La Chanson de geste

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Chanson de geste
On appelle chanson de geste un poème épique narrant les exploits guerriers de héros devenus légendaires. Elles traitent de sujets essentiellement guerriers qui ont la particularité de se situer généralement à l'époque carolingienne, le plus souvent au temps de Charlemagne Un grand nombre de chansons furent composées ou remaniées au XIIe siècle, de 1130 environ à 1180.
Ce sont des récits en vers, souvent composés par un poète anonyme (le trouveur), mettant en scène des exploits (geste du latin gesta, "actions", "hauts faits" en ancien français) de chevaliers de l'époque carolingienne (VIIIe - Xe siècles). Le récit est destiné à être chanté par un jongleur avec léger accompagnement musical.
La chanson de geste témoigne des combats héroïques des rois et princes carolingiens: elle transfigure les événements historiques et en fait un récit idéaliste, une sorte d'épopée. Dans un moment successif, fait son apparition le thème de l'amour. Le Bien triomphe toujours du Mal.
Les jongleurs, sorte de chanteurs qui voyageaient de château en ville, ont une importance déterminante, car la tradition de ces chansons de geste était complètement orale: ils apprenaient par cœur les milliers de vers d'une chanson et s'accompagnaient par la vielle (ghironda, strumento a corde con manovella).
Au Moyen Age on distinguait trois "matières", c'est-à-dire trois thèmes, pour la chanson de geste:
1. antique (on traduit en roman les textes antiques);
2. de France (histoire des Carolingiens);
3. de Bretagne (mythes et légendes celtiques).
La chanson de geste française développe la matière de France, le roman courtois s'appuie sur la matière de Bretagne.
Dans ces poèmes épiques le héros est appelé "preux": c'est un homme exemplaire qui est au centre de la narration; ses "gesta" sont extraordinaires. Les caractéristiques de ce héros sont: le courage, la force physique, le mépris de la mort, le sens du devoir et du sacrifice, la générosité, la loyauté; il défend la foi et son roi.
Ces poèmes ont une forme particulière : ils sont composés de laisses (strophes de longueurs irrégulières) homophones et assonancées; la rime utilisée est l'assonance, c'est-à-dire la répétition d'une même voyelle en fin de vers; souvent on répète plusieurs foi un même épisode, ce qui permet au public de mieux mémoriser l'histoire.

LA CHANSON DE ROLAND
L'histoire raconte qu'en 778 Charlemagne était parti en guerre en Espagne; de retour vers la France, dans les Pyrénées, l'arrière-garde est attaquée par des montagnards basques. Parmi les victimes il y a Roland, comte de Bretagne.
Dans la Chanson de Roland, écrite trois siècles plus tard, Roland devient le neveu de Charlemagne (âgé de 200 ans); les montagnards de sont changés en 400.000 Sarrasins; le petit combat d'arrière-garde devient une "croisade" qui exalte l'idéologie chrétienne et chevaleresque; la défaite est due à la présence déterminante d'un traître, Ganelon.
La Chanson de Roland compte 4002 vers décasyllabes et 291 laisses.
Elle est écrite en dialecte Anglo-normand.

Roland commence au moment où «Carles li reis nostre emperere magne» («Le roi Charles, notre grand empereur», v. 1) vient de dévaster l’Espagne sarrasine et où ne résiste plus que Saragosse, que tient le païen Marsile. La ruse mise au point par les Sarrasins avec la complicité du traître Ganelon, conduit à une attaque surprise de l’arrière-garde chrétienne commandée par Roland, le neveu de Charlemagne. Au cours des âpres combats qui s’engagent, Roland refuse d’abord de sonner du cor pour rappeler Charlemagne, comme le lui demande son compagnon Olivier. Mais, trop peu nombreux, les combattants chrétiens sont peu à peu massacrés. Roland sonne enfin du cor, se rompt une veine et meurt en odeur de sainteté tout en restant maître du champ de bataille: «Dessous un pin gît le comte Roland,/ Les yeux tournés vers l’Espagne. Il se prend/ À rappeler mainte ressouvenance:/ Tant de pays conquis par sa valeur,/ Les gens de son lignage, et douce France,/ Et l’empereur, qui nourrit son enfance.» Revenu à Roncevaux, Charlemagne met en fuite Marsile et son armée, puis triomphe en un terrible combat de l’émir Baligant, venu au secours de Marsile. De retour à Aix-la-Chapelle, l’empereur fait juger et supplicier Ganelon. Saint Gabriel vient alors lui annoncer les lourdes tâches qui l’attendent encore.

