Illuminismo e scrittori francesi del XVIII secolo

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FRANCE DU XVIII SIÈCLE - LA « NAISSANCE » DES LUMIÈRES (1715-1750)
Marquée par une relative libéralisation politique, cette période encourage le renouvellement des arts, caractérises par le goût de la grandeur et de la majesté, et favorise, sur le plain littéraire et philosophique, l’expression d’idées nouvelles qui se répandent dans les cercles éclairés : société savantes, salons, cafés. Ces idées s’exprimeront dans l’ouvre des auteurs de la première génération des grands philosophes : Montesquieu et Voltaire.
On constate une évolution progressive du pessimisme et de l’austérité religieuse du siècle précédent vers une vision plus optimiste de l’homme et de la vie. Le monde est crée en vue du bonheur de l’homme qui doit donc en jouir. Faisant partie de l’harmonie voulue par le Créateur, l’homme n’est pas porte vers le mal, mais vers le bien. On s’oppose donc a la doctrine chrétienne du péché originel, pour affirmer une nouvelle morale fondée sur la foi en la nature de l’homme. Grâce a la raison éclairante, on peut démasquer les superstitions et critiquer certaines pratiques de la religion; mais l’existence de dieu n’est pas niée. Dieu est vue comme un grand horloger qui règle l’ordre du monde physique et l’histoire, en vue du bonheur général. Ce dieu ne demande pas de renoncer a la raison, au contraire, il invite a l’utiliser pour améliorer les connaissances et les conditions de la vie terrestre.
Les sciences connaissent ainsi un grand essor. On considère les sciences comme des arts. A cote des arts libéraux.
Sur le plan politique, on critique l’absolutisme, mais on ne met pas en discussion la monarchie, on pense que le bon roi est celui qui cherche a réaliser le bonheur de son peuple a travers le développement économique du pays.
L’écrivain du XVIII siècle se donne pour mission de faire avancer le progrès des esprits et des mœurs.
Le théâtre - la tragédie continue a être représentée a la Comédie-française. Les règles classiques sont toujours respectées mais des contenus nouveaux sont introduits, comme dans les pièces de Voltaire, le plus grand dramaturge de l’époque. Plus que la tragédie c’est la comédie qui connaît le plus grand renouvellement.
Le roman – vu comme un genre mal défini, on reproche a ce genre d’être immoral, parce qu’il donne des exemples dangereux en représentant les passions. Pour se justifier, les écrivains présentent souvent leurs récits comme des documents authentiques qu’ils auraient découverts (lettres ou mémoires) et qu’ils souhaitent faire connaître au public.
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen - est, avec les décrets des 4 et 11 août 1789 sur la suppression des droits féodaux, un des textes fondamentaux votés par l’Assemblée nationale constituante formée à la suite de la réunion des États généraux. C’est une œuvre de circonstance, une proclamation universelle, un texte tourné vers le passé avec pour objectif précis d’abolir idéologiquement l’Ancien régime.
Elle pose les vrais principes de la société, base de la nouvelle légitimité. Chaque article condamne les principes, les institutions, les pratiques de l’Ancien régime (absolutisme, administration centralisée, système criminel d’Ancien régime). Légitime la rébellion des députés contre la monarchie en déclarant droits imprescriptibles de l’homme la « résistance à l’oppression ».
VOLTAIRE (1694-1778)
Candide ou l’ « optimisme » - C’est la réponse a l’optimisme des philosophes, il reflète l’état d’âme et les expériences de l’écrivain pendant cette période. Au fil des aventures de Candide le lecteur aborde les questions essentielles posée par les philosophes des Lumières, en particulier la recherche du bonheur. Est traite sur un mode a la fois réaliste et burlesque. La vision du monde qui se dégage est une vision douloureuse : le monde est un chaos ou règnent le mal naturel inexplicable et le mal dont les hommes sont responsables. Pour voltaire, la seule réponse possible est une morale naturelle fondée sur la sagesse et la modération.
DENIS DIDEROT (1713-1784)
Supplément du voyage de Bougainville (1772) – met en relief le problème de la relativité des costumes, met en cause institutions comme le mariage et pose le problème de la liberté sexuelle.
