Le XVIII siècle, Molière et Bayle

Materie:Riassunto
Categoria:Francese

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XVIII siècle
Durant le XVIII siècle les institutions religieuses sont remises en cause. Change la conception de la littérature, en effet on commence à mépriser la beauté formelle pour concentrer l’attention sur les idées, et ce contribue à ramener l’homme aux matières que les Lumières estimaient à sa portée : connaissance, organisation sociale et morale pratique. On parle d’un siècle où hommes et femmes essayent de réaliser l’idéal de liberté et de responsabilité pour lequel leurs vie est réglée par des choix personnelles.
Les événements
Les années sombres du règne de Louis XIV
Selon Louis XIV la différence de religion défigurait l’état, qui ne pouvait pas être uni, donc était nécessaire que la France ait une seule religion, le catholicisme. Il devient intolérant à tous manifestations de foi non inspirées des principes catholiques. Louis entreprend une persécution contre toutes les gens qui professaient une religion diverse du catholicisme : il expulse les religieuses du monastère de Port-Royal des Champs, haut lieu du jansénisme, et le fait démolir. En 1713, après que le pape avait condamné le jansénisme par la bulle Unigenitus, il fait poursuivre avec zèle les fidèles de Port-Royal.
A l’égard des protestants, la répression est plus sévère : en 1680 commencent les dragonnades, avec lesquelles les militaires forcent les huguenots à la conversion au catholicisme. En 1685 la liberté religieuse proclamée par l’Edit de Nantes est abrogée par l’Edit de Fontainebleu. Avec cet édit le roi commet une grave faute politique : les persécutions et la répression des autres religions engendrent la Guerre Civile. 300 000 protestant sont poussés à l’exil (parmi eux il y avait aussi des hommes cultivés et des industriels), ils trouvent refuge dans les pays voisins, par exemple en Angleterre et en Suisse. Les effets de la révocation sont désastreux aussi à l’extérieur de la France, en effet les pays les plus tolérants prouvent réprobation pour cette répression
Commence dans cette époque une période de crise où l’absolutisme devient objet d’un travail de réflexion qui jette les bases idéologiques des Lumières.

Aux troubles religieuses s’ajoutent en autre des difficultés financières : les dépenses somptuaires et les guerres ruinent le trésor royal. Le roi essaye de dépasser la crise en introduisant des billets de monnaye, il procède à des dévaluations, il vende des titres et des offices et augmente les impôts. La misère qui développe pousse les esprit les plus généreux à dénoncer les tares du régime.
La Régence
Successeur de Louis XIV est un arrière-petit-fils de cinq ans. Le duc Philippe d’Orléans, neveu de Louis XIV, est proclamé régent et s’ouvre une période de huit années, appelée Régence, caractérisé par l’extrême frivolité. On peut voir durant ces années que l’atmosphère qui avait caractérisé le règne de Louis XIV laisse la place à un attitude plus amusé : la Cour délaisse Versailles pour s’établir à Paris et abandonne les attitudes de dévotion, privilégiant les fêtes et les plaisirs mondains. Sur le plan politique, le Régent s’appuie sur la noblesse et le Parlement auparavant écartés du pouvoir. Les Jansénistes emprisonnés sont mis en liberté et les Jésuites tombent en disgrâce. La politique de la Régence revient à l’absolutisme et le Parlement est réprimandé, mais ces changements ne durent au-delà du 1720.

Devant la désastreuse situation financière héritée de Louis XIV Philippe écoute les proposition de John Law, surintendant des finances. Il lance des billets dont la valeur est garanti par des compagnies commerciales. Pour gérer une nouvelle colonie américaine, la Louisiane, Law crée la Compagnie du Mississipi, qui deviendra la Compagnie des Indes, qui émet un énorme emprunte. A cause de la spéculation, les actionnaires demandent le remboursement : le système de Law s’écroule et provoque la banqueroute.

Le Règne de Louis XV
Même si le règne de Louis XV est souvent présenté comme celui de l’insouciance, il y a des reformes qui, menées a leur terme, auraient pu modifier l’histoire. En effet dans cette époque, malgré les troubles, beaucoup de progrès ont été accomplis dans diverses matières. En autre dans cette période la république des lettres s’ouvre aux cultures étrangers.

