Materie: | Appunti |
Categoria: | Francese |
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Testo
EMILE ZOLA
E Biographie
1840: naissance à Paris de mère française et père italien, ingénier. Le père meurt quand il a 7 ans et il passe son enfance à Aix en Provence, où il connaît le peintre Cézanne.
1858: retourne à Paris avec sa mère. La vie est difficile : ils n’ont pas d’argent et Emile échec son baccalauréat. Il va travailler chez la maison d’éditions Hachette et commence sa double carrière de journaliste et écrivain.
• Journaliste: il fait des articles engagés, il exprime son opinion sur des événements politiques et sociales de son époque. Dans l’article «Critique d’Art» il défend l’Impressionnisme et Manet. Le plus connu est l’article «J’Accuse», à propos de l’affaire Dreyfus, une question importante à l’époque. Dreyfus était un officier, capitaine de l’armée française, mais juif. En 1894 il a été accusé de Haute Trahison, a subi un procès et a été envoyé à Cayenne (capitale de la Guyane Française), où il y avait un bagne (= pénitencier pour les criminel destinés aux travaux forcés). Qui allait là était destiné à mourir. Dreyfus avait toujours proclamé son innocence et l’opinion publique française s’était divisée:
- Les "dreyfusards" : pensaient que D. était innocent et qu’il avait été condamné parce que il était juif et pour couvrir les fautes des personnalités plus importants dans l’armée.
- Les "anti-dreyfusards" : croyaient que . était coupable. Il s’agissait des antisémites et du parti de l’extrême droite.
Zola est en faveur de D.. En 1898 il écrit «J’Accuse», publié dans le quotidien «L’Aurore», où il exprime de façon forte, violente, ses idées en faveur de D. et accuse certaines généraux importants en faisant leurs noms.
• Écrivain. Son premier roman important est «Thérèse Raquin» (1867); après il commence le cycle des Rougon-Macquart, qui se termine avec «Le Docteur Pascal» (1893). Il cesse de publier des romans naturalistes et écrits des œuvres différentes, aujourd’hui moins connues, comme «La série des villes» («Lourdes», «Paris», «Rome»)
1902: il meurt dans sa maison en circonstances mystérieuses. Il est meurt à cause des émanations du monoxyde de carbone, car il y avait une cheminé dans sa chambre, mais on ne sait pas s’il a été un accident ou si on a bouché la cheminé.
Le cycle des Rougon-Macquart
c’est un cycle de 20 romans, écrit plus ou moins un par année, dont les protagonistes tous appartiennent à la même famille. Ce sont 5 générations diffèrent.
• 1870, «La fortune de Rougon» : protagoniste est Adélaïde Fouque, qui se marie avec Rougon et a un enfant, Pierre. Elle a aussi comme amant Macquart, dont a deux enfants, Antoine et Ursule.
• 1877, «L’Assommoir» : protagoniste est Gervaise Macquart, petit-fille d’Adélaïde. Elle a trois fils de Lantier (Claude, Jacques et Etienne) et Nana (Anna) de son mari Coupeau. Les fils sont tous protagonistes d’autres romans.
Zola veut montrer la théorie décrite dans le sous-titre du cycle : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le II Empire.
• Naturelle: tous les personnages et protagonistes subissent l’hérédité biologique (tares héréditaires). En effet, à sa mort Adélaïde devient foule et transmet sa folie à tous les descendants.
(ex. «La Bête Humaine»)
• Social: les personnages sont influencés aussi par le milieu social où ils vivent. Chaque roman se déroule dans un milieu différent → Zola représente toute la société du II Empire.
• II Empire: moment historique où les personnages vivent. Il influence les comportements et la vie de la famille Rougon-Macquart.
La même théorie on la retrouve dans la philosophie positiviste → Taine parlait de la race/milieu/moment
Zola base sa théorie sur des œuvres de philosophes et biologistes aussi : est une théorie dont on a beaucoup parlé dans le passé.
Les œuvres les meilleures de Zola sont celles ou il oublie cette théorie, parce qu’il la rend trop lourde.
L “Germinal” (1885)
C’est le deuxième roman ouvrier de Zola, considéré son chef-d’œuvre.
Etienne Lantier, fille de Gervaise, pars de Paris et va à Montsou (nord de la France), pour chercher travail dans la mine. Montsou est un village "de la coron": avec d’autres village, il se trouvait près des mines, et il y avait seulement maison de mineurs. Le village appartient au patron des mines, qui donnait une maison et un salaire à ses ouvriers.
Etienne va vivre chez les Maheu, une famille de mineurs. La famille était formée par :
• Le grand-père : âgé, malade parce que il a toujours travaillé dans la mine. Il ne travaille plus.
• Maheu : le chef de la famille
• La Maheu : femme de Maheu, ne travaille pas parce qu’elle venait d’avoir un bébé.
• Catherine : 14 ans, travaille, Etienne s’en tombe amoureux.
• Jeanlin : 12 ans, travaille
• Fille : 8 ans, ne travaille parce qu’elle est handicapé, mais aide à la maison
• Deux enfants : trop petits pour travailler
• Frère : âgé, travaille.