Il parle de la supériorité du « bon sauvage » tahitien qui vit heureux selon les lois de la nature, alors les hommes civilises sont malheureux. L’image du peuple primitif et innocent c’est l’occasion d’une réflexion critique sur les conventions et les abus présents qui vont contre nature.
PIERRE CORNEILLE (1606-1684)
Le Cid (1637) - C’est une pièce inspirée d’un ouvre espagnole. C’est une tragi-comédie dans la mesure où l’intrigue, riche de péripéties et rebondissements, a un dénouement heureux. L’action est une succession de faits et d’histoires, mais aussi la prise de conscience de la part des personnages, de leur propre âme.
MOLIÈRE (1622-1673)
Les comédies de caractère – Il met l’accent sur la fragilité humaine. Ces personnages son possédé par une folie ou pour une obsession, enfermés dans leur excès.
Harpagon, par exemple, dans l’Avare (1668), est l’incarnation de l’avarice.
Molière approfondit avec une attention particulière la psychologie de ces personnages en mettant en relief leur vice et le ridicule de leur comportement. Mais il ne s’agit jamais de types conventionnels, comme dans les comédies antérieurs, ni de types abstrait. Ce sont toujours des personnages réels, complexes, parfois contradictoires, car ainsi le veut la nature, et qui s’identifient pas à leur vice.
JEAN RACINE (1639-1699)
Andromaque (1667) - C’est le drame de la passion qui se manifeste dans toutes ses formes : haine, sadisme, amour maternel, souffrance, sacrifice. Les personnages se poursuivrent les uns les autres sans jamais se retrouver, victime d’une fatalité qui naît de leurs propres passions.
MONTESQUIEU (1689-1755)
Les lettres persanes (1721) – Dans ce roman épistolaire il utilise tous les types d’écriture en usage a l’époque :
- le récit de voyage : deux Persans, Usbek et Rica (pour éviter la censure), en voyage en Europe pour approfondir leurs connaissances du monde, se fixent à Paris en 1712.
- le roman par lettres : à Paris, les deux Persans ont une dense correspondance avec leurs amis restés en Perse.
- la satire : de la France de la fin du règne de Louis XIV et du début de la Régence ; les deux observent la société française d’un œil apparentement naïf et, dans leurs lettres, ils commentent ce qu’ils voient en mettant en relief l’absurdité des mœurs décrits.
- le roman libertin
- le conte mythique
Thèmes du siècle précèdent : Exotisme, voyageur oriental.
Composition général : se développe une véritable intrigue, est déterminante la dimension psychologique, domine la sensualité (c’est un de modèles du roman galant), ne manque pas la tension dramatique, critique qui s’exerce sur l’Occident et aussi sur l’Orient -> tous les aspects de la vie religieuse, politique et sociale se moquent de tous les pouvoirs, fragilisent toutes les certitudes.
De l’Esprit des lois (1748) : C’est une vaste synthèse de sa pensée que élabore à partir de l’observation de l’infinie diversité des lois et des mœurs connue à son époque.
Son projet : expliquer les causes qui dans chaque pays déterminent l’adaptation des institutions qui le régissent. Ces causes peuvent être physiques, morales, sociales et historiques. Il distingue trois types de gouvernement : républicain, monarchique et despotique, qui se fondent respectivement sur trois principes : la vertu, l’honneur, la crainte. Il exprime son opposition à la monarchie absolue ; le meilleur système est celui de la monarchie modérée.
EUGÈNE IONESCO
La cantatrice Chauve (1950) - Eugène Ionesco est un des pères d'un genre de théâtre qui s'appelle le théâtre de l'absurde. Ce théâtre traite, entre autres, des problèmes de communication. Même si on parle, en phrases ou en paragraphes, la langue ne garantit pas la communication.
Les conversations tournent à vide...Les paroles, ici, n'atteignent même plus ceux qui les prononcent; leur langage n'est qu'une articulation, une répétition de mots, imposée par des habitudes sociales, et derrière laquelle il n'y a ni sentiment ni pensée.
Le contexte présenté par ces pièces du théâtre de l'absurde est, d'une part, la vie quotidienne, et, d'autre part, des occurrences bizarres et inexplicables. Il nous présente des scènes qui évoquent de la pitié et de la peur, et où il faut rire.