La réputation d’insouciance du règne vient de la place qui ont occupé le favorites du roi. La plus influente était la marquise de Pompadour, qui joue un rôle positif, elle était amie de hommes cultivés et philosophes et protége l’entreprise de l’Encyclopédie. A sa mort devient la nouvelle favorite la comtesse de Barry, qui contribue au discrédit de la cour.

Sous l’influence de Madame de Pompadour, Louis XV fait appel à des réformateurs. Machault d’Arnouville introduit un impôt applicable a tous, le vingtième, mais le roi cède à cause des contestations du clergé et de la noblesse. En 1763 le ministre Choiseul abolit l’ordre des jésuites, devenu trop puissant. Enfin le chancelier Maupeou abolit la vénalité des charges.
Les parlements restent hostiles aux idées nouvelles et intolérantes, et ce le démontrent, par exemple, l’affaire Calas et les condamnations de Rousseau.

Les derniers années du règne de Louis XV sont caractérisés par des querelles religieuses, par l’instabilité financière et par les défaites militaires. Il y a deux conflits entre la France et l’Angleterre : la guerre de la succession d’Autriche et la guerre de Sept ans, à la fine de laquelle l’empire colonial français est quasi (non è italiano ! si legge con l’accento sulla i) liquidé.

Le règne de Louis XVI
Quand il monte sur le trône, Louis XVI a seulement vingt ans, et sa femme Marie Antoinette, fille de l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche, dix-neuf. En 1774 le roi fait appel à Turgot, philosophe et économiste partisan de une doctrine économique selon laquelle la terre et l’agriculture étaient la principale source de richesse : la physiocratie. Turgot, qui prônait la liberté du commerce et de l’entreprise, établit la liberté du commerce des grains et abolit les corvées. Ces importantes reformes se heurtent à des opposition, qui portent à la chassé de Turgot et au rétablissement des Corvées.
Necker remplace Turgot et il entreprend des réformes administratives, en essayant de réduire la masse des pensions payées aux courtisan. Il doit démissionner en 1781.

La France soutien des insurgés américaines qui veulent se libérer de la tutelle anglaise. La victoire des insurgés renforce en France les aspirations à un changement profond.

La Révolution
En cette période, le roi est devenu impopulaire, parce que il n’a su soutenir l’œuvre de ses ministres. En 1789 le roi est obligé a convoquer les Etats Généraux (composés des représentantes du Clergé, de la noblesse et du Tiers Etat) à cause de divers problèmes qui affligent la nation : faillite de la politique réformatrice, obstruction de la noblesse et de l’église à la réforme fiscale et crise financière. Le Tiers Etat se proclame Assemblé Nationale, en instituant la souveraineté en face au roi, et le 9 juillet 1789 elle devient l’Assemblée Nationale Constituante. Le 14 juillet le peuple, exaspéré par le chômage et par l’hausse du prix du pain, prend d’assaut la Bastille, prison d’état et symbole des injustices et du despotisme : cet événement est considéré l’acte fondateur de la nouvelle époque.

L’Assemblée Constituante entreprend l’édification d’une France nouvelle fondée sur les principes d’égalité civile et de liberté individuelle. Sont abolis les privilèges seigneuriaux et les biens du clergé sont confisqués. Cette révolution est ratifiée par la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen le 26 août. Par la Constitution votée en 1791 le pouvoir royal est limité à l’exécutif.

La Première République
A partir du 1792, la France est un guerre contre les monarchies européennes, qui ont peur de la menace révolutionnaire. Louis XVI, soupçonné de s’appuyer sur les souverains étrangers pour reprendre son pouvoir, est détrôné. La royauté est abolie le 21 septembre 1792 : la République est proclamée. En décembre commence le procès au roi, exécuté le 21 janvier 1793. En 1794, à cause de la difficile situation militaire, un gouvernement provisoire et d’exception va suspendre les libertés et les principes de la séparation des pouvoirs : le Comité de Salut public dirige la diplomatie, la guerre, l’économie et en septembre met le terreur à l’ordre du jour. Les citoyens peuvent être arrêtés à tout moment sur le simple soupçon, et les exécution en cette période sont près de 50 000 en toute la France. La Terreur est conduite par Saint-Just et Robespierre, déclaré hors-la-loi en juillet du 1794, et il sera arrêté et exécuté. La nouvelle république, qui apparaît impuissante et instable, hérite graves difficultés sociales et financières.
En 1797 beaucoup de bourgeois votent pour les royalistes lors du renouvellement annuel du tiers des assemblées. Pour empêcher les royalistes les républicaines font appel à l’armée et les coups d’état deviennent très fréquentes. C’est avec celui du 18 novembre 1799 que Napoléon Bonaparte mettra fin à la première république.