Tout la famille travaillait, néanmoins le salaire n’était pas suffisant. Il faisaient des économies, mais à la fin du mois, au matin, on boivait une boule de café et un morceau de pain qui devait durer toute la journée.
Etienne et Catherine tombent amoureux l’un de l’autre, mais Catherine était déjà fiancée avec un autre garçon, Chaval, un personnage tout à fait négatif, ignorant et jaloux d’Etienne qui vit ensemble à sa femme.
Quand les patrons diminuent les salaires, les ouvriers n’acceptent pas cette décision et suivent Etienne qui, inspiré par les idéales socialistes, organise une grève. Les mineurs ne travaillent pas et créent une caisse commune pour résister à la faim (ils n’avaient pas de salaires). La grève dure deux mois, mais c’est très dure, les ouvriers souffrent. Pendant cette période les personnes les plus faible meurent, inclus le grand-père et la fille handicapée des Maheu. En plus, pendant une proteste intervient la police qui tire sur la foule des grévistes et quelques uns meurent, par exemple Maheu. Les mineurs décident donc d’interrompre la grève et recommencent à travailler en acceptant les salaires plus baisses des patrons.
L’anarchiste Souvarine n’est pas d’accord: il croyait qu’il fautait faire table rase de la société des mineurs pour former une société base plus juste. Il met donc une bombe dans la mine, qui explose quand il y a des ouvriers. L’explosion, causée aussi par le gaz grisou, emprisonne des ouvriers dans le fond et aussi Etienne, Catherine et Chaval sont fermés dans la mine. Pendant cette période, Etienne et Chaval s’affrontent pour Catherine : Chaval meurt, en tombant. Etienne reste seul ave Catherine pour la première fois, mais ils n’ont pas à manger et à boire, l’oxygène manque et l’eau monte. Etienne cherche à résister jusqu’au l’aide des autres personnes, mais Catherine est faible et meurt.
Après cet épisode, Etienne abandonne Montsou et retour à Paris, où il travaille pour des organisations qui défendent les droit des travailleurs et qui veulent améliorer leur conditions.
Le titre « Germinal » vient :
• D’un mois du calendrier de la Révolution Française
• Du verbe «germer» → la grève, même s’elle a rien obtenu et à été un échec, représente un premier grain qui a été jeté et qui donnerait ses fruit dans le futur.
pièce “Une masse affamée” (p.122)
Ce texte est tiré du livre «Germinal» publié en 1865 par Zola.
Le passage dont on parle décrit le moment dans lequel la foule des grévistes passe dans une plaine. Un groupe de bourgeois, en train de faire une promenade dans la campagne, les voit et terrorisé, se réfugie dans une ferme et regarde, caché, les travailleurs passer.
Il s’agit d’un texte narratif (un conte), avec des passages descriptives.
Les thèmes principaux du texte sont la faim et la violence, éléments de contraste entre les deux classes sociales représentées. Les sentiments de la foule sont donnés par l’auteur à travers d’une description très précise, vue par les yeux des bourgeois.
La faim est bien montrée par le groupe des femmes : elles agitent leur fils et montrent leurs corps par les guenilles, elles sont laisses d’enfanter des fils destinés à mourir, appelés «meurt-de-faim». On met en relief les conditions imposées par les patrons qui ne permettaient aux enfants de vivre et la pauvreté, rendue par les vêtements déchirés. En plus, la même faim a transformé les visages des hommes, qui ne sont plus reconnaissables par Négrel, un bourgeois qui travaillait dans la miner.
La violence est bien plus évidente: les femmes hurlent et brandissent des bâtons, tandis que les hommes chantent la Marseillaise, l’hymne révolutionnaire, et portent une hache comme un étendard. L’ensemble est vu comme un groupe de bouchers prêt à touer. On trouve plus des mots référées à la violence parce que c’est le point de vue des bourgeois, qui sont terrorisés par la furie de la foule.
Le texte se divise en quatre parties :
• la première (l. 1-10) décrit les bourgeois, qui sont cachés dans une ferme et regardent les grévistes. Ils ont peur parce que ils savent que la foule les touerait si les voie, mais les jeunes filles sont attirées par le «spectacle».
• La deuxième partie (l.11-34) concerne le groupe des grévistes, composé par les femmes et les hommes. Le premier groupe se divise dans les jeunes, comparées à des guerriers parce qu’elles ont des bâtons, les mères et les vieilles, tandis que le deuxième est plus compacte : on ne distingue pas le travailleurs, on voit seulement leurs bouches ouvertes qui chantent la Marseillaise. On peut voir des objets représentants les thèmes du texte : la faim est montrée par les enfants «meurt-de-faim», agités par leurs mères. Une hache passe, ressemblant une guillotine : c’est le symbole de la violence.
• La troisième partie décrit les patrons une autre fois. Maintenant les bourgeois sont encore plus terrorisés : ils ne réussint à reconnaître les personnes pour les visages transformés par la faim et la violence. Ils savent que le fait d’être découverts serait leur fine. Pourtant ça, les jeunes filles ne peuvent pas détourner les yeux de ce spectacle.
