Flaubert et le réalisme

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Testo

- La Vie -

Gustave Flaubert est né à Rouen en 1821 , son père est un chirurgien et dans l’hôpital où il travaille, le jeune garçon apprend vite les sufferances de la vie humaine. Rêveur et passioné , il s’exalte à la lecture des romans et à 15 ans il tombe amoreux de Elisa Schlesinger, et ça passion muette pour cette femme réapparaîtra dans « L’Education sentimentale ». La vie provinciale étroite et banale ennuie profondement Flaubert, qui lasse Rouen pour se rendre ò Paris, où il commence à fréquenter la faculté de droit, mais ça ne lui interesse pas , par contre il commence à s’approcher de plus en plus aux milieux artistiques et littéraires de la capitale. Il devient ami de Victor Hugo et affirme sa vocation littéraire en écrivant ses premiers oeuvres d’inspiration autobiographique : « Mémoires d’un fou » en 1838, « Smarth » en 1839 et « Novembre » en 1842.
En 1844 l’auteur est atteint d’une première crise nerveuse de la maladie qui lui frappera pou toute sa vie, donc il se retire à Croisset, une proprieté près de Rouen qu’il ne quittera plus guère. Dans sa solitude il se consacre définitivement à la tittérature et sa vie solitaire, qui se confond de plus en plus avec ses oeuvres, est entrcoupée seulement quelques fois par des séjours à Paris ou à l’étranger.
C’est en cette période que il écrit la plus part de ses oeuvres : « La tentation de Saint Antoine » , « Madame Bovary » (1857) qui fait scandale mais après un procès qui l’aquitte de justesse assure la célébrité au écrivain dans les milieux littéraires, et « Salammbô » , roman historique qui fait revivre la Chartage d’Hannibal (1862).
En 1869 il publie « L’Education sentimentale », mais il est un échec car le public n’aime pas son style dépouille.
La tristesse de flaubert est accrue par la mort de sa mère et de nombreux amis, par la maladie nerveuse qui l’atteint à nouveau et par de grosses difficultés financières, mais pas tout est perdu, sa nouvelle oeuvre « Trois Contes » est un succès et plusieurs écrivains reconnaissent en lui leur maître.
Il s’éteint en 1880 à Croisset, laissant inchevé une dernière oeuvre, « Bouvard et Pécuchet »

-Flaubert et le Réalisme-
Flaubert est consideré le maître du réalisme et le père du roman moderne, « montrer la nature telle qu’elle est » c’est un de ses objectifs , il applique les principes de la méthode des sciences biologiques à ses romans, et ,en effet, en lisant certains d’eux on se rend compte du souci du réel qui anime l ‘écrivain et qui résulte d’une conception presque scientifique de l’art d’écrir.
Le Réalisme de Flaubert peut être schématisé en trois point principaux :
D’abord ses oeuvres sont inspirée à la réalité, qu’elle soit sa vie ou des faits divers ; en second lieu , avant d’écrir il fait un travail acharné cherchant toujours une documentation dense et précise, il dépouille les journaux et il interroge des témoins afin de donner au lecteur l’illusion d’un reportage ; enfin, en utilisant deux techniques narratives, la focalisation interne et le style indirect libre, Flaubert met au premier plan la subjectivité des personnages dont les discours se fondent dans le récit. Il ne laisse pas transparaître ses émotions, mais l’histoire est raccontée par une voix objective qui ne cherche pas à influencer le lecteur dans ses jugements.
Travailleur infatigable, Flaubert recherche une forme pure, essentielle, c’est pour ça qu’il reprend sans arrêt les pages qu’il a écrit pour le corriger et, toutes fenêtres fermées, il déclame à haute voix ses pages pour écouter les rythmes des phrases et les sonorités de la langue.

-Madame Bovary-

-la trame-

Le roman est inspiré d’un fait divers qui s’est passé en Normandie, Flaubert non seulement est fidéle à l’histoire, mais la peinture minutieuse des lieux et des personnages laisse une impression de verité profonde.
Emma Bovary est la fille d’un fermier aisé normand, donc elle appartient à la paysannerie, épousant Charles Bovary, un médicin, elle éspère de trouver le bonheur, mais elle sera vite deçue : Charles n’est pas interessant et la vie dans le village de Tostes est très ennuiante et mesquine. La femme devint encore plus insatisfaite quand elle a l’opportunité de comparer sa vie avec celle des aristocratiques, lors d’un bal où elle et son mari ont été invités. Pour complaire sa femme, Charles ouvre un cabinet dans un outre bourg, mais Emma est toujours triste, malgré la naissance d’une petite fille, et pour combler le vide laisse par l’insatisfaction elle a des affaires amoreux avec deux hommes , qui se montrent eux aussi médoicres. Enfin, deçue par l’amour et la vie, accablée de dettes et incapable de trouver le bonheure n’importe en quoi , elle se suicide en buvant de l’arsenic.

