La fecondazione assistita

Materie:Altro
Categoria:Francese

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Testo

LA FÉCONDATION ASSISTÉE
Lorsque la stérilité est d’origine masculine (anomalie du nombre de spermatozoïdes, de leur mobilité ou de leur morphologie), les échecs complets de fécondation in vitro sont nombreux. Le recours au sperme du donneur est alors une éventualité évoquée avec le couple. Pour différentes raisons, certains couples refusent cette possibilité et sollicitent la mise en œuvre des techniques récentes de micromanipulation de gamètes.
La micro-injection spermatique intracytoplasmique (ICSI) est la dernière née des techniques de fécondation assistée. Elle consiste à injecter un spermatozoïde entier dans le cytoplasme d’un ovocyte. Cette technique présente aujourd’hui un taux de réussite élevé pour la fécondation et le développement embryonnaire précoce (avant implantation dans l’utérus).
Plus qu’une simple variante technique, l’injection d’un seul spermatozoïde dans le cytoplasme de l’ovocyte remet en cause le don de sperme. La nature nous enseigne qu’il faut " 100 000 000 de spermatozoïdes pour 1 ovocyte ", l’ICSI propose une " nouvelle " équation pour la reproduction humaine : 1 spermatozoïde pour 1 ovocyte.
Nous sommes probablement à l’aube d’une révolution biologique aussi fondamentale que l’a été en son temps la fécondation in vitro.
Nous ne savons rien des conséquences de l’application de l’ICSI, aucune expérience humaine ou animale ne permet d’évaluer à long terme les effets des ces manipulations. Les premiers enfants nés ne sont pas à priori différents de ceux conçus naturellement ou après FIV.
" Transmettre la vie à l’aube du XXIème siècle – Dossier Inserm-Nathan
Bébés noirs pour couple blanc
Des jumeaux de couleur pour des parents blancs, la surprise est de taille. Un couple italien connaissant des problèmes de stérilité a eu recours à la procréation médicalement assistée au Centre médical d'Emilie Romagne, au nord de l'Italie. Un couple de couleur s'est adressé à cet établissement pour les mêmes raisons. Mais leurs gamètes ont été échangés : le couple blanc a donc eu des jumeaux de couleur. Une erreur rarissime mais dont le centre va devoir répondre. Des analyses ADN ont en effet confirmé sa responsabilité et des poursuites devraient suivre.
Interrogé sur cette affaire par le quotidien italien Corriere della Sera, le professeur Carlo Flamigni, pionnier des bébés-éprouvettes en Italie, a souligné la rareté d'une telle erreur. "Dans l'histoire de la fécondation assistée, il n'y a eu, dans mon souvenir, que cinq erreurs de transplantation ou de fertilisation dans le monde entier", a-t-il déclaré. Le professeur a rappelé que les contrôles sont très rigoureux pour les éviter, mais que l'on n'est jamais à l'abri, citant l'exemple d'une mauvaise retranscription concernant le nom des patients. "Nous sommes des humains, pas des robots", a-t-il ajouté.

LA FÉCONDATION ASSISTÉE
Lorsque la stérilité est d’origine masculine (anomalie du nombre de spermatozoïdes, de leur mobilité ou de leur morphologie), les échecs complets de fécondation in vitro sont nombreux. Le recours au sperme du donneur est alors une éventualité évoquée avec le couple. Pour différentes raisons, certains couples refusent cette possibilité et sollicitent la mise en œuvre des techniques récentes de micromanipulation de gamètes.
La micro-injection spermatique intracytoplasmique (ICSI) est la dernière née des techniques de fécondation assistée. Elle consiste à injecter un spermatozoïde entier dans le cytoplasme d’un ovocyte. Cette technique présente aujourd’hui un taux de réussite élevé pour la fécondation et le développement embryonnaire précoce (avant implantation dans l’utérus).
Plus qu’une simple variante technique, l’injection d’un seul spermatozoïde dans le cytoplasme de l’ovocyte remet en cause le don de sperme. La nature nous enseigne qu’il faut " 100 000 000 de spermatozoïdes pour 1 ovocyte ", l’ICSI propose une " nouvelle " équation pour la reproduction humaine : 1 spermatozoïde pour 1 ovocyte.
Nous sommes probablement à l’aube d’une révolution biologique aussi fondamentale que l’a été en son temps la fécondation in vitro.
Nous ne savons rien des conséquences de l’application de l’ICSI, aucune expérience humaine ou animale ne permet d’évaluer à long terme les effets des ces manipulations. Les premiers enfants nés ne sont pas à priori différents de ceux conçus naturellement ou après FIV.
" Transmettre la vie à l’aube du XXIème siècle – Dossier Inserm-Nathan
Bébés noirs pour couple blanc
Des jumeaux de couleur pour des parents blancs, la surprise est de taille. Un couple italien connaissant des problèmes de stérilité a eu recours à la procréation médicalement assistée au Centre médical d'Emilie Romagne, au nord de l'Italie. Un couple de couleur s'est adressé à cet établissement pour les mêmes raisons. Mais leurs gamètes ont été échangés : le couple blanc a donc eu des jumeaux de couleur. Une erreur rarissime mais dont le centre va devoir répondre. Des analyses ADN ont en effet confirmé sa responsabilité et des poursuites devraient suivre.
Interrogé sur cette affaire par le quotidien italien Corriere della Sera, le professeur Carlo Flamigni, pionnier des bébés-éprouvettes en Italie, a souligné la rareté d'une telle erreur. "Dans l'histoire de la fécondation assistée, il n'y a eu, dans mon souvenir, que cinq erreurs de transplantation ou de fertilisation dans le monde entier", a-t-il déclaré. Le professeur a rappelé que les contrôles sont très rigoureux pour les éviter, mais que l'on n'est jamais à l'abri, citant l'exemple d'une mauvaise retranscription concernant le nom des patients. "Nous sommes des humains, pas des robots", a-t-il ajouté.

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