Les protagonistes de ce texte sont les deux groupes des bourgeois et de la foule d’ouvriers. Le premier est bien individualisé : ce sont les riches, composés pas Négrel, ingénier qui travaille dans les mines, M.me Hannebeau, la femme du directeur, et ses trois filles : Lucie, Cécile et jeanne. Le deuxième groupe est un sujet collectif, une masse indistincte qui bouge décrit avec des mots utilisées d’habitude pour parler des animaux : «mugissent», «bêtes fauves», «galoper». ça parce que leurs sentiments sont caractérisés par la misère et une conséquente colère furieuse.
Ce texte est écrit avec un langage populaire : en effet, on trouve un mot qui appartient au langage de tous les jours : «débouler».
Pourtant ça, le passage est caractérisé par un style épique, reconnaissable par les métaphores (par exemple les «bêtes fauves» des grévistes) et par les phrases longues, qui donnent un rythme long, caractéristique du style épique.
Ce texte est, selon moi, une grande démonstration des conditions de la population pendant l’époque de Zola. On comprend bien les souffrances de la foule et les raisons de leur colère vers la société bourgeoise. C’est une pièce qui peut nous faire arriver la réale situation des personnes qui étaient exploitées et ne pourraient pas vivre. → Le texte est un chef-file du Réalisme.
« L’Assommoir » (1877)
Le roman a été le premier véritable succès de Zola.
Gervaise Macquart, la protagoniste, suit son amant Lantier à Paris. Il est un bon à rien et la laisse seule avec deux enfants (un d’eux est Etienne, protagoniste de «Germinal»). Pour éviter la misère, Gervaise commence à travailler comme blanchisseuse. Elle connaît Coupeau, un ouvrier zingueur qui partage ses idéales de vie tranquille et ils décident de se marier pour créer une nouvelle famille.
Au début, tout marche bien : ils ont un travail, Gervaise réussit à acheter la blanchisserie où elle travaillait, ils ont une autre enfant appelée Nana et ils vivent tranquillement dans un appartement.
Un jour, Coupeau tombe d’un toit pendant qu’il travaillait. Il doit être soigné et Gervaise dépense tout l’argent qu’ils avaient pour son mari qui ne pouvait pas travailler.
Coupeau, qui reste toujours à la maison sans rien faire, commence à fréquenter l’Assommoir. Il boit souvent et quand il rentre ivre à la maison il batte Gervaise. En plus, il se lie d’amitié avec Lantier, qui avait retourné à Paris, et change complètement de caractère.
Gervaise, découragé parce qu’elle voit que sa vie n’est plus la réalisation de ses idéales, commence à boire à l’Assommoir et devient alcoolique, comme son mari.
Coupeau meurt de delirium tremens, provoqué par l’alcoolisme et Gervaise perd son travail et devient une clocharde. Elle arrive aussi à se prostituer pour avoir de l’argent à dépenser pour boire.
Un jour, on la retrouve morte devant la maison où elle avait était heureuse avec Coupeau et sa famille.
Le titre «L’Assommoir» vient :
• D’un bistrot qui existait effectivement dans la zone des abatteurs de Paris
• Du verbe «assommer», pour indiquer :
- Sa position, à côté des abattoirs
- On y boivait de l’alcool, qui «assomme» les gens
- ACCUEIL DU PUBLIC ET DE LA CRITIQUE
Le public a très apprécié le roman, mais il a eu quelques critiques pour son sujet et son style :
• Sujet: image négative du prolétariat parisien, du monde ouvrier
→ Zola répond qu’il ne voulait pas donner une image adoucie, idéalisée, mais une représentation véritable. Pour faire ça, il a fréquenté les lieux où ses personnages vivent, il s’est documenté : il décrit donc la réalité comme il l’a observée.
• Style: le style littéraire a été contaminé par le registre familier et le registre populaire.
→ Zola dit que l’utilisation de ces registres était une exigence de vérité linguistique : les mots qu’il utilise étaient prononcées d’habitude par les prolétariat ouvrier. Il n’était pas réaliste de faire parler les personnages avec un langage littéraire, mais il était nécessaire de leur faire exprimer avec leur registre.
- LE RÉALISME DANS L’ŒUVRE
Dans « L’Assommoir » il y a un réalisme à plusieurs niveaux :
• Gestes et attitudes des personnages. Il y a des descriptions précises d’eux et de leurs actions.
(ex. Gervaise s’assieds avec son panier sur les genoux, Mes-Bottes s’accoude sur la barrière…)
• Précision descriptive de l’alambic. Mots qui le personnifient, descriptions des matériels.
(ex. l’alambic en cuivre rouge, on entendait une souffle intérieur…)
• Réalisme linguistique. Zola utilise des mots qui appartiennent au registre populaire et familier quand il fait parler les protagonistes du texte, qui sont des ouvriers et des prolétaires et qui n e peuvent pas utiliser un registre soutenu. Le narrateur rapport les propos des personnages de cette façon et avec le style direct ou indirect libre pour une exigence de vérité linguistique.
e pièce « Un rencontre » (p.120)
La pièce est tiré du roman «L’Assommoir» publié en 1877 par Zola.
