Il razzismo spiegato a mia figlia

Materie:Scheda libro
Categoria:Francese
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Data:16.07.2007
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Testo

Il est né à Fès le 1er décembre 1944.
Il afréquenté d'abord l'école coranique du quartier, ensuite, à 6 ans je suis entré à l'école primaire franco-marocaine bilingue.
En 1955, ses parents déménagent à Tanger où je rejoins avec son frère l'école primaire du détroit.
En 1956 j'entre au lycée Ibn Al Khatib. Enseignement à majorité francophone.
Après le brevet je passe au lycée français Regnault où j'obtiens mon baccalauréat en 1963.
A Rabat, études de philosophie.
23 mars 1965 : manifestations d'étudiants et de lycéens dans les grandes villes du Maroc. Répression, arrestations.
Juillet 1966 : Mes études de philosophie sont interrompues ; je suis envoyé dans un camp disciplinaire de l'armée (à El Hajeb puis à Ahermemou dans l'Est du Maroc) avec 94 autres étudiants soupçonnés d'avoir organisé les manifestations de mars 65
Je suis libéré en janvier 1968 et je reprends mes études.
Octobre 1968 : je rejoins mon premier poste d'enseignant au lycée Charif Idrissi à Tétouan où je suis le premier professeur de philo dans cet établissement.
Je publie la même année mon premier poème " l'Aube des dalles " dans le revue " Souffles " écrit en cachette dans le camp disciplinaire.
Octobre 1970 : je suis muté au lycée Mohamed V à Casablanca. J'ai peu enseigné durant cette année à cause des grèves des lycéens.
Juin 1971, un communiqué du ministère de l'intérieur annonce qu'à partir de la rentrée de 71, l'enseignement de la philo sera arabisé. N'étant pas formé pour cela je demande une mise en disponibilité au ministère et décide de venir à Paris pour faire une thèse de troisième cycle en psychologie. Une association caritative française me donne une bourse de 500 FF par mois.
J'arrive à Paris le 11 septembre 1971. J'habite à la Cité universitaire internationale au pavillon " Maison de Norvège ".
Grâce à François Bott, adjoint de Jacqueline Piattier directrice du Monde des Livres, je publie mon premier article dans Le Monde le 19 juin 1972 " Technique d'un viol " (contre Paul Bowles).
A partir de 1973, je deviens collaborateur-pigiste du journal Le Monde, rattaché au service Livres.
Septembre 1973 : " Harrouda " mon premier roman est publié par Maurice Nadeau chez Denoël (Lettres Nouvelles).
Juin 1975 : je soutiens une thèse en psychiatrie sociale à la faculté de Jussieu ; sujet : " problèmes affectifs et sexuels de travailleurs nord-africains en France ". A partir de cette thèse j'écris " la plus haute des solitudes ". Le manuscrit sera refusé par la plupart des grandes maisons d'édition à Paris. Le Seuil accepte de le publier à condition que je m'engage à lui donner mes prochains romans. Après " Harrouda ", Maurice Nadeau publie mon deuxième roman " La réclusion solitaire ". Je suis sous contrat chez cet éditeur. Nadeau s'en va ; par solidarité je refuse de continuer à être édité par l'ancien editeur.
" La plus haute des solitudes " connaît un succès surprenant. Le Seuil devient mon unique éditeur.
1976 : Maspero publie " La mémoire future ", anthologie de la nouvelle poésie du Maroc (arabophone et francophone), préparée avec Mohamed Berrada. Cette anthologie devait paraître aux éditions Sindbad. Son directeur, Pierre Bernard, qui était aidé financièrement par l'Algérie renonce à ce projet.
1978 : " Moha le fou, Moha le sage ". roman, le Seuil.
1981 : " La prière de l'absent " ; roman ; Seuil. (j'avais perdu les trois premiers chapitres de ce livre ; pour pouvoir les retrouver par la mémoire, je me suis remis au même endroit et dans les mêmes conditions pour écrire).