La vie sociale
Une société en mouvement
La France d’Ancien Régime se caractérise par l’inégalité, c’est-à-dire que la population était divisée en trois ordres diverses : le clergé (130 000 personnes), la noblesse (400 000 personnes) et le Tiers Etat. Seulement les deux premiers avaient des privilèges.

Il faut dire que, aussi avant la Révolution, qui met fin à la division de la population en ordres, le XVIIIe siècle est une période de importants changements et profondes transformations, où la bourgeoisie négociante et industrielle prend une place importante. En effet, l’activité commerciale et industrielle conduit à former une bourgeoisie riche et puissante : les financiers et les fermiers généraux (un syndicat de banquiers qui percevaient les impôts indirects) amassent des grandes fortunes.

La noblesse ne forme pas un bloc homogène, en effet on distingue la noblesse d’épée, d’ancienne date, et la noblesse de robe, aux titres acquis par l’achat des terres ou d’offices. D’après la situation sociale on distingue la haute noblesse, ou noblesse de cour, composé de grands seigneurs influents, et la petite noblesse, très diversifiée et ouverte aux nouvelles idées, à la quelle appartient importants penseurs du période.

Alors que l’industrie se développe, l’artisanat reste encadré par des corporations qui constituent un carcan freinant la mobilité. A côté des artisan il y a des ouvriers qui travaillaient 14 heures par jour pour un salaire faible, mais il faut se souvenir que dans le XVIIIe siècle n’existait pas la question ouvrière. La question paysan est grave : les charges directs ou indirects et les astreintes sont lourdes, les disettes fréquentes et le mécontentement général.

Le clergé, premier ordre d’Etat jusq’à la révolution, bénéfice de une considérable fortune et il a droit à la dîme sur les récoltes. Il comprend deux parties distinctes : le haut clergé, riche et composé par des aristocratiques, monopolise les fonctions lucratives, et les bas clergé, qui se recrute dans le Tiers Etat, généralement hostile au haut clergé.

On assiste, dans ce siècle, à l’autonomie du champ culturel par rapport au clergé et à la monarchie. Elle n’est plus capable de regrouper autour d’elle la vie littéraire : les idées se développent au dehors de la cour, dans les cafés de Paris et dans les salons où se rencontrent les philosophes et les écrivains, qui constituent des cercles culturels où la conversation roule sur des sujets littéraires, scientifiques, politiques et économiques. Les gens des lettres s’adressent aux gouvernants pour parler de reformes de l’état, et à l’opinion par la diffusion de livres et journaux.

La condition des écrivains, s’ils ne peuvent subsister grâce à leur fortune familiale ou s’ils ne jouissent de la protection de quelque seigneur, reste précaire. Beaucoup d’eux ont eu une vie de misère ou ont exercés des métiers. Rousseau par exemple est valet, précepteur et copiste de musique. Les libraires leur accordent des modestes forfait pour leurs livres.

Avant la publication de une œuvre, le texte est soumis à l’attention d’un censeur : plusieurs interdictions font date. Diderot et Voltaire connaissent la prison, et Rousseau est condamné pour son Emile. Les écrivains ont souvent recours à l’impression clandestine ou à la publication à l’étranger : les imprimeries de Londres, Amsterdam et Genève deviennent des foyers de culture française.

Les mouvements d’idées
La crise de la conscience européenne
La Crise de la conscience européenne et La pensée européenne, de Hazard, analysent les mutations qui conduisent l’Europe à la pensée classique et à celle des Lumières. Le problème religieux avait imprégné tous les discours et tous les arguments. La théologie avait fourni les critères d’un jugement moral qui investissait les manifestations de la vie sociale et culturelle. Dans les derniers décennies du règne de Louis XIV une profonde crise se développe en France : la critique s’attache à montrer les failles du clergé e du monde politique. A partir de cette période le mot raison commence à designer l’esprit critique, la doute, la remise en cause des règles, le libre exercice de la pensée e finalement la prise de conscience. La critique attaque tout ce qu’on avait appris à croire marquant la fin de la conception féodale. Les plus importantes institutions sont remises en cause, et les religions accusées d’être au service du despotisme. Les avancées de la science et les voyages lointains bouleversent l’église et révèlent aux chrétiens que leur religion n’est pas la seule dépositaire de la vérité. Finalement on refuse d’accepter comme vrai ce qui se fonde sur l’autorité de la tradition, on peut assister à un éveil des consciences dont témoigne les littératures européennes du période, où les écrivaines se moquent des personnages qui jouissent d’un grand prestige social et des mœurs.

