Letteratura Francese

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COURANTS DE PENSEE AU XVII SIECLE
1.DESCARTES ET LE RATIONALISME. Les Français aiment dire d’eux-memes qu’ils ont l’esprit cartésien, c’est- à-dire, rigoureux, logique, rationnel et méthodique.
SA VIE. Descartes est une sorte d’enfant prodige. Après de brillantes études chez les jésuites, il découvre les mathématiques et la physique et parallèlement il se consacre à la philosophie. Descartes, a cause des menaces de l’Eglise, s’installe en Hollande, pays de tolérance. Il publie le DISCOURS DE LA METHODE. Il répond aux attaques qu’on lui a portées dans les MEDITATIONS METAPHISYQUES écrites en latin. Il publie peu; on peut révéler sa pensée grace a ses lettres. Il part pour la Suède où il meurt un an plus tard.
LE DISCOURS DE LA METHODE.
1. Une autobiographie philosophique. A la première personne et en français, avec simplicité et sobriété, il explique comment il a ressenti cette exigence de comprendre l’univers.
2. Une démonstration rigoureuse. Le livre est divisé en six parties:
1.Considération sur les sciences
2.Exposition de la méthode
3.Les conséquences de la methode sur la morale
4.La démonstration de l’existence de Dieu
5.Questions de phisyque
6.Perspectives de recherche
3. Je pense donc je suis.Il faut faire table rase de tout que l’on croit savoir.
- L’unique ceritude c’est le fait de douter. Si l’on doute , cela signifie qu’on pense, et si l’on pense, cela signifie que l’on existe.
- Si on pense et que l’on doute, au lieu de savoir de façon certaine, c’est donc que l’on est imparfait.
- Si on a conscience d’etre imparfait, on se compare à quelque chose de parfait.
- Cette idée de perfection est Dieu.
4. Les quatre règles de la Méthode.
- Ne jamais croire que quelque chose est vrai sans savoir qu’il est ainsi après avoir raisonné.
- Diviser le problème afin de le résoudre progressivement.
- Commencer du plus simple pour aller au plus complexe.
- Passer tout en revue pour ne rien oublier.
5. Enthousiasmes et critiques. Le riguer de la méthode a sèduit les scientifiques, la preuve de l’existence de Dieu a plu aux chrétiens, la notion d’ordre a été adoptée par les classiques. Mais Pascal a dit que sa réflexion ne se base que sur la raison humaine. Les libertins èrudits ont dit qu’il ne tient pas compte de la complexité du réel.
2.LE COURANT LIBERTIN. Dans le XVII siècle il y a la contre-réforme catholique.A la meme epoque nait un courant appelé libertinage, où se retrouvent des philosophes, des érudits, des scientifiques…
PIERRE DE GASSENDI était mathématicien et philosophe. Il a défendu un rationalisme fondé sur l’observation des faits, et soutenait les théories atomistes et les doctrines d‘Epicure qu’il conciliait avec les principes chrétiens.
Son disciple Cyrano de Bergerac était un gentilhomme avec un long nez qui a écrit l’Histoire comique de la lune et du soleil. Le libertins remettent en cause le catholicisme officiel, sont attachés à l’indépendance de la pensée.
3. L’IDEAL DE L’HONNETE HOMME. Est une personne agréable en société, d’une élégance discrète, d’un gout raffiné.Il est réfléchi, mesuré;il allieles qualités du corps, de l’ame et de l’esprit.
4.LA PRECIOSITE ET LES SALONS. Des femmes aristocrates ont crée autour d’elles une atmosphère plus raffinée, plus élégante pour se distinguer du vulgaire. Dans les salons on coultive l’art de la conversation.On pratique nombreux jeux de société. Des Salons importantes sont celui de Mme de rambouillet et de Mlle de Scudéry. Elle imagina la CARTE DU TENDRE, un jeuxqui représente un pays allégorique où les localités sont les diverses étapes de l’amour.