1984 : " Hospitalité française " ; essai sur le racisme en France ; accueil mitigé par la presse et certains libraires ; le titre est provocant et les deux premières pages du livre sont jugées sévères pour la France ; j'y énumère les crimes racistes sur un an et demi.
Une édition revue et corrigée sera publiée en 1997.
1990 : " Jour de silence à Tanger " ; récit consacré à la vieillesse de mon père ; il meurt une année après la parution du livre.
1991 : " Les yeux baissés " ; roman ; Seuil. Grâce à Chantal Lapique, ce livre reçoit le Prix des Hémisphères décerné en Guadeloupe(il est lu dans tous les pays francophone)..
1991 : " La remontée des cendres " ; poème -édition bilingue, français-arabe-- ; texte sur les victimes anonymes de la guerre du Golfe.
1992 : " L'ange aveugle " ; nouvelles ; Seuil ; ce livre rassemble des nouvelles publiées par le quotidien de Naples Il Mattino qui m'avait demandé de voyager en Sicile pour écrire des textes de fiction à partir des méfaits de la Camorra et de la Mafia.
1995 : " le premier amour est toujours le dernier " ; nouvelles ; Seuil.
1998 : " le racisme expliqué à ma fille " ; essai ; Seuil ; ce livre est né des questions que me posait ma fille Mérième. Je ne pensais pas le publier. Traduit en 25 langues dont les langues siswati, ixiXhosa et afrikaans.
1999 : " l'auberge des pauvres " ; roman ; Seuil ; roman sur l'Italie et les ravages de la passion ; c'est en visitant Naples que j'ai découvert le bâtiment l'albergo di poveri ; j'ai imaginé une histoire dans ses sous-sols. Pironti, un ancien boxeur qui fait de l'édition, s'empare de l'édition française, la fait traduire et la publie sans contrat. Le livre paraît quelques mois plus tard chez mon éditeur Einaudi. Procès pour piraterie ; je suis poursuivi par Pironti pour diffamation parce que je l'ai traité de " voleur et de pirate ".
Rupture avec mon ami et traducteur Egi Voletrani qui a joué un double jeu dans cette affaire et qui est responsable de mes problèmes avec Pironti.
2000 : " Cette aveuglante absence de lumière " ; roman ; Seuil.
Ce livre a suscité une polémique dans la presse française et marocaine. Il a été l'occasion pour un certain nombre d'adversaires politiques ou d'ennemis cachés ou déclarés de m'attaquer.
Ma collaboration avec les journaux se poursuit, surtout à l'étranger.
Italie : après avoir écrit dans Il corriere della sera ; puis dans Panorama, je suis devenu collaborateur régulier à La Repubblica puis de l'Espresso. Je donne des articles sur les questions liées au monde arabe et musulman, à l'immigration et parfois sur des sujets plus précis.
Espagne ; après avoir collaboré durant plusieurs années à El Pais, je suis devenu chroniqueur dans le quotidien de Barcelone Lavanguardia.
Suède : j'écris de temps en temps dans Aftonbladet.
Depuis la publication du livre sur le racisme, je suis très souvent invité dans les écoles et lycées en France et dans de nombreux pays européens pour rencontrer des enfants.
Mes livres sont traduits dans plusieurs langues.
" Le racisme expliqué à ma fille " en 25 langues dont l'espéranto !
les autres ouvrages sont traduits dans une quinzaine de langues.
La plupart de mes livres sont traduits en arabe. Malheureusement, l'édition marocaine avec une traduction révisée par moi, est systématiquement piratée par des pseudo-éditeurs en Syrie et Egypte. Le pire c'est qu'ils refont la traduction et suppriment les passages qui pourraient gêner la censure locale. J'ai tellement dénoncé ces pratiques que je pense que c'est une cause perdue. La piraterie qui sévit dans le monde arabe nous informe indirectement que l'état de la culture dans ces pays.