Dans leur travail, les écrivains de cette phase ont leur maître à penser, par exemple Descartes, qui avait un projet d’examiner toutes les idées selon les critères de la clarté et de la distinction. L’empiriste John Locke prend en considération l’expérience et il montre comme les pensées naissent à partir de sensations et nourrit la réflexion sur la connaissance.

En 1687 Newton publie les Princeps mathématiques de la philosophie naturelle où il affirme la loi de la gravitation universelle, qui consacre la mathématisation de la nature (commencée par Galilée et Kepler) qui deviendra transparent à l’esprit. Les principes de la méthode de Newton, avec un travail de vulgarisation, sont largement diffusés, et ces conquisses laissent augurer d’une rapide extension de connaissances.

Après Newton, sont diffusées une série d’ouvrages littéraires à propos de la nature, par exemple l’Histoire Naturelle de Bouffon, qui en propose une fresque ordonné par un souci purement scientifique.
L’âge de Lumières
On utilise le terme Lumière pour définir un mouvement diffusé en toute l’Europe a partir du XVIIIe siècle. L’image de la lumière n’est pas récente, mais dans ce siècle elle vient employée avec une autre signification, en effet on ne parle plus de la lumière associée à l’inspiration divine, mais elle va designer l’effort de la raison qui vise à combattre l’ignorance et son cortège de violence et misère et à changer la mentalité collective. La raison devient une raison expérimentale, qui réfléchit à ses propres limites, elle est sûre d’elle-même dans son effort critique et dans son travail de construction d’un univers nouveau. L’âge des lumières se caractérise par l’émancipation, et même si les principes et les idées changent dans les différentes état, on remarque la volonté d’abattre les systèmes idéologiques ou politiques qui asservissent l’homme, afin de rendre les citoyens soucieux de justice, indépendance et tolérance. A partir de ce moment la société sera fondée sur le droit. La littérature, qui devient une littérature d’idées, essaie de promouvoir une philosophie de l’homme en société et étudie l’univers physique et la réalité sociale dans les quels l’homme vit. Les hommes des lettres deviennent des philosophes, des polygraphes qui se dédient aux tous arguments qui peuvent améliorer la vie des sociétés.

La vertu et le devoir morale deviennent pour le philosophe le corollaire (=verità già dimostrata o che non ha bisogno di dimostrazione) indispensable d’une culture constamment questionnée et mise en accusation. L’action du philosophe sert à faire découvrir les mauvais usages du savoir et à dénoncer la présomption de ceux qui imposent leur vérité par la force. Les philosophes se réservent le droit de passer toute opinion, ils mettent en doute les dogmes de l’église et tout ce que ne soit pas fondé sur des faits observables. Aussi Voltaire, dans son Dictionnaire philosophique, met en garde contre les idées reçues et dit que même les maîtres à penser peuvent avoir l’esprit faux sur certains sujets. Il exhorte les gens à exercer leur esprit critique sur toutes questionnes avant d’accepter comme vrais les enseignements. (omessa la lettera di Kant)

Dès la seconde moitié du siècle, Rousseau et Bernardin de Saint-Pierre expriment des doutes sur la possibilité que la raison conduit les homme vers le bien qu’ils recherchent. On commence à parler du côté irrationnel, qui parait dans l’œuvre du marquis de Sade, tandis que l’œuvre de Laclos illustre les méfaits d’une raison qui devient sophistique et qui parait se mettre au service du mal. La pensée des Lumières est alors jugée trop partiale parce que se fonde sur une caractéristique humaine en abandonnant les autres richesses.

L’Encyclopédie
Les idées des Lumières sont diffusées par une œuvre, l’Encyclopédie, où culminent toutes les connaissances humaines des tous genres e des tous siècles. Cette œuvre, très critiquée, devient le symbole de la lutte des philosophes.