Dans cette période l’amour est platonique et coutois. Le langage tend à l’abstraction;on refuse les mots voulgaires;on crée des mots nouveaux, on use beaucoup de figures de style.Mais on n’a pas toujours su éviter de tomber dans le ridicule ou le pedantisme.
De 1598 à 1661
1.LE REDRESSEMENT DE LA FRANCE SOUS HENRY IV
- Le roi Henry IV est le roi qui aime son peuple , mais il a été assassiné par un fou, Ravaillac
- Il hérite d’un royame meurtri par les guerres de religion;il réussit à rètablir l’autorité royale et la paix civile; il améliore la situation économique du pays; il s’interesse aux arts; il embelle la capitale.
2.LE TEMPS DE LOUIS XIII ET DE RICHELIEU.
- Après la mort d’Henry IV, son fils a neuf ans.Sa mère assure la régence; Concini soulève l’hostilité des grandes seigneurs.
- Louis XIII déteste Concini et il le fait assassiner. Le désordre règne toujours. Le cardinal Richelieu occupe les fonctions de premier ministre. Il est intelligent, autoritaire, ambitieux.
- Il pense que la monarchie absolue est d’ordre divin et tous doivent se soumettre.
LUTTE CONTRE LES HUGUENOTS. Il leur reproche le fait de constituer un parti qui s’oppose au roi. Beaucoup de protestants trouvent la mort.Le roi, magnanime, leur confirme la liberté de culte.
LUTTE CONTRE LES GRANDS. Il réduis l’orgueil des Grands Seigneurs un peu trop enclins à comploter.
CONTROLE DE L’INFORMATION. Il consacre la naissance du journalisme en accordant à Renaudot le privilège de publier un hebdomadaire: la Gazette de France; il encourage la production littéraire; il fonde l’Acadèmie.
Son action est donc double: encourager et controler.
DEUX ESTHETIQUES CONTRAIRES:BAROQUE E CLASSICISME
Le baroque est un style architectural postérieur à la Renaissance dont le plus illustre représentant est l’Italien Bernini. Il a ensuite influencé tous les arts. Art du mouvement et de l’instable, art de la soumptuosité et des contrastes, il s’oppose à la recherche d’équilibre et d’harmonie qui forme l’idéal classique.
La France a été peu perméable à l’influence baroque, elle a développé une esthétique propre, dite classique.
Le classicisme est un phénomène essentiellement parisien; en province, on trouve en plus grand nombre des uvres baroques.
1.LE BAROQUE EN LITERATURE.
• Poésie baroque. Courant poétique qui va de la fin du XVI siècle au début du XVII. Poésie de l’image, de la métaphore, elle veut donner l’impression du reflet, de l’illusion. Poésie de l’imagination, elle recherche l’invention et parfois l’artifice.
• Vérité et mensonge au théatre:L’Illusion comique de Corneille. L’Illusion comique est une uvre baroque.Corneille définit ainsi L’Illusion comique:”Le premier acte n’est qu’un prologue, les trois suivants font une comédie imparfaite, et le dernier est une tragèdie, et tout cela cousu ensemble fait une comédie.
- La trame pourtant est simple: un père dèsidereux de retrouver son fils disparu a recours aux services d’un magicien, qui fait revivre devant le père les aventures du fils.Quand on croit qu’il est mort, on se decouvre qu’il était acteur et jouait une tregédie.
2.L’IDEAL CLASSIQUE EN LITTERATURE. Les écrivains classiques du XVII siècle n’ont pas appartenu à une école.Mais leurs idées, leurs gouts les ont portés à réaliser des uvres où s’exprime une meme façon de concevoir le monde et l’art.