Le racisme expliqué à ma fille
“Le racisme expliqué à ma fille” a étè écrit en 1997, à la suite d'un vaste mouvement de protestation suscité par la présentation d'un projet de loi («la loi Debré») particulièrement discriminatoire envers les étrangers et les familles d'origine étrangère installées en France.
Cette loi entend réglementer l'entrée et le sejours des étrangers en France. Une personne qui dèsire recevoir chez elle un étranger devrait demander au maire de sa commune un certificat d'hébergement et communiquer aussi les dates de départ de ceux qu'ils invitent. Faute de cette déclaration obligatoire, ils seraient sanctionnés. Plus grave encore, si l'invité recule son départ son hôte pourrait être poursuivi. Cette loi touche de manière implicite les familles d'origine étrangère qui veulent recevoir la visite de membres de leur famille.
Pendant la manifestation du 22 février 1997 sa fille de 10 ans lui a posé beaucoup de questions. Elle voulait savoir la raison pour la quelle on manifestait, ce que signifiaient certains slogan et si cela servait à quelque chose. Cet ainsi qu'ils arrivent à parler du racisme. Se souvenant des interrogations et ses réflexions, il a rédigé un texte.
Dans ce dialogue avec sa fille, l'auteur analyse, dans une langue simple et à la portée de tous, les ressort du sentiment raciste, mais aussi tous les événements tragiques de notre histoire, nés de la peur et du refus de l'autre: un sentiment de méfiance naturelle à tous les hommes et à toutes le sociétés qui devient incontrollable quand il est exploité à des fins politique.
Il est parti du principe que la lutte contre le racisme commence avec l'éducation. On peut éduquer les enfants pas les adultes. C'est pour cela que ce texte a été pensé et écrit dans un souci pédagogique. La prèmier question que la fille pose a son père est: c est qoi le racisme? Et son père repond que..(vedi libro-1, pg 15). puis l'enfant demande si elle pourrait être raciste et il repond que...(vedi libro -2, pg 16-17).
Il définit des termes clés, que les enfants ne maîtrisent pas forcément comme les notions de rejet, de différences, de race ou encore de discrimination. Mais l'ouvrage ne s'arrête pas là.
Ce père explique également l'histoire du racisme et notamment du colonialisme, de l'esclavage ou encore des persécutions des juifs durant la seconde guerre mondiale.
Le livre n'est qu'un serie infinite des question de la fille à son père, de la quelle on peut comprendre les intentions de Tahar Ben Jelloun : expliquer le racisme, pour le combattre, à partir de la définition d'une vingtaine de mots en caractères gras dans le livre.
On peut classer les mots du racisme en 3 champs lexicaux :
* L'histoire pour évoquer la triste histoire du racisme;
* Le refus de l'autre pour décrire les comportements racistes
* La biologie pour expliquer que le racisme n'a aucune justification scientifique
Histoire
Refus de l'autre
Biologie
Antisémitisme
il dit que se mot vien du terme “sémite” qui désigne de goupes originaires d'Asie occidentale, comme les Arabes et les Juif. Il dit que quand on parle d'antisémitisme on désigne le racisme anti-juif.
Ètranger
Le mot étranger vient du mot étrange, qui signifie du dehors, extérieur. Il désigne celui qui n'est pas de la famille, qui n'appartient pas au clan ou à la tribu. C'est quelqu'un qui vient d'un autre pays, qu'il soit proche ou lointain, parfois d'une autre ville ou d'un autre village.
Mélanine
Ce pigment existe chez tous les êtres humains. Il est cependant fabriqué par l'organisme en plus grande quantité chez les Africains que chez les Européens ou les Asiatiques.
Extermination
"C'est le fait de faire disparaître de manière radicale et définitive une communauté, un groupe."
"C'est ce qui s'est passé durant la Seconde Guerre mondiale lorsque Hitler,le chef de l'Allemagne nazie, a décidé d'éliminer de la planète les Juifs.