On décrit le moment où Gervaise, après avoir consigné des vêtements, rencontre Coupeau, un ouvrier son ami qui l’invite à l’Assommoir. Ils s’assiedent et parlent. Gervaise commence à parler de ses rêves pour l’avenir, ses idéales :
• Travailler tranquille et avoir du pain
• Avoir une maison modeste
• élever ses enfants et en faire des bonnes personnes
• ne pas être battue s’elle recommence à vivre avec un autre homme
• mourir dans son lit après une vie de dur travail
Coupeau partage ses idées. Il doit recommencer à travailler, ainsi les deux se lèvent mais ils ne sortent pas. Gervaise est curieuse de regarder le grand alambic situé dans la court interne du bistrot.
L’alambic était en cuivre rouge et par son cornue sortait l’alcool. Coupeau décrivait la machine à Gervais pendant qu’elle le regardait. L’alambic est personnifié et décrit comme une présence menaçant, car il fait des rumeurs sombres.
Dans ce moment, Mes-Bottes et deux copains arrivent. Il est un amie de Coupeau, alcoolique, qui regarde rêvant l’alambic pendant qu’il attende une place libre. Il désire de s’attacher à la machine et de sentir l’alcool dans son corps.
A la fine de la pièce il y a une image irréaliste, onirique, menaçant de l’alambic : la machine continue à produire de l’alcool, comme une source qui a la longue devait envahir la salle et après toute la ville.
Les rêves de Gervaise (vie tranquille, maison modeste, ne pas être battue…) se réalisent dans un premier moment, mais après ils disparaînt :
• elle est battue
• n’a plus une maison modeste → devient une clocharde
• meure devant son vieille maison → ne meure pas dans son lit
On comprend donc la présence menaçante de l’alambic : c’est l’alcool qui ruine tous ceux qui fréquentent de l’Assommoir, car ils deviennent alcooliques.
Le Naturalisme
Le Naturalisme est une école qui dérive du Réalisme, mais le dépasse.
Les naturalistes veulent appliquer la méthode scientifique à l’observation humaine (ex. à la base de la théorie de l’hérédité des Rougon-Macquart).
• INFLUENCES
Zola a été influencé par la philosophie du Positivisme, en particulier de Taine et des biologistes Claude Bernard et d’autres.
• PRÉCURSEURS
Les Frères Boncourt peuvent être considérés les précurseurs du Naturalisme. En 1865 ils écrivent le roman «Germinie Lacerteux», l’histoire d’une serveuse. Dans la préface ils ont exprimé des idées très proches au Naturalisme de Zola.
• THÉORICIEN
Le théoricien du naturalisme français est Emile Zola.
• HISTOIRE DE L’ÉCOLE
Zola, après la publication de «L’Assommoir» (1877), forme un groupe d’intellectuels qui se réunissent à Médan, un village de campagne où Zola avait une maison, pour parler de littérature.
Les personnages les plus importants qui formaient ce group étaient :
• Maupassant, qui écrit des contes (les plus connus sont «Les deux amis», «Le collier»)
• Huysmans, qui écrit «À Rebours», chef-d’œuvre du Décadentisme.
- 1880, «Les soirées de Médan»: recueil de six contes sur la guerre Franco-Prussienne.
Le plus connu est «Boule de Suif» de Maupassant.
Dans la préface le groupe exprime ses idées → considérée le manifeste du Naturalisme.
- 1880, «Le Roman Expérimental», publié par Zola. Il explique les principes du Naturalisme.
- 1887, «La Terre» (cycle Rougon-Macquart) : des écrivains critiquent les excès du Naturalisme.
- 1887, «Le manifeste des cinq» : cinq auteurs expliquent les motives pour lesquels ils sortent de l’école Naturaliste.
Zola, après la sortie, continue à publier les romans du cycle Rougon-Macquart, mais après le dernier roman «Le Docteur Pascal» (1893), il cesse d’écrire des romans naturalistes. L’école se termine avec la publication de cette dernière œuvre.
• PRINCIPES
- objectivité: représentation objective de la réalité (comme dans le Réalisme)
- documentation: avant d’écrire on devait se documenter
(ex. Zola vit dans un village de mineurs avant d’écrire «Germinal»), (ex. Flaubert)
- roman = moyen d’enquête : pour Zola le romancier était un expérimentateur qui doit faire mouvoir ses personnages dans une histoire particulière pour en étudier les comportements (cit. du «Roman Expérimental»). C’est la première fois que ça se vérifie, car dans «Germinie Lacerteux» ou «Un cœur simple» (conte de Flaubert) le serveuses vivaient dans un milieu bourgeois. Dans «L’Assommoir» ou «Germinal» les protagonistes vivent dans le milieu prolétaire.
- Langue : registre familier et populaire dans les romans, avec mots de l’argot
(ex. «La bête humaine», utilisé l’argot des chemineaux) → comparaison avec Verga.