Chanson de geste
On appelle chanson de geste un poème épique narrant les exploits guerriers de héros devenus légendaires. Elles traitent de sujets essentiellement guerriers qui ont la particularité de se situer généralement à l'époque carolingienne, le plus souvent au temps de Charlemagne Un grand nombre de chansons furent composées ou remaniées au XIIe siècle, de 1130 environ à 1180.
Ce sont des récits en vers, souvent composés par un poète anonyme (le trouveur), mettant en scène des exploits (geste du latin gesta, "actions", "hauts faits" en ancien français) de chevaliers de l'époque carolingienne (VIIIe - Xe siècles). Le récit est destiné à être chanté par un jongleur avec léger accompagnement musical.
La chanson de geste témoigne des combats héroïques des rois et princes carolingiens: elle transfigure les événements historiques et en fait un récit idéaliste, une sorte d'épopée. Dans un moment successif, fait son apparition le thème de l'amour. Le Bien triomphe toujours du Mal.
Les jongleurs, sorte de chanteurs qui voyageaient de château en ville, ont une importance déterminante, car la tradition de ces chansons de geste était complètement orale: ils apprenaient par cœur les milliers de vers d'une chanson et s'accompagnaient par la vielle (ghironda, strumento a corde con manovella).
Au Moyen Age on distinguait trois "matières", c'est-à-dire trois thèmes, pour la chanson de geste:
1. antique (on traduit en roman les textes antiques);
2. de France (histoire des Carolingiens);
3. de Bretagne (mythes et légendes celtiques).
La chanson de geste française développe la matière de France, le roman courtois s'appuie sur la matière de Bretagne.
Dans ces poèmes épiques le héros est appelé "preux": c'est un homme exemplaire qui est au centre de la narration; ses "gesta" sont extraordinaires. Les caractéristiques de ce héros sont: le courage, la force physique, le mépris de la mort, le sens du devoir et du sacrifice, la générosité, la loyauté; il défend la foi et son roi.
Ces poèmes ont une forme particulière : ils sont composés de laisses (strophes de longueurs irrégulières) homophones et assonancées; la rime utilisée est l'assonance, c'est-à-dire la répétition d'une même voyelle en fin de vers; souvent on répète plusieurs foi un même épisode, ce qui permet au public de mieux mémoriser l'histoire.

LA CHANSON DE ROLAND
L'histoire raconte qu'en 778 Charlemagne était parti en guerre en Espagne; de retour vers la France, dans les Pyrénées, l'arrière-garde est attaquée par des montagnards basques. Parmi les victimes il y a Roland, comte de Bretagne.
Dans la Chanson de Roland, écrite trois siècles plus tard, Roland devient le neveu de Charlemagne (âgé de 200 ans); les montagnards de sont changés en 400.000 Sarrasins; le petit combat d'arrière-garde devient une "croisade" qui exalte l'idéologie chrétienne et chevaleresque; la défaite est due à la présence déterminante d'un traître, Ganelon.
La Chanson de Roland compte 4002 vers décasyllabes et 291 laisses.
Elle est écrite en dialecte Anglo-normand.

Roland commence au moment où «Carles li reis nostre emperere magne» («Le roi Charles, notre grand empereur», v. 1) vient de dévaster l’Espagne sarrasine et où ne résiste plus que Saragosse, que tient le païen Marsile. La ruse mise au point par les Sarrasins avec la complicité du traître Ganelon, conduit à une attaque surprise de l’arrière-garde chrétienne commandée par Roland, le neveu de Charlemagne. Au cours des âpres combats qui s’engagent, Roland refuse d’abord de sonner du cor pour rappeler Charlemagne, comme le lui demande son compagnon Olivier. Mais, trop peu nombreux, les combattants chrétiens sont peu à peu massacrés. Roland sonne enfin du cor, se rompt une veine et meurt en odeur de sainteté tout en restant maître du champ de bataille: «Dessous un pin gît le comte Roland,/ Les yeux tournés vers l’Espagne. Il se prend/ À rappeler mainte ressouvenance:/ Tant de pays conquis par sa valeur,/ Les gens de son lignage, et douce France,/ Et l’empereur, qui nourrit son enfance.» Revenu à Roncevaux, Charlemagne met en fuite Marsile et son armée, puis triomphe en un terrible combat de l’émir Baligant, venu au secours de Marsile. De retour à Aix-la-Chapelle, l’empereur fait juger et supplicier Ganelon. Saint Gabriel vient alors lui annoncer les lourdes tâches qui l’attendent encore.

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