FRANCE DU XVIII SIÈCLE - LA « NAISSANCE » DES LUMIÈRES (1715-1750)
Marquée par une relative libéralisation politique, cette période encourage le renouvellement des arts, caractérises par le goût de la grandeur et de la majesté, et favorise, sur le plain littéraire et philosophique, l’expression d’idées nouvelles qui se répandent dans les cercles éclairés : société savantes, salons, cafés. Ces idées s’exprimeront dans l’ouvre des auteurs de la première génération des grands philosophes : Montesquieu et Voltaire.
On constate une évolution progressive du pessimisme et de l’austérité religieuse du siècle précédent vers une vision plus optimiste de l’homme et de la vie. Le monde est crée en vue du bonheur de l’homme qui doit donc en jouir. Faisant partie de l’harmonie voulue par le Créateur, l’homme n’est pas porte vers le mal, mais vers le bien. On s’oppose donc a la doctrine chrétienne du péché originel, pour affirmer une nouvelle morale fondée sur la foi en la nature de l’homme. Grâce a la raison éclairante, on peut démasquer les superstitions et critiquer certaines pratiques de la religion; mais l’existence de dieu n’est pas niée. Dieu est vue comme un grand horloger qui règle l’ordre du monde physique et l’histoire, en vue du bonheur général. Ce dieu ne demande pas de renoncer a la raison, au contraire, il invite a l’utiliser pour améliorer les connaissances et les conditions de la vie terrestre.
Les sciences connaissent ainsi un grand essor. On considère les sciences comme des arts. A cote des arts libéraux.
Sur le plan politique, on critique l’absolutisme, mais on ne met pas en discussion la monarchie, on pense que le bon roi est celui qui cherche a réaliser le bonheur de son peuple a travers le développement économique du pays.
L’écrivain du XVIII siècle se donne pour mission de faire avancer le progrès des esprits et des mœurs.
Le théâtre - la tragédie continue a être représentée a la Comédie-française. Les règles classiques sont toujours respectées mais des contenus nouveaux sont introduits, comme dans les pièces de Voltaire, le plus grand dramaturge de l’époque. Plus que la tragédie c’est la comédie qui connaît le plus grand renouvellement.
Le roman – vu comme un genre mal défini, on reproche a ce genre d’être immoral, parce qu’il donne des exemples dangereux en représentant les passions. Pour se justifier, les écrivains présentent souvent leurs récits comme des documents authentiques qu’ils auraient découverts (lettres ou mémoires) et qu’ils souhaitent faire connaître au public.
La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen - est, avec les décrets des 4 et 11 août 1789 sur la suppression des droits féodaux, un des textes fondamentaux votés par l’Assemblée nationale constituante formée à la suite de la réunion des États généraux. C’est une œuvre de circonstance, une proclamation universelle, un texte tourné vers le passé avec pour objectif précis d’abolir idéologiquement l’Ancien régime.
Elle pose les vrais principes de la société, base de la nouvelle légitimité. Chaque article condamne les principes, les institutions, les pratiques de l’Ancien régime (absolutisme, administration centralisée, système criminel d’Ancien régime). Légitime la rébellion des députés contre la monarchie en déclarant droits imprescriptibles de l’homme la « résistance à l’oppression ».
VOLTAIRE (1694-1778)
Candide ou l’ « optimisme » - C’est la réponse a l’optimisme des philosophes, il reflète l’état d’âme et les expériences de l’écrivain pendant cette période. Au fil des aventures de Candide le lecteur aborde les questions essentielles posée par les philosophes des Lumières, en particulier la recherche du bonheur. Est traite sur un mode a la fois réaliste et burlesque. La vision du monde qui se dégage est une vision douloureuse : le monde est un chaos ou règnent le mal naturel inexplicable et le mal dont les hommes sont responsables. Pour voltaire, la seule réponse possible est une morale naturelle fondée sur la sagesse et la modération.
DENIS DIDEROT (1713-1784)
Supplément du voyage de Bougainville (1772) – met en relief le problème de la relativité des costumes, met en cause institutions comme le mariage et pose le problème de la liberté sexuelle.