EMILE ZOLA
E Biographie
1840: naissance à Paris de mère française et père italien, ingénier. Le père meurt quand il a 7 ans et il passe son enfance à Aix en Provence, où il connaît le peintre Cézanne.
1858: retourne à Paris avec sa mère. La vie est difficile : ils n’ont pas d’argent et Emile échec son baccalauréat. Il va travailler chez la maison d’éditions Hachette et commence sa double carrière de journaliste et écrivain.
• Journaliste: il fait des articles engagés, il exprime son opinion sur des événements politiques et sociales de son époque. Dans l’article «Critique d’Art» il défend l’Impressionnisme et Manet. Le plus connu est l’article «J’Accuse», à propos de l’affaire Dreyfus, une question importante à l’époque. Dreyfus était un officier, capitaine de l’armée française, mais juif. En 1894 il a été accusé de Haute Trahison, a subi un procès et a été envoyé à Cayenne (capitale de la Guyane Française), où il y avait un bagne (= pénitencier pour les criminel destinés aux travaux forcés). Qui allait là était destiné à mourir. Dreyfus avait toujours proclamé son innocence et l’opinion publique française s’était divisée:
- Les "dreyfusards" : pensaient que D. était innocent et qu’il avait été condamné parce que il était juif et pour couvrir les fautes des personnalités plus importants dans l’armée.
- Les "anti-dreyfusards" : croyaient que . était coupable. Il s’agissait des antisémites et du parti de l’extrême droite.
Zola est en faveur de D.. En 1898 il écrit «J’Accuse», publié dans le quotidien «L’Aurore», où il exprime de façon forte, violente, ses idées en faveur de D. et accuse certaines généraux importants en faisant leurs noms.
• Écrivain. Son premier roman important est «Thérèse Raquin» (1867); après il commence le cycle des Rougon-Macquart, qui se termine avec «Le Docteur Pascal» (1893). Il cesse de publier des romans naturalistes et écrits des œuvres différentes, aujourd’hui moins connues, comme «La série des villes» («Lourdes», «Paris», «Rome»)
1902: il meurt dans sa maison en circonstances mystérieuses. Il est meurt à cause des émanations du monoxyde de carbone, car il y avait une cheminé dans sa chambre, mais on ne sait pas s’il a été un accident ou si on a bouché la cheminé.
Le cycle des Rougon-Macquart
c’est un cycle de 20 romans, écrit plus ou moins un par année, dont les protagonistes tous appartiennent à la même famille. Ce sont 5 générations diffèrent.
• 1870, «La fortune de Rougon» : protagoniste est Adélaïde Fouque, qui se marie avec Rougon et a un enfant, Pierre. Elle a aussi comme amant Macquart, dont a deux enfants, Antoine et Ursule.
• 1877, «L’Assommoir» : protagoniste est Gervaise Macquart, petit-fille d’Adélaïde. Elle a trois fils de Lantier (Claude, Jacques et Etienne) et Nana (Anna) de son mari Coupeau. Les fils sont tous protagonistes d’autres romans.
Zola veut montrer la théorie décrite dans le sous-titre du cycle : histoire naturelle et sociale d’une famille sous le II Empire.
• Naturelle: tous les personnages et protagonistes subissent l’hérédité biologique (tares héréditaires). En effet, à sa mort Adélaïde devient foule et transmet sa folie à tous les descendants.
(ex. «La Bête Humaine»)
• Social: les personnages sont influencés aussi par le milieu social où ils vivent. Chaque roman se déroule dans un milieu différent → Zola représente toute la société du II Empire.
• II Empire: moment historique où les personnages vivent. Il influence les comportements et la vie de la famille Rougon-Macquart.
La même théorie on la retrouve dans la philosophie positiviste → Taine parlait de la race/milieu/moment
Zola base sa théorie sur des œuvres de philosophes et biologistes aussi : est une théorie dont on a beaucoup parlé dans le passé.
Les œuvres les meilleures de Zola sont celles ou il oublie cette théorie, parce qu’il la rend trop lourde.
L “Germinal” (1885)
C’est le deuxième roman ouvrier de Zola, considéré son chef-d’œuvre.
Etienne Lantier, fille de Gervaise, pars de Paris et va à Montsou (nord de la France), pour chercher travail dans la mine. Montsou est un village "de la coron": avec d’autres village, il se trouvait près des mines, et il y avait seulement maison de mineurs. Le village appartient au patron des mines, qui donnait une maison et un salaire à ses ouvriers.
Etienne va vivre chez les Maheu, une famille de mineurs. La famille était formée par :
• Le grand-père : âgé, malade parce que il a toujours travaillé dans la mine. Il ne travaille plus.
• Maheu : le chef de la famille
• La Maheu : femme de Maheu, ne travaille pas parce qu’elle venait d’avoir un bébé.
• Catherine : 14 ans, travaille, Etienne s’en tombe amoureux.
• Jeanlin : 12 ans, travaille
• Fille : 8 ans, ne travaille parce qu’elle est handicapé, mais aide à la maison
• Deux enfants : trop petits pour travailler
• Frère : âgé, travaille.
