Le chocolat (il cioccolato)

Materie:Riassunto
Categoria:Francese

Voto:

2 (2)
Download:98
Data:08.03.2006
Numero di pagine:6
Formato di file:.doc (Microsoft Word)
Download   Anteprima
chocolat-cioccolato_1.zip (Dimensione: 4.77 Kb)
readme.txt     59 Bytes
trucheck.it_le-chocolat-(il-cioccolato).doc     23.5 Kb


Testo

Le chocolat

Le chocolat est une espèce de gâteau ou tablette préparée de différents ingrédients, dont la base est la noix de cacao. La boisson qu'on fait avec cette tablette, a le même nom ; elle est originairement américaine: les Espagnols la trouvèrent fort en usage au Mexique, lorsqu'ils en firent la conquête vers l'an 1520.
Les Indiens qui usaient de cette boisson de temps immémorial, la préparaient d'une manière fort simple ; ils rôtissaient leur cacao dans des pots de terre, et le broyaient entre deux pierres après l'avoir mondé, le délayaient dans de l'eau chaude, et l'assaisonnaient avec le piment, y ajoûtoient une substance pour lui donner de la couleur, et l'atolle pour en augmenter le volume. (L'atolle est une bouillie de farine de mais ou blé d'inde, assaisonnée de piment par les Mexicains, mais relevée de goût par les religieuses et dames espagnoles, qui ont substitué au piment le sucre, la cannelle, les eaux de senteur, l'ambre, le musc). Tout cela joint ensemble donnait à cette composition un air très brute et un goût très sauvage.
Les Espagnols instruits par les Mexicains, et convaincus par leur propre expérience que cette boisson rustique était un aliment salutaire, s'étudièrent à en corriger les désagrément par l'addition du sucre, de quelques aromates de l'Orient, mais surtout de la vanille. La vanille a une odeur très suave, et elle doit être choisie nouvelle, grasse et jamais mise in lieu humide. Elle communique à le chocolat un goût très relevé, mais elle échauffe extrêmement. Pour ça en Espagne et Italie on fait le chocolat sans vanille, et on l’appelle chocolat de santé.
Dans le goût nous avons une diversité infinie d'opinions, donc il n’y a pas des proportions universellement approuvées de substance d’ajouter.
Il suffira de les choisir telles qu'elles conviennent au plus grand nombre, et qu'elles forment par conséquent le goût le plus suivi.
La véritable proportion du cacao et du sucre, est de mettre le poids égal de l'un et de l'autre : on diminue pourtant d'un quart la dose du sucre, pour empêcher qu'il ne dessèche trop la pâte. Mais on ne supprime pas ce quart de sucre quand il s'agit de préparer en boisson le chocolat.
On y ajoute une poudre de vanille et cannelle pilées, et selon nous goûts, un peu d’essence d’ambre. La dose de vanille est arbitraire, suivant la fantaisie, une, deux ou trois gousses.
Aux Antilles on fait des pains de cacao pur, sans addition. Quand on veut prendre le chocolat réduit en boisson, la préparation est différente de celle Européen, sans vanille. On mélange très bien cacao ratissé, cannelle en poudre passée au tamis, sucre, un œuf entier et eau ou lait bouillante. Après on met la chocolatiere au bain marie jusqu’à le chocolat monte. Pour en relever le goût on peut y ajouter un peu d’eau de fleur d’orange avec deux gouttes d’essence d’ambre avant le verser dans les tasses.
Cette manière de faire le chocolat a plusieurs avantages qui lui sont propres. On peut s'assurer qu'étant bien exécutée, le chocolat est d'un parfum exquis et a un goût très délicat; il est aussi très léger sur l'estomac. En second lieu, on a l'agrément de le préparer soi-même et selon son goût, d'y faire tous les changement qu'on aura pour agréable. En troisième lieu, en n'y substituant rien qui puisse détruire les bonnes qualités du cacao, il est si tempéré qu'on le peut prendre à toute heure et à tout âge (le chocolat assaisonné de vanille et d'autres ingrédients acres et chauds, peut quelquefois être dangereux). En quatrième lieu, ce chocolat est à si bon marché que la tasse ne revient presque qu'à un sou.
Dans la diète, l’usage de chocolat devient à-peu-près indifférent par l'habitude, comme tant d'autres. Une nation entière en vit presque : manquer de chocolat chez les Espagnols, c'est être réduit au même point de misère que de manquer de pain parmi nous .
Le chocolat est très nourrissant et réveille les forces naturelles de l’estomac. Le cacao contient une substance farineuse et une quantité considérable d’une matière butyreuse, qui fournent une substance utile à l’humeur et à l’estomac. Le sucre, le jaune d’œuf et le lait sont encore des matières très nourrissantes.
La vanille, la cannelle, et les autres aromates, sont capables d'exciter l'appétit et fortifier l'estomac.
Mais aussi le chocolat de santé, sans aromate, n’est pas privé de cette propriété.
Les gens qui en prennent journellement le matin ne mange ensuite que le soir. C'est encore ici, comme on voit, une affaire d'habitude.

