’ambition de Julien ,qui se rend dans l’église de Verrières et tire sur Mme de Renal.
Emprisonné, Julien apprend que Mme de Renal a survécu. Il recoit les visites de Fouqué (son ami), et de l’abbé de Chelan. Amoureux de Mme de Renal , faisant des projets pour son enfant ,Julien est condamné à mort bien que Mme de Renal ait écrit aux jurés pour tenter de le sauver. Mathilde le supplie de faire appel ,mais il refuse. Après les visites de Mme de Renal, et de son père, Julien se résout à la mort. Follement jalouse de Mme de Renal Mathilde ensevelit la tete de Julien (comme avait déjà fait l’amante de son ancetre), alors que Mme de Renal ne survit que trois jours à son amant.
LE TITRE
Les interprétation du titre sont plusieurs: la première qui avait été faite est celle qui attribue la couleur rouge à l’uniforme militaire (que Julien prend à la fin du roman) et la couleur noire à l’habit ecclésiastique (que Julien au contraire endosse dans la première partie).
D’autres interpretations ont été également donnée après: l’une compare le rouge à Julien , le jeune révolutionnaire, et le noir à l’église, une autre propose la comparaison du rouge et du noir comme les couleurs qui composent la roulette (le rouge et le noir des présage) et enfin la dernière, qui est meme la moins considerée, parle du rouge et du noir comme les couleurs dont était peinte la guillottine.
LES THEMES CLES
Les themes traités dans cette oeuvre la rendent très complexe et riche de symboles: en effet le roman, qui semble etre, à une première accroche,une simple histoire de vie d’un jeune homme pauvre mais avec une grande ambition, est en réalité presque une oeuvre autobiografique. Ainsi Stendhal crée, dans ce roman, un personage qui reflète tout ce que l’auteur aurait voulu faire ou etre dans sa vie et meme ce qu’il a vécu pendant sa vie: par exemple Julien est un jeune homme plein de charme par contre Stendhal non, Julien a succès avec les filles, Stendhal non, Stendhal comme Julien n’aimait pas le petit village où il vivait (Grenoble/Verrières), il n’avait pas un bon rapport avec son père et pas beaucoup d’amis.
Le roman n’est pas seulement une oeuvre d’amour mais il contient dans lui meme une partie politique, historique et reprend aussi un fait divers de l’époque. Pour l’histoire Stendhal reprend le changement qu’il y avait eu en France en 1830 (tant dit que le sous-titre dans un premier temps était “Chronique de 1830” et après “Chronique du XIX siècle”) quand Luis-Philippe d’Orléans était monté au pouvoir; cette petite révolution changeait très profondément la France: pour les nobles la révision avait été dommageable (le marquis de La Mole) et au contraire très avantageuse pour la bourgeoisie arriviste (les Valenod). Mais ce changement avait meme frappé les classes plus pauvres: en effet à l’epoque de Napoléon n’importe quoi pouvait devenir célèbre avec la gloire militaire après, au contraire, le seul moyen pour émerger dans le monde, si on n’était pas nobles, était celui de devenir pretres (du rouge de l’uniforme militaire on passe au noire de l’habit ecclesiastique).
Sur le plan politique on peut trouver très claire une satire dirigée d’un bout à l’autre du roman contre la Congrégation des Jésuites d’où on peut relever le fort anticléricalisme de Stendhal; il concentre ses flèches contre la puissance occulte des Jésuites.
“Le rouge et le noir” a été, plusieurs fois par la critique, défini un roman de moeurs où l’on peut decouvrir les règles qui controlaient la vie dans la province (Verrières), dans le seminaire et à Paris dans les salons aristocratiques. Stendhal dans toute son oeuvre fait la contrapposition entre le monde ouvert de Paris et celui fermé et étriqué de Verrières qu’il paragone à Grenoble où il avait vécu la première partie de sa vie.
Une partie très importante du roman est celle que Stendhal laisse à l’ironie, à son point de vue et à ses intrusions qui nous font penser de plus en plus à une large componente autobiografique et de denonce de la laideur de son époque. L’auteur décrit une société, celle de la France de la Restauration, présentée comme un monde médiocre, où dominent la fripponerie et les cospirations; les valeurs héroiques n’ont plus cours où n’existent que dans les reves de Mathilde. Le roman est en fait une oeuvre marquée par la violence.
“Le rouge et le noir” peut aussi etre vu comme roman d’apprentisage en effet on peut en trouver tous les ingrédients: le passage de la province à Paris, l’écart entre la naissance et le mérite, le ressentiment social converti en ambition, la maitrise de la dissimulation , l’énergie, l’audace….
Le titre de l’oeuvre se concentre sur les couleurs et tout le livre dénote cet intéret pour le chromatique: en effet à part le rouge et le noir qui ont la prédominance il y a meme d’autres couleurs qui ont une signification symbolique comme par exemple le bleu de l’habit de la garde d’honneur et le violet de la dignité épiscopale à laquelle Julien aspire. Le particulier chromatisme qu’on peut relever est typique de l’age romantique duquel Stendhal fait partie: il aime beaucoup les couleurs nuancées du coucher du soleil ou de l’aube (toutes les partiès déterminantes de la trame se passent à ces moments-là).
LES PERSONNAGES
Le personnage principal du roman est sans doute JULIEN SOREL.
Toute l’oeuvre est centrée sur la vie, les espoirs de ce jeune homme.