Tout la famille travaillait, néanmoins le salaire n’était pas suffisant. Il faisaient des économies, mais à la fin du mois, au matin, on boivait une boule de café et un morceau de pain qui devait durer toute la journée.
Etienne et Catherine tombent amoureux l’un de l’autre, mais Catherine était déjà fiancée avec un autre garçon, Chaval, un personnage tout à fait négatif, ignorant et jaloux d’Etienne qui vit ensemble à sa femme.
Quand les patrons diminuent les salaires, les ouvriers n’acceptent pas cette décision et suivent Etienne qui, inspiré par les idéales socialistes, organise une grève. Les mineurs ne travaillent pas et créent une caisse commune pour résister à la faim (ils n’avaient pas de salaires). La grève dure deux mois, mais c’est très dure, les ouvriers souffrent. Pendant cette période les personnes les plus faible meurent, inclus le grand-père et la fille handicapée des Maheu. En plus, pendant une proteste intervient la police qui tire sur la foule des grévistes et quelques uns meurent, par exemple Maheu. Les mineurs décident donc d’interrompre la grève et recommencent à travailler en acceptant les salaires plus baisses des patrons.
L’anarchiste Souvarine n’est pas d’accord: il croyait qu’il fautait faire table rase de la société des mineurs pour former une société base plus juste. Il met donc une bombe dans la mine, qui explose quand il y a des ouvriers. L’explosion, causée aussi par le gaz grisou, emprisonne des ouvriers dans le fond et aussi Etienne, Catherine et Chaval sont fermés dans la mine. Pendant cette période, Etienne et Chaval s’affrontent pour Catherine : Chaval meurt, en tombant. Etienne reste seul ave Catherine pour la première fois, mais ils n’ont pas à manger et à boire, l’oxygène manque et l’eau monte. Etienne cherche à résister jusqu’au l’aide des autres personnes, mais Catherine est faible et meurt.
Après cet épisode, Etienne abandonne Montsou et retour à Paris, où il travaille pour des organisations qui défendent les droit des travailleurs et qui veulent améliorer leur conditions.
Le titre « Germinal » vient :
• D’un mois du calendrier de la Révolution Française
• Du verbe «germer» → la grève, même s’elle a rien obtenu et à été un échec, représente un premier grain qui a été jeté et qui donnerait ses fruit dans le futur.
pièce “Une masse affamée” (p.122)
Ce texte est tiré du livre «Germinal» publié en 1865 par Zola.
Le passage dont on parle décrit le moment dans lequel la foule des grévistes passe dans une plaine. Un groupe de bourgeois, en train de faire une promenade dans la campagne, les voit et terrorisé, se réfugie dans une ferme et regarde, caché, les travailleurs passer.
Il s’agit d’un texte narratif (un conte), avec des passages descriptives.
Les thèmes principaux du texte sont la faim et la violence, éléments de contraste entre les deux classes sociales représentées. Les sentiments de la foule sont donnés par l’auteur à travers d’une description très précise, vue par les yeux des bourgeois.
La faim est bien montrée par le groupe des femmes : elles agitent leur fils et montrent leurs corps par les guenilles, elles sont laisses d’enfanter des fils destinés à mourir, appelés «meurt-de-faim». On met en relief les conditions imposées par les patrons qui ne permettaient aux enfants de vivre et la pauvreté, rendue par les vêtements déchirés. En plus, la même faim a transformé les visages des hommes, qui ne sont plus reconnaissables par Négrel, un bourgeois qui travaillait dans la miner.
La violence est bien plus évidente: les femmes hurlent et brandissent des bâtons, tandis que les hommes chantent la Marseillaise, l’hymne révolutionnaire, et portent une hache comme un étendard. L’ensemble est vu comme un groupe de bouchers prêt à touer. On trouve plus des mots référées à la violence parce que c’est le point de vue des bourgeois, qui sont terrorisés par la furie de la foule.
Le texte se divise en quatre parties :
• la première (l. 1-10) décrit les bourgeois, qui sont cachés dans une ferme et regardent les grévistes. Ils ont peur parce que ils savent que la foule les touerait si les voie, mais les jeunes filles sont attirées par le «spectacle».
• La deuxième partie (l.11-34) concerne le groupe des grévistes, composé par les femmes et les hommes. Le premier groupe se divise dans les jeunes, comparées à des guerriers parce qu’elles ont des bâtons, les mères et les vieilles, tandis que le deuxième est plus compacte : on ne distingue pas le travailleurs, on voit seulement leurs bouches ouvertes qui chantent la Marseillaise. On peut voir des objets représentants les thèmes du texte : la faim est montrée par les enfants «meurt-de-faim», agités par leurs mères. Une hache passe, ressemblant une guillotine : c’est le symbole de la violence.
• La troisième partie décrit les patrons une autre fois. Maintenant les bourgeois sont encore plus terrorisés : ils ne réussint à reconnaître les personnes pour les visages transformés par la faim et la violence. Ils savent que le fait d’être découverts serait leur fine. Pourtant ça, les jeunes filles ne peuvent pas détourner les yeux de ce spectacle.
