Mondialisation

Materie:	Riassunto
Categoria:	Francese
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LA GLOBALISATION
La globalisation est un phénomène caractérisé par l’élimination, à niveau mondial,
des barrières de nature économique, financière et culturelle, par la libre circulation des personnes, des biens et des services ; il s’agit d’un fait spontané et peu contrôlable, qui a comme épicentre les pays occidentaux.
Les secteurs économiques plus fortement investis de ce procès sont ceux liés au commerce international et aux marchés financiers.
Un examen attentif montre que ce phénomène n’est ni linéaire ni irréversible et touche la plupart des domaines avec des effets et une temporalité propres à chacun.
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On peut faire remonter la première poussée vers la globalisation à quand l'homme avait colonisé toutes les terres habitables de la planète et il chercha de nouveaux marchés.
Ceci a porté à la découverte de nouvelles terres, qui ont été adaptées au système économique et culturel Européen.
La Révolution Industrielle, aussi, a renforcé ce procès, en créant un lien fort entre les pays industrialisés (centre) et ceux-là qui fournissaient les matières premières à bas coût (banlieue).
Dans les 900 différents facteurs ont posé les bases à la consolidation de la globalisation, par exemple les changements relatifs à la diffusion des moyens de communication et l'entrée au niveau économique mondial des Etats-Unis.
Avec la disparition du socialisme, l'économie de marché libre a contribué au développement de la globalisation au niveau mondial.
Le niveau actuel de globalisation est dû au développement de transports et télécommunications, et à la libéralisation des commerces et des investissements financiers.
Actuellement les pays peuvent être divisés en trois groupes, selon leur pouvoir économique:
1. Centre: il est constitué par les pays avec industrie développée en tous les secteurs, où ils dominent le secteur tertiaire avancé et le quaternaire; ils détiennent le pouvoir économique, commercial, financier et politique. Les plus importants sont les pays européens plus avancés, l’Europe, les Etats-Unis et le Japon.
2. Banlieue semi: elle est formée par les pays en voie de développement et par les NIC (pays de nouvelle industrialisation), orientée vers le secteur textile et mécanique. On peut rappeler le sud-est asiatique, l’Amérique Latine et les pays les plus évolués qui s'occupent d'électronique comme le Chorée du sud, Taiwan, Singapore et Hong Kong.
3. Banlieue: économiquement constituée par les pays plus arriérés, avec une petite unité productive, dirigés au niveau familier. Ces pays exportent matières premières et ils fournissent main-d’œuvre aux pays plus développés. Les pays du troisième monde, c'est-à-dire Afrique, Asie, Amérique latine, font partie de ce groupe.