Julien Sorel on le decouvre page par page; il est un personnage très complexe qui a une grande force de volonté, qui veut réussir dans son entreprise. Dans les premières pages de l’oeuvre on le découvre comme un garcon qui est très intelligent mais ses qualités ne sont pas appreciées par la petite ville de Verrières où vivent seulement personnes peu instruites et avides. Au contraire son esprit est très apprecié par le noble marquis qui donne à Julien des travaux de plus en plus délicats. Par contre à part le marquis et peu d’autres personnes les autres parisiens ont presque peur de lui et donc le traitent avec froideur ou avec ironie.
La première caracteristique du caractère de Julien qu’on peut voir est celle de l’hypocrisie, tactique de survie et d’ascension sociale. Celle-ci est la seule arme avec laquelle Julien se peut défendre : c’est la seule qu’un jeune homme pauvre puisse retourner contre une société qui ne se prive pas d’en user.
Dès le depart le jeune homme est en conflit avec une famille dans laquelle il ne se reconnait pas.il veut faire fortune, ce qui vaut à affirmer son identité et sa supériorité. Doté d’une grande énergie il se donne comme modèle Napoléon (que meme Stendhal avait connu).
Julien dans tout le roman est un personnage seul, sans amis , sauf Fouquet et l’abbé Chènal mais quand meme ils occupent une place reduite dans les intrigues: Stendhal a voulu augmenter la grandeur de Julien à proportion de sa solitude. Cette solitude a apporté à une insatisfaction de Julien et une vertigineuse question sur son identité qui augmente encore plus avec les nombreux monologues. Le roman a presque une dimension mystique souligné encore plus par les moments de silence très longs, par la lumière qui est presque toujours faible, par l’attitude conspiratrice que Julien tient dans l’oeuvre. Le but qui met en mouvement Julien est “la chasse au bonneur” qui a occupé une grande partie meme de la vie de Stendhal. Pour cette “chasse” le protagoniste decuple ses énergies et arrive à son but seulement avec un énorme sacrifice: sa vie. Bien qu’il ait sacrifié la chose la plus précieuse, le bonheur est total seulement à fin, quand Mme de Renal passe tous ses jours avec lui enfermé dans sa cellule. Comme chaqu’un Julien pendant sa vie passe des périodes très heureuses (par exemple quand il arrive à conquérir le coeur de Mme de Renal ou de Mathilde et au contraire il passe des périodes très difficiles quand Mme de Renal commance à avoir des doutes ou Mathilde le veut laisser après une nuit de passion).
Deux personnes qui ont un role fondamental pour Julien sont Mme de Renal et Mathilde. Elles sont très différentes l’une de l’autre: Mme de Renal devient à son corp défendant l’héroine d’une aventure où le sentiment triomphe de ses préjugés; Mathilde, nourrie depuis l’enfance par l’histoire romanesque de son ailleure Boniface de La Mole (amant de la reine Marguerite, on lui avait coupé la tete et la reine après sa mort avait pris pour soi meme la tete pour pleurer et pour avoir quelque chose de son amant), connait à l’inverse un destin qui se conforme à ses fantasmes. Mathilde vit avec Julien un amour de tete et puise dans son exaltation d’amour une forme de consolation; l’amour de Mme de Renal au contraire s’enrichit de nuances: pitié qui fait ouvrir le coeur à une femme soumise à la morale et à la religion et jalousie qui révèle la profondeur d’un sentiment qui arrivera à la folie. La seule chose que les deux femmes ont en commun est l’etre soumises par Julien au point d’arriver à la folie, de mourir pour lui ou encore de renoncer à tous les privileges d’une famille noble (comme fait Mathilde).
Les femmes jouent un role décisif dans l’apprentisage de Julien dans le monde provincial de Verrières et dans le monde de l’haute sociète de Paris.
Julien, en dépit de son hypocrisie, apparait comme un héros, il est sublime et il possède une dimension tragique. Il échappe à la corruption sociale et s’attache à construire son Moi. Il accède au bonheur par le crime et par la prison et comprend que tout son trajet le conduisait à cette assomption et à l’héroisme de sa propre mort.
Julien calcule ses faits et ses gestes comme stratégie. Sa decision de devenir pretre n’est pas fondé sur sa foi religieuse, mais sur l’analyse des forces en présence sur l’équicher social. Il s’agit d’une décision militaire à la manière de Napoléon. Il en va meme pour la conquete amoureuse. Il décide de livrer bataille aux femmes qu’il veut conquerir, mais il fait cependant preuve de naiveté. En revanche il est digne d’etre aimé, et ses victoires s’avèrent plus faciles qu’il n’avait cru. Au calculateur cynique s’opposent le jeune homme passionné et ses émotions vraies. Il est capable de naturel, de charme contrairé par ce qu’il croit etre de l’habileté. C’est en prison, quand l’apprentisage social est terminé et que la réussite est devenue impossible, que Julien comprend la pureté de ses vrais sentiments et qu’il peut laisser libre au cours à son naturel.
Dans toute l’oeuvre on peut aussi relever le conflit entre les différentes classes sociales: dans un premier temps Julien voit Mme de Renal et Mathilde de La Mole comme des ennemies parce qu’elles appartienent à des classes supérieures; meme s’il devient l’amant des deux femmes il ne s’intègre pas dans leurs classes et c’est pour cela que Julien préfère un martyre qui tèmoigne en faveur de la classe sociale dont il est issu et alors voilà qui prend vie une nouvelle interprétation du titre: le rouge comme le sang et le noir comme l’hypocrisie: Julien pour la première fois décide d’abandonner l’hypocrisie (il n’a plus besoin d’une arme)et opte sans retour pour le rouge.

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