Les protagonistes de ce texte sont les deux groupes des bourgeois et de la foule d’ouvriers. Le premier est bien individualisé : ce sont les riches, composés pas Négrel, ingénier qui travaille dans les mines, M.me Hannebeau, la femme du directeur, et ses trois filles : Lucie, Cécile et jeanne. Le deuxième groupe est un sujet collectif, une masse indistincte qui bouge décrit avec des mots utilisées d’habitude pour parler des animaux : «mugissent», «bêtes fauves», «galoper». ça parce que leurs sentiments sont caractérisés par la misère et une conséquente colère furieuse.
Ce texte est écrit avec un langage populaire : en effet, on trouve un mot qui appartient au langage de tous les jours : «débouler».
Pourtant ça, le passage est caractérisé par un style épique, reconnaissable par les métaphores (par exemple les «bêtes fauves» des grévistes) et par les phrases longues, qui donnent un rythme long, caractéristique du style épique.
Ce texte est, selon moi, une grande démonstration des conditions de la population pendant l’époque de Zola. On comprend bien les souffrances de la foule et les raisons de leur colère vers la société bourgeoise. C’est une pièce qui peut nous faire arriver la réale situation des personnes qui étaient exploitées et ne pourraient pas vivre. → Le texte est un chef-file du Réalisme.
« L’Assommoir » (1877)
Le roman a été le premier véritable succès de Zola.
Gervaise Macquart, la protagoniste, suit son amant Lantier à Paris. Il est un bon à rien et la laisse seule avec deux enfants (un d’eux est Etienne, protagoniste de «Germinal»). Pour éviter la misère, Gervaise commence à travailler comme blanchisseuse. Elle connaît Coupeau, un ouvrier zingueur qui partage ses idéales de vie tranquille et ils décident de se marier pour créer une nouvelle famille.
Au début, tout marche bien : ils ont un travail, Gervaise réussit à acheter la blanchisserie où elle travaillait, ils ont une autre enfant appelée Nana et ils vivent tranquillement dans un appartement.
Un jour, Coupeau tombe d’un toit pendant qu’il travaillait. Il doit être soigné et Gervaise dépense tout l’argent qu’ils avaient pour son mari qui ne pouvait pas travailler.
Coupeau, qui reste toujours à la maison sans rien faire, commence à fréquenter l’Assommoir. Il boit souvent et quand il rentre ivre à la maison il batte Gervaise. En plus, il se lie d’amitié avec Lantier, qui avait retourné à Paris, et change complètement de caractère.
Gervaise, découragé parce qu’elle voit que sa vie n’est plus la réalisation de ses idéales, commence à boire à l’Assommoir et devient alcoolique, comme son mari.
Coupeau meurt de delirium tremens, provoqué par l’alcoolisme et Gervaise perd son travail et devient une clocharde. Elle arrive aussi à se prostituer pour avoir de l’argent à dépenser pour boire.
Un jour, on la retrouve morte devant la maison où elle avait était heureuse avec Coupeau et sa famille.
Le titre «L’Assommoir» vient :
• D’un bistrot qui existait effectivement dans la zone des abatteurs de Paris
• Du verbe «assommer», pour indiquer :
- Sa position, à côté des abattoirs
- On y boivait de l’alcool, qui «assomme» les gens
- ACCUEIL DU PUBLIC ET DE LA CRITIQUE
Le public a très apprécié le roman, mais il a eu quelques critiques pour son sujet et son style :
• Sujet: image négative du prolétariat parisien, du monde ouvrier
→ Zola répond qu’il ne voulait pas donner une image adoucie, idéalisée, mais une représentation véritable. Pour faire ça, il a fréquenté les lieux où ses personnages vivent, il s’est documenté : il décrit donc la réalité comme il l’a observée.
• Style: le style littéraire a été contaminé par le registre familier et le registre populaire.
→ Zola dit que l’utilisation de ces registres était une exigence de vérité linguistique : les mots qu’il utilise étaient prononcées d’habitude par les prolétariat ouvrier. Il n’était pas réaliste de faire parler les personnages avec un langage littéraire, mais il était nécessaire de leur faire exprimer avec leur registre.
- LE RÉALISME DANS L’ŒUVRE
Dans « L’Assommoir » il y a un réalisme à plusieurs niveaux :
• Gestes et attitudes des personnages. Il y a des descriptions précises d’eux et de leurs actions.
(ex. Gervaise s’assieds avec son panier sur les genoux, Mes-Bottes s’accoude sur la barrière…)
• Précision descriptive de l’alambic. Mots qui le personnifient, descriptions des matériels.
(ex. l’alambic en cuivre rouge, on entendait une souffle intérieur…)
• Réalisme linguistique. Zola utilise des mots qui appartiennent au registre populaire et familier quand il fait parler les protagonistes du texte, qui sont des ouvriers et des prolétaires et qui n e peuvent pas utiliser un registre soutenu. Le narrateur rapport les propos des personnages de cette façon et avec le style direct ou indirect libre pour une exigence de vérité linguistique.
e pièce « Un rencontre » (p.120)
La pièce est tiré du roman «L’Assommoir» publié en 1877 par Zola.
