Materie: | Riassunto |
Categoria: | Francese |
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Data: | 21.04.2005 |
Numero di pagine: | 6 |
Formato di file: | .doc (Microsoft Word) |
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Testo
La chute est un titre symbolique qui doit "se lire sur plusieurs portées.
La chute renvoie d'abord concrètement à la chute du "corps d’une famme qui s'abat sur l'eau", mais il y a la chute de Clamence aussi ; cela illustre la chute de l'homme ( européen ) dans l'histoire et la chute morale de Clamence qui se croit très grand jusq’à il decouvre d’etre un homme comme les autres.
Au debout du livre Clamence est hanté par le verdict que les autres rendent sur lui, mais il ccroit d’etre si perfect que on ne peut pas ne le trouver sympathique. Il se sentait au dessus des autres et du jugement du commun des mortels.
Un soir Clamence, sert obligeamment d'interprète à l'un de ses "concitoyens", un Français qui ne parvient pas à se faire entendre du patron d'un "bar à matelots" d'Amsterdam, le Mexico City. Commence alors une longue confession réglée sur le temps de parole que s'autorise Clamence soir après soir. De ce point de vue, la chronologie est extrêmement simple : Clamence aborde son compatriote un soir ; il livre quelques confidences, guide son interlocuteur dans le dédale de rues du quartier juif avant de prendre rendez-vous pour le lendemain. Et ainsi de suite, le temps de cinq rencontres.
L'ordre temporel adopté par Clamence pour raconter sa vie passée est complexe.
Après les présentations et quelques aperçus historiques et cyniques qui découvrent l'envers et l'ailleurs d'Amsterdam ( le quartier juif, le passé colonial, les femmes vénales ), Clamence évoque la vie heureuse qu'il menait à Paris autrefois, quand il "était avocat", époque bénie qui, brutalement, prit fin " un soir où" il ne sut ni ne put porter secours à une "jeune femme" Le malheur de Clamence "commence" lorsque cette soirée un rire éclate "dans le dos", lorsque l'intouchable avocat se sent et se voit épié, moqué. Lorsqu’il se regarde dans le miroir, son sourire lui semble double. Commence alors le long procès de lui-même que Clamence va "instruire jusqu'au bout", introspection, spéléologie des profondeurs psychologiques qui va le conduire à mettre au jour sa duplicité et à inventer la recette de l'impunité : s'accabler soi-même pour avoir le droit de juger les autres, devenir "juge-pénitent".
Au "centre de la mémoire" de Clamence, la narration de l'événement " traumatisant " trouve place au centre du récit. Il s’est rendu compte par la même occasion que ses relations avec les femmes étaient elles aussi régies par cette vanité.
La confession se poursuit dans une île du Zuyderzee. Ayant découvert sa propre duplicité, Clamence a essayé de rechercher l’amour de ses contemporains, mais il ne s’est heurté qu’à leur jugement péremptoire. Se rendant compte que tout n’était que comédie, il n‘eut alors comme objectif que de dévoiler la duplicité humaine et se mit à tout tourner en dérision . Il s’est alors ingénié à se rendre odieux pour casser l’image d’honnête homme qu’on avait de lui. Après cette période stérile, il éprouva encore plus durement la souffrance qui le hantait.
Sur le bateau qui le ramène à Amsterdam, Clamence évoque avec nostalgie la beauté et la pureté de la Grèce, puis revient à son récit. Il a essayé de trouver l’amour, mais en vain. Ecœuré , il se livra alors à la débauche, puis sombra dans le " mal confort " , avant d'admettre sa culpabilité et de se convaincre que tous les hommes sont coupables. Le Christ lui-même a donné l’exemple en mourrant sur la croix pour une faute , le massacre des enfants de Judée, dont il se sentait obscurément coupable.
A’ la fin Clamence, malade, reçoit son compagnon dans sa chambre. Il a la fièvre et est au lit. Il raconte à son interlocuteur comment, pendant la guerre, alors qu’il était prisonnier, il avait volé de l'eau à un compagnon agonisant. A présent, dans le placard de sa chambre, il a caché un tableau , les juges intègres de Van Eyck , que recherchent toutes les polices du monde. Il a l’espoir que ce recel lui vaudra un jour d'être arrêté. Il explique enfin en quoi consiste son métier de juge-pénitent : il se confesse aux autres des fautes que chacun peut avoir commises , puis il implique peu à peu son interlocuteur et pour finir, retourne le miroir afin que chacun puisse s’accuser à son tour. Il est donc d’abord pénitent, puis devient juge et se libère. Malgré sa fièvre, il souhaite se lever pour aller voir tomber la neige ; ce qu’il fait , puis se recouche. Chaque fois qu'il aborde un "client", il espère que ce sera un policier venu l’arrêter pour le recel du tableau. cette fois encore, il avait l'espoir. Mais l'inconnu abordé dans ce bar d'Amsterdam se trouve être, un avocat parisien, comme lui...