Le classicisme est apparu à la convergence de trois évolution: littéraire, politique et scientifique, et on peut le définir selon quattre grands principes:
1. Recherche du vrai au delà des apparences
2. Recherche de l’équilibre et de la juste mesure
3. Recherche de la clarté et de la précision
4. Recherche de la pureté, du naturel (de la langue et du style).
• Evolution littéraire: Réaction contre le XVI siècle, contre l’imagination et l’artifice, contre l’influence italienne et espagnole;
• Evolution politique: Souci de l’ordre et de la stabilité
• Evolution scientifique: Conception d’un espace organisé et rationnel

LE THEATRE AU XVII SIECLE
Le XVI siècle ètait le siècle de la poesie; le XVII siècle est celui du théatre. En effet il est considéré comme l’age d’or du theatre, lieu où s’expriment les conflicts moraux, religieux et politiques de l’epoque.
1.LES TROUPES. Il y avait des troupes populaires et des troupes officielles.
Sont populaires le thèatre ambulant et le thèatre de fiore ou on joue des farces, des saynètes, on improvise( c’est ainsi que Molière a débuté ).
Les troupes officielles sont plusieurs:
- L’HOTEL DE BOURGOGNE. Spécialisé dans la tragédie. Ses comédiens sont réputés pour leurs talents et pour leur conformisme.
- LA TROUPE DU MARAIS. C’était une troupe ambulant, qui s’installe à Paris dans le quartier du Marais.
- LA TROUPE DES ITALIENS. Ils ont eu un très grand succès à Paris. Ils s’expriment en italien, mais ils utilisent l’art de la pantomime pour se faire comprendre.
- LA TROUPE DE MOLIERE. Elle partage la salle du Palais Royal avec les Italiens. A la mort de Molière, elle fusionne avec la troupe du Marais et puis avec l’Hotel de Bourgogne.
2.LES REPRESENTATIONS.
Les comédiens. Ils sont considérés comme des gens immoraux; l’Eglise leur est hostile. Le roi Louis XIII les relève de la déchéance qui les frappe, mais l’Eglise n’entend rien. ( Molière a été enseveli dans un cimitière seulement grace à l’intervention de Louis XIV ).
Les salles. La salle était partagé selon les classes sociales: au parterre il y a le peuple; dans les galeries se trouvent les gens bien nés; on installe des chaises sur la scène pour les spectateurs de qualité.
3.LES REGLES DU THEATRE CLASSIQUE.
Un code dramatique. Le thèatre doit respecter la règle de vraisemblance et la règle des trois unités. Ces règles ont été emprunté à la Poétique d’Arisatote à qui l’on doit les concepts de “mimesis”(imitation du réel) et de “catharsis” (purification des passions grace à la pitié inspirée chez les spectateurs = le spectateur doit tirer une lecon morale de ce qu’il a vu).
La règle des trois unités.
- UNITE DU TEMPS. Il est necessaire que le temps de la répresentation corresponde au temps de l’action jouée sur la scène. L’histoire ne doit pas excéder les 24 heures. Ainsi, le spectateur peut facilement faire comme s’il était le témoin des événements qui se jouent sous ses yeux.
- UNITE DE LIEU. Il faut limité les lieux où se déroule l’action parce que en 24 heures, les personnages n’ont pas la possibilité de beaucoup se déplacer.
- UNITE D’ACTION. La pièce doit former un tout cohérent, sans intrigues parallèles et événements invraisemblables, qui ne sont pas liés directement à l’action principale.
LE GRAND CORNEILLE. Il est le premier grand auteur de tragédies; son théatre est celui de la gloire, de la grandeur et de l’héroisme. Il aime l’argent, est un avocat de profession, bon père de famille, appassionné de thèatre, se dedie à des genres très divers.
SA VIE. Il nait à Rouen dans una famille de la petite bourgeoisie. Il étudie chez les jesuites, mais il devient avocat. Il est attiré par le thèatre. A 23 ans il confie sa premier comedie, MELITE, a une troupe de passage et avec elle il a beaucoup de succès. Puis il écrit MEDEE une tragédie avec laquelle Richelieu lui assure une pension. Il écrit une autre comedie: l’ILLUSION COMIQUE.