Il parle de la supériorité du « bon sauvage » tahitien qui vit heureux selon les lois de la nature, alors les hommes civilises sont malheureux. L’image du peuple primitif et innocent c’est l’occasion d’une réflexion critique sur les conventions et les abus présents qui vont contre nature.
PIERRE CORNEILLE (1606-1684)
Le Cid (1637) - C’est une pièce inspirée d’un ouvre espagnole. C’est une tragi-comédie dans la mesure où l’intrigue, riche de péripéties et rebondissements, a un dénouement heureux. L’action est une succession de faits et d’histoires, mais aussi la prise de conscience de la part des personnages, de leur propre âme.
MOLIÈRE (1622-1673)
Les comédies de caractère – Il met l’accent sur la fragilité humaine. Ces personnages son possédé par une folie ou pour une obsession, enfermés dans leur excès.
Harpagon, par exemple, dans l’Avare (1668), est l’incarnation de l’avarice.
Molière approfondit avec une attention particulière la psychologie de ces personnages en mettant en relief leur vice et le ridicule de leur comportement. Mais il ne s’agit jamais de types conventionnels, comme dans les comédies antérieurs, ni de types abstrait. Ce sont toujours des personnages réels, complexes, parfois contradictoires, car ainsi le veut la nature, et qui s’identifient pas à leur vice.
JEAN RACINE (1639-1699)
Andromaque (1667) - C’est le drame de la passion qui se manifeste dans toutes ses formes : haine, sadisme, amour maternel, souffrance, sacrifice. Les personnages se poursuivrent les uns les autres sans jamais se retrouver, victime d’une fatalité qui naît de leurs propres passions.
MONTESQUIEU (1689-1755)
Les lettres persanes (1721) – Dans ce roman épistolaire il utilise tous les types d’écriture en usage a l’époque :
- le récit de voyage : deux Persans, Usbek et Rica (pour éviter la censure), en voyage en Europe pour approfondir leurs connaissances du monde, se fixent à Paris en 1712.
- le roman par lettres : à Paris, les deux Persans ont une dense correspondance avec leurs amis restés en Perse.
- la satire : de la France de la fin du règne de Louis XIV et du début de la Régence ; les deux observent la société française d’un œil apparentement naïf et, dans leurs lettres, ils commentent ce qu’ils voient en mettant en relief l’absurdité des mœurs décrits.
- le roman libertin
- le conte mythique
Thèmes du siècle précèdent : Exotisme, voyageur oriental.
Composition général : se développe une véritable intrigue, est déterminante la dimension psychologique, domine la sensualité (c’est un de modèles du roman galant), ne manque pas la tension dramatique, critique qui s’exerce sur l’Occident et aussi sur l’Orient -> tous les aspects de la vie religieuse, politique et sociale se moquent de tous les pouvoirs, fragilisent toutes les certitudes.
De l’Esprit des lois (1748) : C’est une vaste synthèse de sa pensée que élabore à partir de l’observation de l’infinie diversité des lois et des mœurs connue à son époque.
Son projet : expliquer les causes qui dans chaque pays déterminent l’adaptation des institutions qui le régissent. Ces causes peuvent être physiques, morales, sociales et historiques. Il distingue trois types de gouvernement : républicain, monarchique et despotique, qui se fondent respectivement sur trois principes : la vertu, l’honneur, la crainte. Il exprime son opposition à la monarchie absolue ; le meilleur système est celui de la monarchie modérée.
EUGÈNE IONESCO
La cantatrice Chauve (1950) - Eugène Ionesco est un des pères d'un genre de théâtre qui s'appelle le théâtre de l'absurde. Ce théâtre traite, entre autres, des problèmes de communication. Même si on parle, en phrases ou en paragraphes, la langue ne garantit pas la communication.
Les conversations tournent à vide...Les paroles, ici, n'atteignent même plus ceux qui les prononcent; leur langage n'est qu'une articulation, une répétition de mots, imposée par des habitudes sociales, et derrière laquelle il n'y a ni sentiment ni pensée.
Le contexte présenté par ces pièces du théâtre de l'absurde est, d'une part, la vie quotidienne, et, d'autre part, des occurrences bizarres et inexplicables. Il nous présente des scènes qui évoquent de la pitié et de la peur, et où il faut rire.

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