Préjugés
L'Homme a ce qu'on appelle des préjugés. Il juge les autres avant de les connaître. Il croit savoir d'avance ce qu'ils sont et ce qu'ils valent. Souvent il se trompe
Groups sanguins
Ils n'ont rien à voir avec une question de supériorité ou d'infériorité.
Bouc émissaire
Quand on veut faire retomber ses erreurs sur quelqu'un, on choisit un bouc émissaire. En France, les racistes font croire que s'il y a une crise économique, c'est dû aux étrangers. Ils les accusent de prendre le pain et le travail des Français." (Page 37)
Race
Il dit que les races humaines n'existe pas, mais qu'il existe un genre humaine dans le quel il y a des hommes et des femmes, des personne de couleur ou non, grand ou petit, qui ont des aptitude différentes et variées. Il dit aussi que le mot race ne doit pas être utilisé pour dire qu'il y a une diversitè humaine.
Il y a plusières races animales pas humaines, ce mot n'a pas de base scientifique. Selon lui on n'a pas le droit de se baser sur les différences physiques pour diviser l'humanité, parce que ils n'existent des homme superieurs à des autres.
Il dit que seulment les différences socio-culturelles sont celles qui distinguent un groupe humain d'un autre, à travers la manière dont les hommes s'organisent en société et ce qu'ils créent comme produits culturels.
Donc, selon lui, le raciste est celui qui pense que tout ce qui est trop différent de lui le menace dans sa tranquillité; est quelqu'un qui souffre d'un complexe d'inferiorité ou de superiorité.
Il a peur de l'étranger, de ce qu'il ne connais pas.. il a peur que l'étranger prend son travail, sa femme sa maison ou simplement il n'y a rien qui justifie la peur et pourtant on a peur.
Il a écrit cette livre parce que selon lui la lutte contre le racisme doit etre un réflex quotidien qui commence avec l'education des enfants et avec le travail sur le language parce que les mots sont dangereux.
Il est né à Fès le 1er décembre 1944.
Il afréquenté d'abord l'école coranique du quartier, ensuite, à 6 ans je suis entré à l'école primaire franco-marocaine bilingue.
En 1955, ses parents déménagent à Tanger où je rejoins avec son frère l'école primaire du détroit.
En 1956 j'entre au lycée Ibn Al Khatib. Enseignement à majorité francophone.
Après le brevet je passe au lycée français Regnault où j'obtiens mon baccalauréat en 1963.
A Rabat, études de philosophie.
23 mars 1965 : manifestations d'étudiants et de lycéens dans les grandes villes du Maroc. Répression, arrestations.
Juillet 1966 : Mes études de philosophie sont interrompues ; je suis envoyé dans un camp disciplinaire de l'armée (à El Hajeb puis à Ahermemou dans l'Est du Maroc) avec 94 autres étudiants soupçonnés d'avoir organisé les manifestations de mars 65
Je suis libéré en janvier 1968 et je reprends mes études.
Octobre 1968 : je rejoins mon premier poste d'enseignant au lycée Charif Idrissi à Tétouan où je suis le premier professeur de philo dans cet établissement.
Je publie la même année mon premier poème " l'Aube des dalles " dans le revue " Souffles " écrit en cachette dans le camp disciplinaire.
Octobre 1970 : je suis muté au lycée Mohamed V à Casablanca. J'ai peu enseigné durant cette année à cause des grèves des lycéens.
Juin 1971, un communiqué du ministère de l'intérieur annonce qu'à partir de la rentrée de 71, l'enseignement de la philo sera arabisé. N'étant pas formé pour cela je demande une mise en disponibilité au ministère et décide de venir à Paris pour faire une thèse de troisième cycle en psychologie. Une association caritative française me donne une bourse de 500 FF par mois.