En 1728 parait en Angleterre un dictionnaire encyclopédique, la Cyclopaedia de Chambres, et dix-huit ans après l’éditeur français le Breton fait appel a Diderot pour publier une traduction de cette œuvre. L’œuvre est reprise, transformée et amplifiée jusq’à devenir un archive des toutes connaissances humaines. Diderot s’assure la collaboration du mathématicien d’Alembert, et réunit une équipe de spécialistes de toutes les disciplines : il mène cette publication au succès malgré la censure et les attaques des partisans de la tradition.

En 1751 paraît le premier tome de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et métiers, par une société de gens et des lettres accompagné d’un Discours préliminaire de d’Alembert. Les Jésuites accusent l’Encyclopédie de porter atteinte aux fondements de l’Etat comme de la religion. Après la publication des premiers volumes, les collaborateurs sont poursuivis, et en 1752 les deux premiers tomes interdits. Grâce à l’appui de Madame de Pompadour, maîtresse de Louis XV, l’œuvre continue à paraître malgré des critiques. Montesquieu, Voltaire et Rousseau collaborent et Diderot retouche personnellement plus de mille articles. En 1758-1759 est interdite la vente des tous volumes de l’Encyclopédie, mais l’entreprise est sauvée. Après l’expulsion des Jésuites les tomes 8 à 17 peuvent être vendus clandestinement. En 1772 la publication est complète, et elle se compose de 17 volumes de texte et 11 volumes de planches.

Les finalités les plus importantes de l’œuvre sont la vulgarisation des connaissances et la valorisation de la raison pour que triomphent le progrès et le bonheur.

A travers cette archive on peut offrir à tous une connaissance dégagée de tout préjugé. Une place importante est réservée aux métiers, les principaux auteurs veulent réhabiliter les artisans et les travailleurs manuels dont il relèvent l’utilité sociale. Dans le Discours préliminaire d’Alembert affirme que le nom de ces bienfaiteurs est inconnu, au contraire le nom des destructeurs (conquérants) n’est ignoré de personne.

Le ton des articles est souvent combatif, surtout quand on parle des principes d’autorité, des privilèges et des inégalités sociales. Les encyclopédistes s’en prennent à la foi, aux miracles, à l’église catholique. Par les articles, on développe les thèmes de la morale philosophique.

Cosmopolitisme et voyages
L’esprit du XVIII siècle est ouverte aux lieux et aux diverses civilisations. Les européennes découvrent avec fascination d’autres peuple, religions, formes de pouvoir et d’organisation. La Chine, l’Amérique et l’Inde deviennent les nouveaux espaces de l’homme, qui se veut citoyenne du monde.

S’inscrivent dans ce mouvement d’ouverture les récits des voyages, qui connaissent un succès extraordinaire. Ils contribuent à informer sur les peuples d’ailleurs et à relativiser les mœurs européennes. En autre la diversité des costumes induit la réflexion et la tolérance, en fortifiant les convictions universalistes.