On décrit le moment où Gervaise, après avoir consigné des vêtements, rencontre Coupeau, un ouvrier son ami qui l’invite à l’Assommoir. Ils s’assiedent et parlent. Gervaise commence à parler de ses rêves pour l’avenir, ses idéales :
• Travailler tranquille et avoir du pain
• Avoir une maison modeste
• élever ses enfants et en faire des bonnes personnes
• ne pas être battue s’elle recommence à vivre avec un autre homme
• mourir dans son lit après une vie de dur travail
Coupeau partage ses idées. Il doit recommencer à travailler, ainsi les deux se lèvent mais ils ne sortent pas. Gervaise est curieuse de regarder le grand alambic situé dans la court interne du bistrot.
L’alambic était en cuivre rouge et par son cornue sortait l’alcool. Coupeau décrivait la machine à Gervais pendant qu’elle le regardait. L’alambic est personnifié et décrit comme une présence menaçant, car il fait des rumeurs sombres.
Dans ce moment, Mes-Bottes et deux copains arrivent. Il est un amie de Coupeau, alcoolique, qui regarde rêvant l’alambic pendant qu’il attende une place libre. Il désire de s’attacher à la machine et de sentir l’alcool dans son corps.
A la fine de la pièce il y a une image irréaliste, onirique, menaçant de l’alambic : la machine continue à produire de l’alcool, comme une source qui a la longue devait envahir la salle et après toute la ville.
Les rêves de Gervaise (vie tranquille, maison modeste, ne pas être battue…) se réalisent dans un premier moment, mais après ils disparaînt :
• elle est battue
• n’a plus une maison modeste → devient une clocharde
• meure devant son vieille maison → ne meure pas dans son lit
On comprend donc la présence menaçante de l’alambic : c’est l’alcool qui ruine tous ceux qui fréquentent de l’Assommoir, car ils deviennent alcooliques.
Le Naturalisme
Le Naturalisme est une école qui dérive du Réalisme, mais le dépasse.
Les naturalistes veulent appliquer la méthode scientifique à l’observation humaine (ex. à la base de la théorie de l’hérédité des Rougon-Macquart).
• INFLUENCES
Zola a été influencé par la philosophie du Positivisme, en particulier de Taine et des biologistes Claude Bernard et d’autres.
• PRÉCURSEURS
Les Frères Boncourt peuvent être considérés les précurseurs du Naturalisme. En 1865 ils écrivent le roman «Germinie Lacerteux», l’histoire d’une serveuse. Dans la préface ils ont exprimé des idées très proches au Naturalisme de Zola.
• THÉORICIEN
Le théoricien du naturalisme français est Emile Zola.
• HISTOIRE DE L’ÉCOLE
Zola, après la publication de «L’Assommoir» (1877), forme un groupe d’intellectuels qui se réunissent à Médan, un village de campagne où Zola avait une maison, pour parler de littérature.
Les personnages les plus importants qui formaient ce group étaient :
• Maupassant, qui écrit des contes (les plus connus sont «Les deux amis», «Le collier»)
• Huysmans, qui écrit «À Rebours», chef-d’œuvre du Décadentisme.
- 1880, «Les soirées de Médan»: recueil de six contes sur la guerre Franco-Prussienne.
Le plus connu est «Boule de Suif» de Maupassant.
Dans la préface le groupe exprime ses idées → considérée le manifeste du Naturalisme.
- 1880, «Le Roman Expérimental», publié par Zola. Il explique les principes du Naturalisme.
- 1887, «La Terre» (cycle Rougon-Macquart) : des écrivains critiquent les excès du Naturalisme.
- 1887, «Le manifeste des cinq» : cinq auteurs expliquent les motives pour lesquels ils sortent de l’école Naturaliste.
Zola, après la sortie, continue à publier les romans du cycle Rougon-Macquart, mais après le dernier roman «Le Docteur Pascal» (1893), il cesse d’écrire des romans naturalistes. L’école se termine avec la publication de cette dernière œuvre.
• PRINCIPES
- objectivité: représentation objective de la réalité (comme dans le Réalisme)
- documentation: avant d’écrire on devait se documenter
(ex. Zola vit dans un village de mineurs avant d’écrire «Germinal»), (ex. Flaubert)
- roman = moyen d’enquête : pour Zola le romancier était un expérimentateur qui doit faire mouvoir ses personnages dans une histoire particulière pour en étudier les comportements (cit. du «Roman Expérimental»). C’est la première fois que ça se vérifie, car dans «Germinie Lacerteux» ou «Un cœur simple» (conte de Flaubert) le serveuses vivaient dans un milieu bourgeois. Dans «L’Assommoir» ou «Germinal» les protagonistes vivent dans le milieu prolétaire.
- Langue : registre familier et populaire dans les romans, avec mots de l’argot
(ex. «La bête humaine», utilisé l’argot des chemineaux) → comparaison avec Verga.
sto cercando verbi all'imperativo in francese