J'arrive à Paris le 11 septembre 1971. J'habite à la Cité universitaire internationale au pavillon " Maison de Norvège ".
Grâce à François Bott, adjoint de Jacqueline Piattier directrice du Monde des Livres, je publie mon premier article dans Le Monde le 19 juin 1972 " Technique d'un viol " (contre Paul Bowles).
A partir de 1973, je deviens collaborateur-pigiste du journal Le Monde, rattaché au service Livres.
Septembre 1973 : " Harrouda " mon premier roman est publié par Maurice Nadeau chez Denoël (Lettres Nouvelles).
Juin 1975 : je soutiens une thèse en psychiatrie sociale à la faculté de Jussieu ; sujet : " problèmes affectifs et sexuels de travailleurs nord-africains en France ". A partir de cette thèse j'écris " la plus haute des solitudes ". Le manuscrit sera refusé par la plupart des grandes maisons d'édition à Paris. Le Seuil accepte de le publier à condition que je m'engage à lui donner mes prochains romans. Après " Harrouda ", Maurice Nadeau publie mon deuxième roman " La réclusion solitaire ". Je suis sous contrat chez cet éditeur. Nadeau s'en va ; par solidarité je refuse de continuer à être édité par l'ancien editeur.
" La plus haute des solitudes " connaît un succès surprenant. Le Seuil devient mon unique éditeur.
1976 : Maspero publie " La mémoire future ", anthologie de la nouvelle poésie du Maroc (arabophone et francophone), préparée avec Mohamed Berrada. Cette anthologie devait paraître aux éditions Sindbad. Son directeur, Pierre Bernard, qui était aidé financièrement par l'Algérie renonce à ce projet.
1978 : " Moha le fou, Moha le sage ". roman, le Seuil.
1981 : " La prière de l'absent " ; roman ; Seuil. (j'avais perdu les trois premiers chapitres de ce livre ; pour pouvoir les retrouver par la mémoire, je me suis remis au même endroit et dans les mêmes conditions pour écrire).
1984 : " Hospitalité française " ; essai sur le racisme en France ; accueil mitigé par la presse et certains libraires ; le titre est provocant et les deux premières pages du livre sont jugées sévères pour la France ; j'y énumère les crimes racistes sur un an et demi.
Une édition revue et corrigée sera publiée en 1997.
1990 : " Jour de silence à Tanger " ; récit consacré à la vieillesse de mon père ; il meurt une année après la parution du livre.
1991 : " Les yeux baissés " ; roman ; Seuil. Grâce à Chantal Lapique, ce livre reçoit le Prix des Hémisphères décerné en Guadeloupe(il est lu dans tous les pays francophone)..
1991 : " La remontée des cendres " ; poème -édition bilingue, français-arabe-- ; texte sur les victimes anonymes de la guerre du Golfe.
1992 : " L'ange aveugle " ; nouvelles ; Seuil ; ce livre rassemble des nouvelles publiées par le quotidien de Naples Il Mattino qui m'avait demandé de voyager en Sicile pour écrire des textes de fiction à partir des méfaits de la Camorra et de la Mafia.
1995 : " le premier amour est toujours le dernier " ; nouvelles ; Seuil.
1998 : " le racisme expliqué à ma fille " ; essai ; Seuil ; ce livre est né des questions que me posait ma fille Mérième. Je ne pensais pas le publier. Traduit en 25 langues dont les langues siswati, ixiXhosa et afrikaans.
1999 : " l'auberge des pauvres " ; roman ; Seuil ; roman sur l'Italie et les ravages de la passion ; c'est en visitant Naples que j'ai découvert le bâtiment l'albergo di poveri ; j'ai imaginé une histoire dans ses sous-sols. Pironti, un ancien boxeur qui fait de l'édition, s'empare de l'édition française, la fait traduire et la publie sans contrat. Le livre paraît quelques mois plus tard chez mon éditeur Einaudi. Procès pour piraterie ; je suis poursuivi par Pironti pour diffamation parce que je l'ai traité de " voleur et de pirate ".