En 1711 paraît les Voyages du commerçant Chardin, qui montre nombreux aspects de la Perse, souvent cité dans l’Encyclopédie et source d’inspiration pour Montesquieu.
Les vertus du Canada sont témoignées par La Hontan à partir du 1703, avec la publication des Nouveaux Voyages de l’Amérique septentrionale, le Supplément aux voyages et les mémoires sur l’Amérique. Ces œuvres apportent diverses informations sur ces pays et sur la population locale.
La Chine est présentée a partir du XVII siècle grâce aux travaux des Jésuites. Sa découverte est essentiel dans le développement de la relativité des jugements et la contestation du monopole de la vérité pour le christianisme : au début du XVIIIe siècle on découvre Confucius, en 1701 le père Longobardi fait connaître les lettres chinoises, en 1708 le philosophe Malebranche écrit son Entretien d’un philosophe chrétien et d’un philosophe chinoise.
Une grande école orientale se développe à la fin du règne de Louis XIV, avec les travaux d’érudits dont le plus important fut Antoine Galland : après des voyages au Proche Orient, il collabora à la Bibliothèque Orientale et publie de 1704 à 1707 Les Mille et Une Nuits.
Document : La responsabilité de l’écrivain
L’utilité sociale de ses œuvres oblige l’homme des lettres à maintenir un contact avec le public e à descendre dans l’arène politique pour mener des batailles politiques pour que la justice triomphe. L’homme de lettres confronte toujours sa pensée aux réalités du monde et il ne cède pas à la tentative de l’irresponsabilité et de l’isolement.
Le philosophe est celui qui se rend utile
Dans la lettre à Madame Damilaville Voltaire explique la valeur nouvelle qu’assume la philosophie pour les Lumières. Selon cet auteur il faut que la pensée s’oppose au chaos : toute pensée dégagée des préoccupations collectives cimenterait la servitude et la sujétion des hommes. Il distingue les sages qui ont un projet social et les présomptueux qui suivent seulement leur vanité. Le vrai philosophe, il soutient, est celui qui se rend utile, son savoir sera éphémère s’il n’est pas appliqué à la recherche mieux-être pour tous les hommes.
Molière
Né a Paris en 1622, Jean Baptiste Poquelin est l'aîné d'une famille qui comptera cinq enfants. Il y a dix ans à la mort de sa mère; son père se remarie l'année suivante, en 1633, avec une femme qui mourra trois ans plus tard. Molière appartient à une famille bourgeoise: son père est tapissier du roi. Molière acquiert une culture latine, théâtrale et juridique, en suivant les cours donné par les jésuites du Collège de Clermont, à Paris. Apres, il entreprend des études de droit et il obtient sa licence. Après avoir renoncé à la charge de son père en janvier 1643, Molière connaît plusieurs membres de la famille de comédiens Béjart, et il devient ami de Madeleine, comédienne lancée qui est devenue sa maîtresse l'année précédente. Elle deviendra la directrice de la troupe de l’Illustre Théâtre. Après des représentations en province la troupe essaye de s’imposer à Paris, mais elle connaît rapidement l’échec, et Molière est emprisonné au Châtelet. Devenu directeur de sa troupe, il organise des représentations dans l’ouest et le sud-ouest de la France et dans la vallée du Rhône, et elles obtiennent un discret succès. Durant cette période il représente des pièces écrites par des auteurs contemporaines et aussi de soi-même, et la troupe sera protégée par le duc d’Epernon et le prince de Conti. En 1658 Molière s’exhibe au Louvre devant le roi, il obtient la protection du frère du roi et la possibilité de utiliser la salle du Petit-Bourbon et après le théâtre du Palais Royal.
L’œuvre
L’œuvre de Molière frappe par son abondance et sa variété : il écrit des pièces très courtes dont but est de divertir, il se spécialise dans l’écriture de pièces plus longues, les comédies, des ouvrages à la portée morale et didactique. Sure que le théâtre peut devenir un lieu propice à la catharsis et que le rire est un efficace moyen pour transmettre une morale, il reprend la devise selon laquelle le théâtre castigat ridendo mores. Il approfondit sa vision du monde et des hommes et affirme que une comédie, pour être digne de ce nom, doit être le miroir de la vie quotidienne ou l’image des mœurs des hommes, et que le dramaturge est celui qui corrige les mœurs en les exposant. C’est pour ça qui Molière, généralement, renonce à présenter des personnages avec une personnalité précise. En autre, nous savons que un but fondamentales de la comédie du XVII siècle est ce de plaire au publique, et ce implique que personne doit se sentir visé par ce qui se passe sur la scène. On a déjà souligné la valeur morale des pièces de Molière, et à ce propos il faut préciser que le travail du dramaturge s’intègre parfaitement dans la tendance moraliste du siècle. Toutefois, il s’est aussi attaché à dénoncer le despotisme paternel, l’hypocrisie religieuse ou morale, le pédantisme, la présomption et la conception du mariage.
L’écriture
Tradition scénique
Avant d’entreprendre la composition des comédies, Molière s’est dédié à la farce, qui s’était développé au Moyen Age et avait connu un nouveau essor au XVII siècle influencée par la Comédie italienne. Au thème de la farce française se greffe celui de la commedia dell’arte (amours contrariés des protagonistes par exemple). Les intrigues se caractérisent par des renversements et des imprévus très comiques. A partir du XVII siècle la farce devient plus réaliste, les créations s’inspirent des mœurs de la société contemporaines et la plupart des personnages appartient à la bourgeoisie.
Une écriture en pleine évolution
Dans le domaine de la comédie, Molière a essayé des variantes :
* La comédie d’intrigue qui rappelle celle à l’italienne, où tout repose pas seulement sur l’intrigue mais aussi sur les rebondissement ; à propos des thèmes, il sont ceux de la tradition latine, les amoures des jeunes entravées par les vieillards, les valets protecteurs, les dénouements dérivant de la reconnaissance de liens familiaux
* La comédie de caractère, qui traduit la volonté d’être plus proche de la réalité, et exige la création de personnages qui ont une véritable histoire, un statut social déterminé, un aspect psychologique approfondi
* La comédie de mœurs, qui représente les mœurs de la société contemporaine, donne lieu à la création de types sociaux tournés en ridicule.
Molière n’a pas cessé d’évoluer et a orienté sa production vers le spectacle total ; de là la création de comédies-ballets, des pièces à machine auxquelles contribuent les musiciens, les danseurs et chorégraphes et les ingénieurs machinistes.
L’expression du comique
Le comique n’est pas un élément lié seulement à la comédie, et il s’agit de une caractéristique des œuvres de Molière. L’aménagement de la scène dépend de l’atmosphère à rendre, et les costumes doivent s’adapter aux caractères des personnages. Farces et comédies abondent de scènes où les gestes et les mimes prennent une importance exemplaire, et on relèvera des artifices stylistiques qui contribuent au comique verbal comme les jeux de mots, les néologismes, les hyperboles, les déformations des mots, les dialogues des sourds, l’accumulation des injures ou des compliments, les répétitions.
Tartuffe
Dans les années 1660 Molière et le théâtre en général se trouvent menacés par la Compagnie du Saint Sacrement et les dévots. C’est dans cette période qui croit, en Molière, la volonté de créer une pièces qui traite les dévots. Une première version du Tartuffe est représentée en 1664, et il s’agit de une farce où se visent les bigots et le bas clergé. La pièce est interdite, alors Molière la représente une autre fois sous le titre de L’imposteur mais sans résultat. Sera en 1669, quand le Vatican ne soutiendra plus la Compagnie du Saint Sacrement, que Tartuffe obtiendra le succès qu’il mérite. Dans cette pièces, composée par cinq actes, Molière démontre ses capacités avec une œuvre complexe où beaucoup de personnages se meuvent avec égale importance. A travers ce texte, il condamne les faux dévots, et beaucoup de gens on dit que ça c’est l’occasion, pour Molière, de s’en prendre avec la religion, mais en réalité il voulait dénoncer la superstition, l’hypocrisie et la dévotion exacerbée.