La gloire. A 30 ans il écrit LE CID qui lui fait connaitre la gloire, mais aussi les polémiques. Autre oeuvres: HORACE, CINNA, POLYEUCTE, LA MORT DE POMPEE, LE MENTEUR.
Les revers. Apres l’échec d’une nouvelle pièce, il se retire à Rouen dans sa famille. Racine devient fameux; il se sent mise à l’écart. Louis XIV fait rejouer ses oeuvres. Il meurt apres la dernier édition de ses oeuvres complètes.
LES IDEES-CLES DU THEATRE DE CORNEILLE.
Créer pour plaire. Il dit dan ses DISCOURS SUR L’ART DRAMATIQUE qu’on ne doit pas s’attacher beaucoup à l’imitation des anciens, mais avoir un peu de créativité. Il a toujours appliqué ce principe de créativité dans ses oeuvres, puor plaire et instruire à la fois.
Les règles classiques. Il n’a pas été esclave des règles. Il a su:
- concentrer l’action;
- jouer sur le suspense dramatique. A la fin de chaque acte on se demand: que va-t il se passer?
LES GRANDES THEMES.
Le drame d’un conflict moral. Il a touhours chercher les sujets qui bougent les passions. Il a dit qu’un ennemi qui tue son ennemi ne produit aucune commisération;mais quand on parle de mari et femme, de mère et enfants, de frère et soeur, c’est ce qui fait une tragedie.
Pour example Rodrigue doit decider entre son père et Chimène; Auguste entre son pouvoir personnel qui lui command de condamner Cinna et son affection pour le jeune homme; Polyeucte entre son amour de Dieu et l’amour de Pauline.
Le drame politique. Les tragédies de Corneille offrent une réflexion sur le pouvoir et montrent une opposition entre l’interet public et l’interet privé.
L’OEUVRE DE CORNEILLE.
Le Cid, ou le conflict de l’honneur et de l’amour. Le Cid a eu beaucoup de succès dans un public encore marqué par les idéaux de la chevalerie médiévale et très sensible aux problèmes d’honneur et de vengeance.
Corneille s’est inspiré des légendes espagnoles de Don Rodrigo Diaz de Bivar. Il a su adapter cette pièce étrangère aux usages du théatre francais en respectant la règle des trois unités.
La querelle.Le succès a suscité des jalousies; en effet les puristes l’ont accusé de ne pas avoir respecter les règles; ils se domandaient comment peuvent se passer en 24 heures tant de batailles et d’événements.Corneille s’est défendu avec rigueur et la querelle s’est calmé avec la codification de la tragédie: elle sera composé de 5 actes, divisés en scènes. La progression de l’intrigue sera divisée en 3 parties: l’exposition (présentation du lieu, du temps, des personnages), le noeud de la crise et le dénouement (scioglimento).
TRAMA: Rodrigue et Chimène s’aiment; Don Gomès, le père de Chimene tue le père de Rodrigue; Rodrigue doit venger le père et tue Don Gomès; Chimène accuse l’assassin devant le roi et exige un combat entre un de ses chevaliers et Rodrigue, qui était devenu fameux car il avait repoussé l’attaque des Sarrasins.
Quand on croit qu’il est mort, Chimène laisse éclater sa douleur, mais il était encore vivant. Le roi pousse les deux jeunes gens au mariage.
Cinna ou la clémence d’Auguste. Il s’inspire d’un récit de Seneque qui racontait comment Auguste, quand découvre que Cinna avait organisé un complot contre lui, le pardonne, poussé par sa femme.
La pièce connait un immense succès.
Polyeucte ou la contagion de la foi. Est dedié à le règente, Anne d’Autriche.
Polyeucte est un martyr chrétien qui a vécu en Arménie.
Le public étai enthousiaste, mais les mondains ont été plutot critiques.