Rupture avec mon ami et traducteur Egi Voletrani qui a joué un double jeu dans cette affaire et qui est responsable de mes problèmes avec Pironti.
2000 : " Cette aveuglante absence de lumière " ; roman ; Seuil.
Ce livre a suscité une polémique dans la presse française et marocaine. Il a été l'occasion pour un certain nombre d'adversaires politiques ou d'ennemis cachés ou déclarés de m'attaquer.
Ma collaboration avec les journaux se poursuit, surtout à l'étranger.
Italie : après avoir écrit dans Il corriere della sera ; puis dans Panorama, je suis devenu collaborateur régulier à La Repubblica puis de l'Espresso. Je donne des articles sur les questions liées au monde arabe et musulman, à l'immigration et parfois sur des sujets plus précis.
Espagne ; après avoir collaboré durant plusieurs années à El Pais, je suis devenu chroniqueur dans le quotidien de Barcelone Lavanguardia.
Suède : j'écris de temps en temps dans Aftonbladet.
Depuis la publication du livre sur le racisme, je suis très souvent invité dans les écoles et lycées en France et dans de nombreux pays européens pour rencontrer des enfants.
Mes livres sont traduits dans plusieurs langues.
" Le racisme expliqué à ma fille " en 25 langues dont l'espéranto !
les autres ouvrages sont traduits dans une quinzaine de langues.
La plupart de mes livres sont traduits en arabe. Malheureusement, l'édition marocaine avec une traduction révisée par moi, est systématiquement piratée par des pseudo-éditeurs en Syrie et Egypte. Le pire c'est qu'ils refont la traduction et suppriment les passages qui pourraient gêner la censure locale. J'ai tellement dénoncé ces pratiques que je pense que c'est une cause perdue. La piraterie qui sévit dans le monde arabe nous informe indirectement que l'état de la culture dans ces pays.
Le racisme expliqué à ma fille
“Le racisme expliqué à ma fille” a étè écrit en 1997, à la suite d'un vaste mouvement de protestation suscité par la présentation d'un projet de loi («la loi Debré») particulièrement discriminatoire envers les étrangers et les familles d'origine étrangère installées en France.
Cette loi entend réglementer l'entrée et le sejours des étrangers en France. Une personne qui dèsire recevoir chez elle un étranger devrait demander au maire de sa commune un certificat d'hébergement et communiquer aussi les dates de départ de ceux qu'ils invitent. Faute de cette déclaration obligatoire, ils seraient sanctionnés. Plus grave encore, si l'invité recule son départ son hôte pourrait être poursuivi. Cette loi touche de manière implicite les familles d'origine étrangère qui veulent recevoir la visite de membres de leur famille.
Pendant la manifestation du 22 février 1997 sa fille de 10 ans lui a posé beaucoup de questions. Elle voulait savoir la raison pour la quelle on manifestait, ce que signifiaient certains slogan et si cela servait à quelque chose. Cet ainsi qu'ils arrivent à parler du racisme. Se souvenant des interrogations et ses réflexions, il a rédigé un texte.
Dans ce dialogue avec sa fille, l'auteur analyse, dans une langue simple et à la portée de tous, les ressort du sentiment raciste, mais aussi tous les événements tragiques de notre histoire, nés de la peur et du refus de l'autre: un sentiment de méfiance naturelle à tous les hommes et à toutes le sociétés qui devient incontrollable quand il est exploité à des fins politique.
Il est parti du principe que la lutte contre le racisme commence avec l'éducation. On peut éduquer les enfants pas les adultes. C'est pour cela que ce texte a été pensé et écrit dans un souci pédagogique. La prèmier question que la fille pose a son père est: c est qoi le racisme? Et son père repond que..(vedi libro-1, pg 15). puis l'enfant demande si elle pourrait être raciste et il repond que...(vedi libro -2, pg 16-17).