-analyse des passages-
La lecture du passage « Maternité » nous offre un example du Réalisme de Flaubert et de comme l’histoire semble se créer par soi même. On remarque ça en particulier en lisant le morceau où l’écrivain décrit comment Charles réagit à la grossesse de sa femme : « Quand il voyait de loin sa démarche paresseuse et sa taille tourner mollement sur ses anches sans corset , quand , vis à vis l’un de l’autre , il la contemplait tout à l’aise et qu’elle prenait assise , des poses fatiguées dans son fauteuil, alors son bonheur ne se tenait plus ; il se levait, il l’embrassait, passait ses mains sur sa figure, l’appelait petite maman , voulait la faire danser ,et débitait, moitié riant , moitié pleurant, toutes sortes de plaisanteries caressates qui lui venaient à l’esprit. L’idée d’avoir engendré le dèlectait. » (vv 19-27) Ici l’auteur disparaît, la succesion des verbes montrent au lecteur l’état d’ âme de Charles, mais il s’agit d’une description objective. Flaubert décrit le comportement des personnages et laisse le lecteur tirer des conclusion, on trouve la démonstration de ça surtout dans la dernière phrase du passage : « Elle tourna la tête et s’evanouit ».
On comprend que la première prise de contact d ‘Emma avec la maternité etait erronée, elle voyait son bebé seulement comme une revenche , car elle aurait pu l’enlever libre de faire ce que il voulait. Mais quand Charles dit a sa femme qu’il s’agit d’une fille, Emma s’evanouit parce que touts ses rêves sont deçus. Les dernièeres quatre lignes sont écrites d’un style essentiel, seche, il n’y a pas de déttailles, Flaubert utilise seulement quatres verbes, il est direct donc le lecteur comprendre toute la drammaticité de l’événement.
Dans le passage « L’étourdissement de la danse » Emma garde toujours la place centrale, tout est décrit à travers ses yeux. Le deux conversations qu’elle surprend sont situées « à trois pas d ‘Emma » , ou encore « Emma écoutait de son outre oreille une conversation » Cette soirée mondaine est pour la jeune femma un événement extraordinaire. Les aristocrates sont des silhouettes fascinantes aperçues par l’heroïne, « un cavalier en abit bleu », « une jeune femme pâle », « un tout jeun homme ». Flaubert ,pour décrire les événements de la soirée, se sert principalement de l’imparfait. Ainsi le lecteur se trouve entraîné dans le bal, comme Emma, qui voudrait y rester pour toujours. Seulement certains moments et quelques incidents sont rapportés au passé simple pour introduire une ropture dans le déroulement du texte.
Le valse, où Emma semble oublier sa vie monotone, est représenté de façon mouvementé, avec une surabondance de virgules et de verbes à l’imparfait et au passé composé. Cette soirée au château est la démonstration du luxe et de la rischesse dont elle rêve en silence après la lecture des romans.
Le texte se termine sur l’immage d’Emma qui se met son châle, regardeles fênetres du château et se prépare à des jours mornes et désenchantés : « La musique du bal bourdonnait encore à ses oreilles et elle faisait des efforts pour se tenir évéillé , afin de prolonger l’illusion de cette vie luxueuse qu’il lui faudrait tout à l’heure abandoner »
La difficulté avec laquelle Emma s’ eloigne du monde de l’aristocratie est un signe de l’inadaptation sociale d’Emma, elle n’acceptera jamais son passé ni son présent et ainsi faisant elle est condamné au désésquilibre et à la mort qu’elle cherchera dans l’arsenic.

- le bovarysme-

Le personnage d’Emma Bovary n’est pas retrouvable seulement dans les romans, est un état de crise psychologique et morale, un sentiment de profonde insatisfaction, d’inadapation sociale desquelles on échappe en se réfugiant dans les rêves et la fantasie. Malhereusement, en la plupart de cas, l’éternelle insatisfaction et l’envie de quelque chose d’abstrait ,que souvent le bovaryste non plus peut identifier, portent la personne à se suicider, car elle pense que c’est pas la peine de vivre.

Esempio