Le riche bourgeois Orgon a accueilli chez lui Tartuffe, qui l’a ébloui par sa soi disante dévotion, et ce pour ça qu’il est devenu le véritable maître de la raison. Tartuffe est en autre soutenu par Mme Pernelle, mère d’Orgon. Contre lui s’est ligué le reste de la famille, mais Orgon a été si influencé par Tartuffe qu’il lui veut donner en épouse sa fille Mariane. Bientôt Tartuffe est découvert par la suivante dorine pour ce qu’il est en réalité : un hypocrite. Il ne peut cacher l’intérêt qu’il porte à Elmire, femme d’Orgon, et Damis, fils d’Orgon, après avoir assisté à cette révélation, le dit a son père qui ne le croit pas et donne ses biens à l’imposteur. Elmire alors, pour ouvrir les yeux à son mari, le fait mettre sous une table, comme ça il peut écouter les réponses de Tartuffe aux fausses avances qu’elle lui fait. Finalement convaincu, Orgon chasse Tartuffe, qui garde en main les biens de famille. Pour un coup de théâtre, Tartuffe sera arrêté par volonté du roi.

L’avare
Molière a réalisé beaucoup de comédies des mœurs, mais l’Avare est une pièce à mi-chemin entre la comédie des mœurs et la comédie de caractères. Il faut dire que cette œuvre, au premier moment, n’a pas été apprécié par le public, probablement pour l’exagération dans la représentation de l’avarice et pour le grossissement des traits de l’avare Harpagon, qui devient effectivement fou. Cette comédie n’a pas un caractère trop comique, mais il s’agit d’un rire qui débouche sur un sentiment d’amertume.