Il définit des termes clés, que les enfants ne maîtrisent pas forcément comme les notions de rejet, de différences, de race ou encore de discrimination. Mais l'ouvrage ne s'arrête pas là.
Ce père explique également l'histoire du racisme et notamment du colonialisme, de l'esclavage ou encore des persécutions des juifs durant la seconde guerre mondiale.
Le livre n'est qu'un serie infinite des question de la fille à son père, de la quelle on peut comprendre les intentions de Tahar Ben Jelloun : expliquer le racisme, pour le combattre, à partir de la définition d'une vingtaine de mots en caractères gras dans le livre.
On peut classer les mots du racisme en 3 champs lexicaux :
* L'histoire pour évoquer la triste histoire du racisme;
* Le refus de l'autre pour décrire les comportements racistes
* La biologie pour expliquer que le racisme n'a aucune justification scientifique
Histoire
Refus de l'autre
Biologie
Antisémitisme
il dit que se mot vien du terme “sémite” qui désigne de goupes originaires d'Asie occidentale, comme les Arabes et les Juif. Il dit que quand on parle d'antisémitisme on désigne le racisme anti-juif.
Ètranger
Le mot étranger vient du mot étrange, qui signifie du dehors, extérieur. Il désigne celui qui n'est pas de la famille, qui n'appartient pas au clan ou à la tribu. C'est quelqu'un qui vient d'un autre pays, qu'il soit proche ou lointain, parfois d'une autre ville ou d'un autre village.
Mélanine
Ce pigment existe chez tous les êtres humains. Il est cependant fabriqué par l'organisme en plus grande quantité chez les Africains que chez les Européens ou les Asiatiques.
Extermination
"C'est le fait de faire disparaître de manière radicale et définitive une communauté, un groupe."
"C'est ce qui s'est passé durant la Seconde Guerre mondiale lorsque Hitler,le chef de l'Allemagne nazie, a décidé d'éliminer de la planète les Juifs.
Préjugés
L'Homme a ce qu'on appelle des préjugés. Il juge les autres avant de les connaître. Il croit savoir d'avance ce qu'ils sont et ce qu'ils valent. Souvent il se trompe
Groups sanguins
Ils n'ont rien à voir avec une question de supériorité ou d'infériorité.
Bouc émissaire
Quand on veut faire retomber ses erreurs sur quelqu'un, on choisit un bouc émissaire. En France, les racistes font croire que s'il y a une crise économique, c'est dû aux étrangers. Ils les accusent de prendre le pain et le travail des Français." (Page 37)
Race
Il dit que les races humaines n'existe pas, mais qu'il existe un genre humaine dans le quel il y a des hommes et des femmes, des personne de couleur ou non, grand ou petit, qui ont des aptitude différentes et variées. Il dit aussi que le mot race ne doit pas être utilisé pour dire qu'il y a une diversitè humaine.
Il y a plusières races animales pas humaines, ce mot n'a pas de base scientifique. Selon lui on n'a pas le droit de se baser sur les différences physiques pour diviser l'humanité, parce que ils n'existent des homme superieurs à des autres.
Il dit que seulment les différences socio-culturelles sont celles qui distinguent un groupe humain d'un autre, à travers la manière dont les hommes s'organisent en société et ce qu'ils créent comme produits culturels.
Donc, selon lui, le raciste est celui qui pense que tout ce qui est trop différent de lui le menace dans sa tranquillité; est quelqu'un qui souffre d'un complexe d'inferiorité ou de superiorité.
Il a peur de l'étranger, de ce qu'il ne connais pas.. il a peur que l'étranger prend son travail, sa femme sa maison ou simplement il n'y a rien qui justifie la peur et pourtant on a peur.
Il a écrit cette livre parce que selon lui la lutte contre le racisme doit etre un réflex quotidien qui commence avec l'education des enfants et avec le travail sur le language parce que les mots sont dangereux.

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