La chute est un titre symbolique qui doit "se lire sur plusieurs portées.
La chute renvoie d'abord concrètement à la chute du "corps d’une famme qui s'abat sur l'eau", mais il y a la chute de Clamence aussi ; cela illustre la chute de l'homme ( européen ) dans l'histoire et la chute morale de Clamence qui se croit très grand jusq’à il decouvre d’etre un homme comme les autres.
Au debout du livre Clamence est hanté par le verdict que les autres rendent sur lui, mais il ccroit d’etre si perfect que on ne peut pas ne le trouver sympathique. Il se sentait au dessus des autres et du jugement du commun des mortels.
Un soir Clamence, sert obligeamment d'interprète à l'un de ses "concitoyens", un Français qui ne parvient pas à se faire entendre du patron d'un "bar à matelots" d'Amsterdam, le Mexico City. Commence alors une longue confession réglée sur le temps de parole que s'autorise Clamence soir après soir. De ce point de vue, la chronologie est extrêmement simple : Clamence aborde son compatriote un soir ; il livre quelques confidences, guide son interlocuteur dans le dédale de rues du quartier juif avant de prendre rendez-vous pour le lendemain. Et ainsi de suite, le temps de cinq rencontres.
L'ordre temporel adopté par Clamence pour raconter sa vie passée est complexe.
Après les présentations et quelques aperçus historiques et cyniques qui découvrent l'envers et l'ailleurs d'Amsterdam ( le quartier juif, le passé colonial, les femmes vénales ), Clamence évoque la vie heureuse qu'il menait à Paris autrefois, quand il "était avocat", époque bénie qui, brutalement, prit fin " un soir où" il ne sut ni ne put porter secours à une "jeune femme" Le malheur de Clamence "commence" lorsque cette soirée un rire éclate "dans le dos", lorsque l'intouchable avocat se sent et se voit épié, moqué. Lorsqu’il se regarde dans le miroir, son sourire lui semble double. Commence alors le long procès de lui-même que Clamence va "instruire jusqu'au bout", introspection, spéléologie des profondeurs psychologiques qui va le conduire à mettre au jour sa duplicité et à inventer la recette de l'impunité : s'accabler soi-même pour avoir le droit de juger les autres, devenir "juge-pénitent".
Au "centre de la mémoire" de Clamence, la narration de l'événement " traumatisant " trouve place au centre du récit. Il s’est rendu compte par la même occasion que ses relations avec les femmes étaient elles aussi régies par cette vanité.
La confession se poursuit dans une île du Zuyderzee. Ayant découvert sa propre duplicité, Clamence a essayé de rechercher l’amour de ses contemporains, mais il ne s’est heurté qu’à leur jugement péremptoire. Se rendant compte que tout n’était que comédie, il n‘eut alors comme objectif que de dévoiler la duplicité humaine et se mit à tout tourner en dérision . Il s’est alors ingénié à se rendre odieux pour casser l’image d’honnête homme qu’on avait de lui. Après cette période stérile, il éprouva encore plus durement la souffrance qui le hantait.
Sur le bateau qui le ramène à Amsterdam, Clamence évoque avec nostalgie la beauté et la pureté de la Grèce, puis revient à son récit. Il a essayé de trouver l’amour, mais en vain. Ecœuré , il se livra alors à la débauche, puis sombra dans le " mal confort " , avant d'admettre sa culpabilité et de se convaincre que tous les hommes sont coupables. Le Christ lui-même a donné l’exemple en mourrant sur la croix pour une faute , le massacre des enfants de Judée, dont il se sentait obscurément coupable.
A’ la fin Clamence, malade, reçoit son compagnon dans sa chambre. Il a la fièvre et est au lit. Il raconte à son interlocuteur comment, pendant la guerre, alors qu’il était prisonnier, il avait volé de l'eau à un compagnon agonisant. A présent, dans le placard de sa chambre, il a caché un tableau , les juges intègres de Van Eyck , que recherchent toutes les polices du monde. Il a l’espoir que ce recel lui vaudra un jour d'être arrêté. Il explique enfin en quoi consiste son métier de juge-pénitent : il se confesse aux autres des fautes que chacun peut avoir commises , puis il implique peu à peu son interlocuteur et pour finir, retourne le miroir afin que chacun puisse s’accuser à son tour. Il est donc d’abord pénitent, puis devient juge et se libère. Malgré sa fièvre, il souhaite se lever pour aller voir tomber la neige ; ce qu’il fait , puis se recouche. Chaque fois qu'il aborde un "client", il espère que ce sera un policier venu l’arrêter pour le recel du tableau. cette fois encore, il avait l'espoir. Mais l'inconnu abordé dans ce bar d'Amsterdam se trouve être, un avocat parisien, comme lui...