La globalisation porte à la diminution de la pauvreté, à l' augmentation des productions et à l' élévation du niveau de vie : toutefois, la différence entre les pays riches et les pays pauvres augmente à cause de la mal distribution des richesses.
L' exclusion d'entières bandes d'individus est considérées inévitable.
Les pays pauvres ne peuvent pas concourir avec les productions de ceux industrialisées pour des causes internes (carence de capitaux, infrastructures et connaissances techniciennes) et externe (endettement étranger).
Sous le point de vue culturel, l’accès d’un nombre croissant d’individus à des réseaux d’information et de communications communs conduit à une prise de conscience de la diversité des cultures et de l’interdépendance de l’ensemble des individus; cela s’exprime par une meilleure connaissance de l’environnement et par la multiplication des sources d’information.
Il y a aussi une sorte de culture commune marquée par le recours à un anglais de communication, des références culturelles américaines ou occidentales portées par des produits culturels (cinéma, musique, télévision,…) ou de mode de vie (sport occidentaux, cuisine italienne, chinoise,…).
Certain y voient un risque d’appauvrissement de la diversité culturelle, voire la domination d’une certaine conception des rapports économiques et sociaux: pour ces motifs le terme civilisation universelle est en soi objet de polémique
AVANTAGE DE LA GLOBALISATION
Certains voient dans la mondialisation un mouvement bénéfique, inévitable et irréversible. D'autres sont hostiles à ce processus parce qu'il accroît les inégalités au sein des pays et entre eux, menace l'emploi et le niveau de vie et entrave le progrès social.
Les principales avantages de la globalisation sont :
• la création d'un unique marché économique permet d'obtenir, rapidement et à bas coût, nouvelles technologies et moyens de production ;
• l’accès aux ressources productives et financières des pays plus riches à travers leurs marchés. Les pays riches représentent un marché de débouché pour la production interne et permettent d'obtenir en change des marchandises de qualité et des capitaux à des prix plus bas ;
• une majeure mobilité des personnes et accès des systèmes de télécommunication ;
• une majeure défense des droits civils ;
• une amélioration interne, par exemple le développement du réseau des infrastructures, les réformes du système agricole, et l’amélioration de l’assistance d'état.
• le déplacement rapide d'images, renseignement et news grâce à des systèmes innovants de télécommunication (satellites, radio, cellulaires, etc.…) ;
• elle peut être un solution pour la pauvreté du troisième monde même si, selon beaucoup des gents, elle appauvrit plus le pays pauvre en faveur des multinationales ;
LA MONDIALISATION ECONOMIQUE
La mondialisation économique concerne l’ensemble des échanges économiques mondiaux des services et des biens et aussi des facteurs de production correspondants (capital, travail, connaissance…), devenus de nos jours plus mobiles.
La marque principale de l'économie mondiale a été l'accélération, sans précédents pour sa dimension, du commerce mondial.
Le développement du commerce a intéressé les produits agricoles, miniers, industriels et les services.
Les Etats-Unis, l’Europe et le Japon dominent largement les échanges, mais dans le cours des ans 90, ils ont assumé un poids croissant dans l'économie mondiale autres pays asiatiques, comme la Chine, Taiwan et la Chorée.
La mondialisation économique contemporaine est apparue en trois étapes, qui tendent en fait à se chevaucher :
• l’internationalisation des flux financiers et commerciaux ;
• l’implantations à l’étrangère des entreprises ;
• La globalisation de l’économie.
Aujourd’hui la globalisation économique est caractérisée par:
➢ une forte expansion des transports (maritime, chemin de fer ou aérien) ;
➢ la mise en place d’outils monétaires et financiers internationaux ;
➢ une majeure diversification de produits et services due à des innovations ;
➢ une amélioration du niveau de vie d’une partie de la population ;
➢ l'expansion des sociétés multinationales
➢ la naissance d’accords internationaux de libre-échange multilatéraux ou bilatéraux.
Les relations entre ces procès a déterminé, à partir des ans ‘80 une nouvelle phase de l'économie mondiale.
Certains pays s'intègrent à l'économie mondiale plus rapidement que d'autres. Dans ceux qui ont pu s'intégrer, la croissance est plus forte et la pauvreté diminue. Sous l'effet de politiques tournées vers l'extérieur, les pays d'Asie de l'Est, qui figuraient parmi les plus pauvres de la planète il y a 40 ans, sont pour la plupart devenus énergiques et prospères. Ces pays ont pu s'ouvrir à la démocratie et, sur le plan économique, accomplir des progrès dans des domaines comme l'environnement et les conditions de travail.
Dans les années 70 et 80, de nombreux pays d'Amérique latine et d'Afrique ont, contrairement à ceux d'Asie, poursuivi des politiques tournées vers l'intérieur et leur économie a stagné ou régressé, la pauvreté a augmenté et une forte inflation est devenue la norme. Des événements extérieurs défavorables ont aggravé les difficultés de beaucoup d'entre eux, surtout en Afrique.
L'encouragement est le meilleur moyen de stimuler la croissance, le développement et la lutte contre la pauvreté.
LA MONDIALISATION FINANCIERE
La globalisation financière désigne la constitution d’un marché mondial intégré des capitaux.
La globalisation financière a favorisé le financement des entreprises et celui des balances des paiements, en annulant les obstacles à la circulation des capitaux elle a donné une impulsion sans précédent aux marchés financiers.
Diffusées à l’échelle mondiale, les informations financières créent des spéculations et une forte mobilité des capitaux.
Après la deuxième guerre mondiale les marchés financiers étaient réglementés nationalement et séparés; sous l’influence des différents acteurs, mais aussi du FMI et de la Banque Mondiale, les marchés ont subi une triple évolution appelée « les trois D » :
1. Déréglementation, c'est-à-dire l’abolition des contrôles des changes et des restrictions aux mouvements de capitaux ;
2. Désintermédiation ou accès direct des opérateurs aux sources di financement sans passer par des intermédiaires ;
3. Décloisonnement des frontières entre Etats, entre aires géographiques, économiques, politiques ou socioculturelles qui permet la circulation de biens matériels ou immatériels.
En effet la globalisation financière comprend trois dimensions: géographique qui consiste dans la mobilité des capitaux d’un pays à un autre, fonctionnelle c'est-à-dire que le marché peut être divis selon ses activités en marché monétaire, marché boursier, marché financier, et temporelle (les marchés fonctionnent aujourd’hui 24 heures sur 24).
A partir de la fin des années 1970 un marché intégré des capitaux s’est peu à peu mis en place à l’échelle mondiale.
Au delà des aspects géographiques c’est donc une nouvelle logique financière qui s’est instaurée ; la mondialisation a introduit une explosion sans précédent dans l’histoire des flux financiers qui s’est engendrée en grande partie par les facilités d’échanges.
Les risques liés au développement des marchés financiers sont nombreux :
➢ Contrairement à la logique industrielle, la logique financière privilège le court terme ;
➢ La volatilité des marchés s’est accrue, entraînant une instabilité des taux d’intérêts et des taux de change ;
➢ Les risques systémiques causent des pertes économiques importantes et des pertes de confiance qui se transmet plus facilement à l’ensemble de l’économie, provoquant alors des difficultés financières, des faillites, l’effondrement du prix de certains actifs, et beaucoup d’autres problèmes.

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