Decadenza francese

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Categoria:Letteratura Francese
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Testo

La génération qui arrive aux lettres vers 1875 commence à refuser l’esthétique parnassienne, son impassibilité et son in naturelle poétique hellénique.
La période des Empires et des inspirations romantiques était terminée, le culte de la modernité se répandait parmi les personnes, la vie changeait.
La défaite de 1870-71 avait contribué à créer une atmosphère d’épuisement qui caractérisait les artistes de cette période : elle était en effet ressentie comme une mise en question de la supériorité française, qui jusqu’à 1815 avait dominé la plupart de l’Europe. La technologie allemande semblait dominer sur la France, héritière de la civilisation gréco-latine. On doit aussi considérer le dommage économique conséquent à la perte de l’ Alsace-Lorraine.
La Commune, en outre, avait généré la confusion et avait été réprimée dans le sang.
Un pessimisme cosmique envahit toutes les couches sociales.
La génération des dernières années du XIXe siècle voit donc avec lucidité la misère de sa destinée.
Ces sentiments se reflètent en littérature dans deux mouvements principaux qu’on définit « symbolisme » et « décadence ».
Transgresser était devenu une mode. Les artistes cherchaient frénétiquement des émotions à travers la prise de conscience de sensations que l’on croyait perdues. C’est la dérive vers des voyages où les sens jouent un rôle primordial.
Les poètes symbolistes, dont le maître est Baudelaire, se définissaient « poètes voyants » parce qu’ ils pensaient avoir le pouvoir, nié aux autres hommes, d’ interpréter les symboles que la nature et le monde nous posent. À travers l’interprétation de ces symboles ils trouvaient la voie pour aller au delà des apparences et de la réalité et rejoindre donc l’irréalité, l’inconnu, l’absolu où ils pouvaient donc s’élever du spleen, de leur angoisse existentielle. Le poète symboliste utilisait aussi le paradis artificiel pour mieux interpréter les symboles du monde réel et avoir donc des visions appartenant au monde irréel, à l’absolu.
Voyance et isolation sont les deux mots-clé aussi pour les décadents.
Il faut tout d’abord dire que c’est très difficile d’établir des distinctions entre décadents et symbolistes, car ils ont vécu le même climat morale et poétique. Ils ont les mêmes goûts et les mêmes origines, jusqu’au moment où les symbolistes renient les décadents.
Le mouvement décadent n’est pas une école littéraire, mais un mode de vie bohémien, non conformiste, caractérisé par le goût pour la mystification.
Le décadentisme était né sous le signe de l’esthétisme.
L’esthétisme est la recherche possédée de la beauté suprême et rapproche beaucoup de poètes des dernières années de 1800 dans en Europe : Huysmans en France, Wilde en Angleterre, D’Annunzio en Italie, Mann en Allemagne.
L’esthète, en refusant le monde et la réalité qui l’entourent, cherche la satisfaction de son « vague à l’ âme » en se cachant dans sa propre personne et en la valorisant le plus possible. Il cherche donc le « beau », le « juste » qu’il ne trouve pas dans le monde en soi même. Voilà que les artistes décadents et symbolistes vivent comme des dandys (D’Annunzio, Wilde, Baudelaire) qui veulent faire de leur vie une oeuvre d’art. Pour ce motif, ils conduisent une vie scandaleuse, riche en relations amoureuses hétérosexuelles et mêmes homosexuelles.
D’ autres aiment transgresser d’une autre façon : ils vivent comme des bohémiens dans la misère et le nomadisme (Rimbaud, Huysmans) et cherchent à atteindre leurs idéaux esthétiques dans leurs œuvres d’arts.
À ce propos nous pouvons évidemment rapprocher deux décadents : Oscar Wilde et Huysmans.
L’œuvre la plus importante de Huysmans est sûrement « A’ Rebours »

A’ Rebours

Dans ce roman Huysmans transmet sur son personnage, Des Esseintes, le dégoût que lui même éprouve pour la société contemporaine, dont l’art et la beauté semblent être destinés à disparaître.
La fuite de Des Esseintes de la société est parallèle à celle de son créateur : la crise et l’angoissante invocation à Dieu sur laquelle se termine le romans reflètent les contradictions et les angoisses de Huysmans.
A’ Rebours présente d’importantes nouveautés même en ce qui concerne la structure : il s’agit en effet d’un roman – essai. L’histoire est en effet dépourvue d’intrigue et centrée sur un seul personnage. Imbu de la philosophie schopenhauerienne, dégoûté par tout et tous, Jean des Esseintes, dernier descendant d’une famille aristocratique, se retrouve à trente ans seul et ennuyé.
Raffiné et corrompu, après avoir goûté tous les plaisirs de la vie il s’en retire avec le système nerveux détruit. Il décide donc de s’enfuir dans une maison de campagne à Fontenay, loin du monde, qu’il meuble selon son goût excentrique. Cette maison devient un musée, où même la tortue a sa coquille enchâssée de pierres précieuses. La maison est aussi le miroir de son intériorité, où il peut conduire une vie à rebours. Enfin, toujours déprimé le médecin lui conseille, pour avoir sauve sa vie, de retourner à Paris, parmi les autres personnes, les bourgeois qu’il déteste.

L’épisode de la Salomé

Dans son roman « A’ Rebours » Huysmans décrit un tableau de Gustave Moreau représentant l’apparition de la danseuse Salomé.
Le mythe de la Salomé a été repris de l’évangile de Sain Marc : Hérodias, mère de Salomé, était mariée avec Hérode Philip, frère de Hérode An tipas, roi de Galilée. Hérodias se marie aussi avec son beau frère, Hérode An tipas. Le Saint Jean Baptiste exprime son dégoût pour cette dernière relation et c’est, pour ce motif, incarcéré dans les prisons du palais de Hérode An tipas.
Hérode An tipas avait toutefois estime de Jean Baptiste parce qu’il le savait juste et sage, tandis que Hérodias le voulait mort.
Un soir, pendant la célébration de l’anniversaire de Hérode An tipas, Hérodias suggère a sa fille Salomé de danser pour son père (elle était en effet née de la relation entre Hérode An tipas et Hérodias).
Salomé danse pour son père : l’atmosphère est mystique, tout est recouvert d’or et de diamants, le parfum est celui de l’encens. Salomé entre comme une déesse dans la salle, elle est presque nue, elle porte des bracelets et des colliers d’or et des pierres précieuses. Sa charge érotique enchante le père qui lui concède de lui demander tout ce qu’elle veut : elle sera satisfaite. Salomé, sous le conseil de la mère, réclame la tête de Jean Baptiste. Après quelques minutes les serviteurs portent la tête sur un plateau d’argent et Salomé embrasse les lèvres du Saint.

La description de Huysmans est vraiment détaillée et on y retrouve son effort pour nous donner l’impression d’une atmosphère surnaturelle et nous faire renifler le parfum des encens. La vicissitude de la Salomé, la description du moment de son entrée ne manque pas d’aspects fortement érotiques, et sataniques aussi (la Salomé qui séduit le père et embrasse les lèvres de Jean Baptiste décapité). La Salomé est donc l’incarnation du mythe de la femme fatale chantée aussi par D’Annunzio et Wilde.
La femme fatale est la femme qui ne doit rien demander, mais tout et tous commande et qui tout obtient grâce à son pouvoir charmante.

Huysmans cherche donc le beau absolu où il peut trouver les valeurs que la société de son temps avait perdu . Il se lance dans une quête sans but, cherchant à travers l’esthétisme à combler le vide de l’existence.

Esempio