Le chocolat

Le chocolat est une espèce de gâteau ou tablette préparée de différents ingrédients, dont la base est la noix de cacao. La boisson qu'on fait avec cette tablette, a le même nom ; elle est originairement américaine: les Espagnols la trouvèrent fort en usage au Mexique, lorsqu'ils en firent la conquête vers l'an 1520.
Les Indiens qui usaient de cette boisson de temps immémorial, la préparaient d'une manière fort simple ; ils rôtissaient leur cacao dans des pots de terre, et le broyaient entre deux pierres après l'avoir mondé, le délayaient dans de l'eau chaude, et l'assaisonnaient avec le piment, y ajoûtoient une substance pour lui donner de la couleur, et l'atolle pour en augmenter le volume. (L'atolle est une bouillie de farine de mais ou blé d'inde, assaisonnée de piment par les Mexicains, mais relevée de goût par les religieuses et dames espagnoles, qui ont substitué au piment le sucre, la cannelle, les eaux de senteur, l'ambre, le musc). Tout cela joint ensemble donnait à cette composition un air très brute et un goût très sauvage.
Les Espagnols instruits par les Mexicains, et convaincus par leur propre expérience que cette boisson rustique était un aliment salutaire, s'étudièrent à en corriger les désagrément par l'addition du sucre, de quelques aromates de l'Orient, mais surtout de la vanille. La vanille a une odeur très suave, et elle doit être choisie nouvelle, grasse et jamais mise in lieu humide. Elle communique à le chocolat un goût très relevé, mais elle échauffe extrêmement. Pour ça en Espagne et Italie on fait le chocolat sans vanille, et on l’appelle chocolat de santé.
Dans le goût nous avons une diversité infinie d'opinions, donc il n’y a pas des proportions universellement approuvées de substance d’ajouter.
Il suffira de les choisir telles qu'elles conviennent au plus grand nombre, et qu'elles forment par conséquent le goût le plus suivi.
La véritable proportion du cacao et du sucre, est de mettre le poids égal de l'un et de l'autre : on diminue pourtant d'un quart la dose du sucre, pour empêcher qu'il ne dessèche trop la pâte. Mais on ne supprime pas ce quart de sucre quand il s'agit de préparer en boisson le chocolat.
On y ajoute une poudre de vanille et cannelle pilées, et selon nous goûts, un peu d’essence d’ambre. La dose de vanille est arbitraire, suivant la fantaisie, une, deux ou trois gousses.
Aux Antilles on fait des pains de cacao pur, sans addition. Quand on veut prendre le chocolat réduit en boisson, la préparation est différente de celle Européen, sans vanille. On mélange très bien cacao ratissé, cannelle en poudre passée au tamis, sucre, un œuf entier et eau ou lait bouillante. Après on met la chocolatiere au bain marie jusqu’à le chocolat monte. Pour en relever le goût on peut y ajouter un peu d’eau de fleur d’orange avec deux gouttes d’essence d’ambre avant le verser dans les tasses.
Cette manière de faire le chocolat a plusieurs avantages qui lui sont propres. On peut s'assurer qu'étant bien exécutée, le chocolat est d'un parfum exquis et a un goût très délicat; il est aussi très léger sur l'estomac. En second lieu, on a l'agrément de le préparer soi-même et selon son goût, d'y faire tous les changement qu'on aura pour agréable. En troisième lieu, en n'y substituant rien qui puisse détruire les bonnes qualités du cacao, il est si tempéré qu'on le peut prendre à toute heure et à tout âge (le chocolat assaisonné de vanille et d'autres ingrédients acres et chauds, peut quelquefois être dangereux). En quatrième lieu, ce chocolat est à si bon marché que la tasse ne revient presque qu'à un sou.
Dans la diète, l’usage de chocolat devient à-peu-près indifférent par l'habitude, comme tant d'autres. Une nation entière en vit presque : manquer de chocolat chez les Espagnols, c'est être réduit au même point de misère que de manquer de pain parmi nous .
Le chocolat est très nourrissant et réveille les forces naturelles de l’estomac. Le cacao contient une substance farineuse et une quantité considérable d’une matière butyreuse, qui fournent une substance utile à l’humeur et à l’estomac. Le sucre, le jaune d’œuf et le lait sont encore des matières très nourrissantes.
La vanille, la cannelle, et les autres aromates, sont capables d'exciter l'appétit et fortifier l'estomac.
Mais aussi le chocolat de santé, sans aromate, n’est pas privé de cette propriété.
Les gens qui en prennent journellement le matin ne mange ensuite que le soir. C'est encore ici, comme on voit, une affaire d'habitude.

Esempio