Harpagon c’est un riche et vieille bourgeois qui utilise l’usure pour s’enrichir. A cause de ceci, ses deux fils, Cléante et Elise le détestent. La situation s’aggrave quand Harpagon veut épouser la belle mais pauvre Mariane dont Cléante est amoureux. Il veut aussi unir Elise avec un vieux gentilhomme. Cléante, qui a besoin d’argent, demande un emprunt à un usurier qui découvre être son père. C’est alors que son valet La Flèche dérobe la cassette contenant l’argent d’Harpagon gagné avec l’usure. Cléante pense de la restituer si son père lui permet d’épouser Mariane. Cependant Harpagon accuse de vol Valère qui croit que la colère d’Harpagon est due à la découverte de son amour secret pour Elise. Sera Anselme, reconnaissant Mariane et Valère comme ses enfants perdue à cause d’un naufrage, qui sauve tout : les amoureux s’épousent et Harpagon retrouve son unique amour, sa cassette.
La vulgarisation scientifique et l’esprit critique
Tous les domaines du savoir, dans la période qui précède l’age des Lumières, ont été réinterprètes grâce au développement de l’esprit critique. La culture autoritaire, considérée maintenant comme la raison de l’ignorance et de la superstition, est fortement critiquée. Bayle et Fontenelle essayent de rependre le savoir et de combattre les ennemis du progrès intellectuel (ingénuité et crédulité du peuple). Ils remettent en cause l’autorité de la tradition et on se refuse d’accepter comme vrai ce qui se fonde uniquement sur des habitudes de pensée. Ils appliquent un esprit de libre examen qui permet de formuler une opinion après avoir examiné le phénomène, et ils démontrent que les fausses croyances et les préjugés ont leur source dans un défaut d’examen. Quelque décennies plus tard, Montesquieu, Diderot, Rousseau et Voltaire essayeront de vulgariser les connaissances à travers leurs œuvres.
Pierre Bayle
Pierre Bayle est l’auteur d’une vaste œuvre critique qui a le but de démanteler le despotisme du pouvoir et l’intolérance religieuse. Il est né en 1647 dans la France méridionale, d’une famille protestante, et c’est pour ça qu’il doit s’exiler, avec la montée de l’intransigeance religieuse. A Rotterdam, il enseigne philosophie et histoire, et il poursuit la recherche de la vérité. Quand le roi Soleil révoque l’Edit de Nantes, Bayle réprouve l’intolérance catholique au nom d’une incoercible liberté de conscience. Ennemi des dogmatismes, il s’opposera aussi à la violence de la réaction protestante. Il n’est pas athée, mais il évolue vers le scepticisme. Dans les Pensées diverses sur la comète (où il parle des défauts et des mensonges à propos des personnages historiques) et dans le Dictionnaire historique et critique (texte mis à l’index, critique les fausses croyances qui les anciens écrivains avaient transmises) Bayle résume sa lutte contre les préjugées et l’erreur, et sa méthode de connaissance axée sur le libre examen, et c’est cette méthode qui fait de Pierre un des précurseurs du siècle des Lumières.
Pensées diverses sur la comète
La paresse et l’opinion
Dans ce texte Bayle prend prétexte de une comète apparue en 1680, considéré comme porteur de mauvais présages, pour critiquer les superstitions qui voulait expliquer certains phénomènes. Il discrédite l’autorité des historiens, de la tradition, de l’université, et montre comme les opinions sont souvent la conjecture de quelque personne qui n’a pas examiné l’authenticité de ce qu’il divulguent. Bayle veut apprendre à ses lecteurs à n’être pas la dupe de ces fausses savants qui répandent l’erreur. L’observation des faits lui paraissent le départ pour bien conduire la pensée dans une réflexion critique.
Roman-memoires et roman picaresque
Durant le XVIIIe siècle on porte un mauvais jugement sur le roman, produit de une imagination excessive, qui contraste le principe de vraisemblance. Même si Aristote n’avait pas formulé des règles pour ce genre, il va se développer plus amplement que dans l’époque précédente. Pour échapper aux critiques, les auteurs soutiennent qu’ils ont retrouvé des documents ou des mémoires qu’ils veulent faire connaître au public. Dans la première moitié du siècle Prévost et Lesage donnent deux modèles de roman, s’inspirant du roman sentimental anglais (Richardson), et du roman picaresque espagnol (La vie de Lazarillo de Tormes). Les œuvres romanesques de l’Abbé Prévost se présentent comme des mémoires, par exemple les Mémoires d’un homme de qualité qui s’est retiré du monde sont un roman-mémoires qui reprend le roman d’apprentissage, et il met en scène la vie intérieure et l’amour fou. Lesage en autre, avec Gil Blas de Santillane, crée un héros aventurier.

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